Programme gouvernemental : Aziz Akhannouch s’engage à renforcer les bases de «l’État social»

(Photo, Le Matin)
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Publié le Mardi 12 octobre 2021

Programme gouvernemental : Aziz Akhannouch s’engage à renforcer les bases de «l’État social»

  • Cinq axes seront au centre de cette politique nationale, a souligné le Chef du gouvernement
  • Le programme gouvernemental a également accordé une place de choix à la question de l’intégrité territoriale du Royaume

Le nouveau gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, place le volet social en tête de ses priorités. Présentant, lundi, le programme gouvernemental devant les deux Chambres du Parlement, M. Akhannouch a affirmé que son gouvernement était conscient que sa première mission consiste à renforcer les bases de «l’État social». Une démarche qui repose sur quatre piliers, a-t-il affirmé, en soulignant la centralité du projet de généralisation de la protection sociale dans cette vision.

Rappelant l’intérêt particulier accordé par S.M. le Roi Mohammed VI à ce chantier, le Chef du gouvernement a affirmé que cette généralisation est le premier pilier de la politique sociale de l’Exécutif, alors que le deuxième est relatif à la mise en place d’un nouveau régime d’aide sociale ciblant les familles les plus fragiles. Dans ce sens, plusieurs mesures concrètes sont prévues. Il s’agit notamment de garantir un revenu stable pour préserver la dignité des personnes âgées, accorder des indemnités aux familles démunies ainsi que la mise en œuvre d’une politique publique claire en faveur des personnes en situation de handicap.

Pour atteindre ces objectifs, le Chef du gouvernement promet l’accélération de la mise en œuvre du registre sociale unifié pour un ciblage plus efficace des personnes concernées par ces programmes. S’agissant des deux autres piliers de cette politique sociale, ils concernent le système de santé ainsi que celui de l’éducation nationale. Dans ce sens, M. Akhannouch affirme qu’une mise à niveau de ces deux secteurs s’impose pour répondre aux besoins des citoyens. Il promet ainsi une augmentation du budget du département de la Santé pendant le mandat de ce gouvernement ainsi qu’une réhabilitation de l’école publique.

 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Admission de la Palestine comme membre de l’Organisation des Nations Unies : La bataille de l’Algérie à l’ONU

L’Algérie s’est toujours tenue aux côtés des Palestiniens (Photo, AFP).
L’Algérie s’est toujours tenue aux côtés des Palestiniens (Photo, AFP).
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  • Le groupe a estimé qu’il s’agit «d’une mesure tant attendue depuis longtemps et qui aurait dû être mise en œuvre non seulement depuis 2011, mais depuis 1948»
  • Le vote sur ce projet, appuyé par le groupe arabe à New York, qui aura lieu aujourd’hui, en début de soirée

A une heure avancée de la nuit de mardi à mercredi derniers, l’Algérie a introduit et mis en bleu son projet de résolution auprès du Conseil de sécurité de l’Onu, dans lequel elle réclame l’admission de la Palestine, en tant qu’Etat membre des Nations unies à part entière.

Le vote sur ce projet, appuyé par le groupe arabe à New York, qui aura lieu aujourd’hui, en début de soirée (heure algérienne) est le fruit d’un long et intense combat de la diplomatie algérienne, pour mobiliser le plus grand nombre d’Etats afin de permettre à la Palestine, d’obtenir un statut à part entière au sein de l’Onu. 

La première réaction à cette initiative a été faite par le Groupe arabe à travers un communiqué, dans lequel, il a réaffirmé son «soutien sans faille» au projet de résolution algérien et appelé «tous les membres du Conseil de sécurité à voter en faveur du projet de résolution soumis par l’Algérie au nom du groupe arabe (...). Au minimum, nous implorons les membres du Conseil de ne pas faire obstruction à cette initiative essentielle», lit-on sur le communiqué publié sur X (anciennement Twitter).

Le groupe a estimé qu’il s’agit «d’une mesure tant attendue depuis longtemps et qui aurait dû être mise en œuvre non seulement depuis 2011, mais depuis 1948» avant d’exhorter «tous les membres» du Conseil de sécurité à «voter en faveur» de la résolution présentée par l’Algérie et à «s’abstenir, au moins, d’entraver cette initiative décisive».

