L'opposition indépendantiste kabyle nie toute implication dans un projet présumé d'attentat

Photo prise le 8 août 2009 à Corte, en Corse, de Ferhat Mehenni, président du Mouvement d'autonomie de Kabylie (MAK), présentant son mouvement. (Photo, AFP)
Photo prise le 8 août 2009 à Corte, en Corse, de Ferhat Mehenni, président du Mouvement d'autonomie de Kabylie (MAK), présentant son mouvement. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 14 octobre 2021

L'opposition indépendantiste kabyle nie toute implication dans un projet présumé d'attentat

  • «Ces 17 personnes n'ont rien à voir avec le MAK», a déclaré à Paris Aksel Ameziane, porte-parole de l'Anavad (gouvernement provisoire kabyle)
  • «Le régime algérien tente de diaboliser la Kabylie et le MAK afin de tuer toute remise en cause de sa gestion désastreuse avérée sur tous les plans», a ajouté le MAK

PARIS: L'opposition indépendantiste kabyle a nié jeudi toute implication dans un projet présumé d'attaques armées en Algérie, rapporté la veille par les médias algériens.

Dans un communiqué reproduit par ces médias, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé que la police avait démantelé cette semaine un réseau lié au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et arrêté 17 personnes en Kabylie (nord-est). 

Ces dernières projetaient de mener des "actions armées visant à porter atteinte à la sécurité du pays avec la complicité de parties internes prônant le séparatisme", selon la même source.

"Ces 17 personnes n'ont rien à voir avec le MAK", a déclaré à Paris Aksel Ameziane, porte-parole de l'Anavad (gouvernement provisoire kabyle), une association fondée par le mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie. 

"Le régime algérien tente de diaboliser la Kabylie et le MAK afin de tuer toute remise en cause de sa gestion désastreuse avérée sur tous les plans", a ajouté le MAK dans un communiqué de démenti publié dans la nuit de mercredi à jeudi.

Né dans le sillage du "Printemps kabyle" de 2001, basé à Paris, le MAK est une organisation illégale en Algérie qui l'a classée comme "terroriste". 

Réaffirmant son "attachement au pacifisme dans (son) combat" pour l'exercice du droit à l'autodétermination, l'organisation dénonce dans son communiqué une répression à l'encontre des Kabyles: "Des dizaines d'incarcérations de simples citoyens kabyles, de militants ou de cadres politiques du MAK sont opérées tous les jours depuis plusieurs mois", affirme-t-elle. 

"Le plus ancien militant du MAK incarcéré, Lounès Hamzi, vient de  passer une année de prison ce 6 octobre sans aucune forme de procès ni aucun chef d'inculpation. Sa présentation devant le juge est régulièrement reportée", ajoute le mouvement.


Un Américain retrouve sa famille saoudienne après 40 ans – larmes de joie

Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
Short Url
  • Eid Alsoumani, aujourd’hui âgé de 42 ans, avait deux ans au moment des faits
  • La mère américaine de son frère aîné a rompu les liens avec la famille pour des raisons qui n’ont pas été révélées au public

DJEDDAH: Quatre décennies de recherches ont finalement conduit à d’émouvantes retrouvailles entre un citoyen américain et sa famille saoudienne, mettant fin à une période douloureuse d’attente qui semblait vouée à l’échec.

Eid Alsoumani, aujourd’hui âgé de 42 ans, avait deux ans au moment des faits. La mère américaine de son frère aîné a rompu les liens avec la famille pour des raisons qui n’ont pas été révélées au public.

Elle avait rencontré Saoud Alsoumani alors qu’il était étudiant aux États-Unis. Ils se sont mariés et ont eu deux fils.

Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)

Après son retour en Alabama avec les garçons, la mère de Eid a coupé toute communication entre leur père – qui est retourné en Arabie saoudite – et eux.

«Pendant cette période, qui a duré 40 ans, les membres de la famille cherchaient leurs proches par l’intermédiaire de l’ambassade américaine. Ils ont essayé de rechercher la famille à plusieurs reprises, mais aucune piste ne leur a été a bénéfique», déclare Bander Alsoumani, le cousin de Eid.


Le prince héritier d’Arabie saoudite rencontre Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (à gauche), a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. (Agence de presse saoudienne/AFP)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (à gauche), a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. (Agence de presse saoudienne/AFP)
Short Url
  • Au cours de la réunion, les deux dirigeants ont passé en revue les relations stratégiques entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans divers domaines
  • La SPA soutient que les efforts visant à trouver une solution crédible à la question palestinienne ont également été abordés

DHAHRAN: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, dans la ville orientale de Dhahran, rapporte dimanche l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Au cours de la réunion, les deux dirigeants ont passé en revue les relations stratégiques entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans divers domaines, indique la SPA.

L’agence soutient que les efforts visant à trouver une solution crédible à la question palestinienne, y compris un cessez-le-feu durable et l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza, en vue d’une «solution à deux États qui réponde aux aspirations et aux droits légitimes du peuple palestinien», ont également été abordés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Libye: retour au calme près de Tripoli après de violents combats

Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli (Photo, AFP).
Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli (Photo, AFP).
Short Url
  • Samedi, les écoles de Zawiya n'ont pas ouvert et certaines routes menant à la ville ont été fermées
  • La Libye se remet difficilement des années de guerre et de chaos qui ont suivi la révolte de 2011

TRIPOLI: Les violents affrontements qui ont opposé des groupes armés rivaux à Zawiya, près de la capitale libyenne, ont cessé samedi soir grâce à une médiation tribale, a indiqué dimanche à l'AFP un responsable de cette ville de l'ouest libyen.

Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli, faisant "un mort et plusieurs blessés ainsi que des dégâts aux habitations et sièges publics", a précisé ce responsable de la Direction de sécurité sous couvert de l'anonymat.

Les violences "ont cessé (samedi) soir, grâce à une médiation des notables et chefs tribaux de la ville", a-t-il ajouté, sans donner de précisions sur  les raisons des affrontements.

Samedi, les écoles de Zawiya n'ont pas ouvert et certaines routes menant à la ville ont été fermées.

Routes fermées 

La Mission des Nations unies en Libye (Manul) avait appelé "à la fin immédiate des hostilités", exhortant les autorités à "assurer la protection et la sécurité des civils", selon un communiqué succinct publié sur X.

La Libye se remet difficilement des années de guerre et de chaos qui ont suivi la révolte de 2011. Elle est divisée entre un gouvernement établi à Tripoli, reconnu par l'ONU, et une administration rivale dans l'est du pays.

Malgré un relatif retour au calme observé depuis quelques années, des affrontements se produisent périodiquement entre la myriade de groupes armés présents dans le pays.

Mi-avril, de brefs affrontements ont opposé des groupes armés influents au coeur de la capitale libyenne.

En août 2023, des combats entre deux puissants groupes armés à Tripoli avaient fait 55 morts.