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L'attaque iranienne a ouvert la voie à l'attaque israélienne sur Rafah

Lorsque Soleimani, le commandant militaire le plus important d'Iran et le coordinateur des activités de ses mandataires, a été assassiné, le monde a retenu son souffle dans l'attente d'une riposte iranienne sismique, et les alliés et mandataires ont attendu la vengeance et le rétablissement de leur dignité. (AFP).
Lorsque Soleimani, le commandant militaire le plus important d'Iran et le coordinateur des activités de ses mandataires, a été assassiné, le monde a retenu son souffle dans l'attente d'une riposte iranienne sismique, et les alliés et mandataires ont attendu la vengeance et le rétablissement de leur dignité. (AFP).
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  • Selon un expert iranien en politique étrangère, le bombardement par Israël du consulat iranien à Damas et l'assassinat de cinq hauts commandants des Gardiens de la révolution alors qu'ils se réunissaient sont plus importants que l'assassinat du commandant
  • Mon interlocuteur poursuit en disant que l'Iran a réussi à éviter d'être acculé depuis la fin de la guerre Iran-Irak en 1988 en ne se confrontant pas directement et en se limitant aux armes financées, entraînées et armées par le régime.

Selon un expert iranien en politique étrangère, le bombardement par Israël du consulat iranien à Damas et l'assassinat de cinq hauts commandants des Gardiens de la révolution alors qu'ils se réunissaient sont plus importants que l'assassinat du commandant de la Force Qods, Qassem Soleimani. Ce n'est pas en raison de l'importance des personnes visées, mais parce que l'opération a mis l'Iran au pied du mur à un moment très délicat où il n'y a pas de place pour l'erreur.

Mon interlocuteur poursuit en disant que l'Iran a réussi à éviter d'être acculé depuis la fin de la guerre Iran-Irak en 1988 en ne se confrontant pas directement et en se limitant aux armes financées, entraînées et armées par le régime. Malgré les attaques israéliennes répétées contre l'Iran, l'assassinat de scientifiques et de commandants militaires et la destruction d'installations, l'ordre du Guide Ali Khamenei appelait à la retenue dans le cadre de ce que l'on appelait la patience stratégique. Lorsque Soleimani, le commandant militaire le plus important d'Iran et le coordinateur des activités de ses mandataires, a été assassiné, le monde a retenu son souffle dans l'attente d'une riposte iranienne sismique, et les alliés et mandataires ont attendu la vengeance et le rétablissement de leur dignité.

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Meloni: Le renforcement du partenariat avec la Tunisie est devenu «une priorité pour l’Italie et l’UE»

(Photo, La Presse)
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  • Les trois accords signés ce mercredi entre l’Italie et la Tunisie, a souligné Meloni, reflètent la volonté politique d’établir une coopération bilatérale, basée sur des actions concrètes et tangibles
  • Meloni a affirmé la volonté de l’Italie de développer la coopération avec les pays africains dans le cadre de la nouvelle approche adoptée par l’Union européenne

Le renforcement du partenariat avec la Tunisie est devenu « une priorité pour l’Italie et l’Union européenne », a déclaré la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, à l’issue d’un entretien avec le président de la République Kaïs Saïed, mercredi, au Palais de Carthage.

Elle s’est félicitée des efforts entrepris par l’Italie pour consolider cette coopération, qui, a-t-elle dit, a abouti à la signature l’été dernier d’un mémorandum d’entente sur un partenariat stratégique et global entre la Tunisie et l’Union européenne, permettant de jeter les bases d’une « coopération équitable avec les pays de la Méditerranée ».

Cette visite, la quatrième que j’effectue en Tunisie en l’espace d’un an, reflète la solidité des liens d’amitié qui nous unissent le président Saïed et moi-même. Une amitié basée essentiellement sur l’intérêt commun des deux pays et qui témoigne également de la solidité des relations d’amitié historique établies entre les deux pays, a-t-elle ajouté.

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