Le sommet pour la démocratie de Joe Biden face à la diplomatie en Asie du Sud-est

Le président américain Joe Biden (Photo, AFP).
Le président américain Joe Biden (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 01 décembre 2021

Le sommet pour la démocratie de Joe Biden face à la diplomatie en Asie du Sud-est

  • Le sommet du président Joe Biden, qui démarre le 9 décembre, semblerait destiné à réaffirmer la position des Etats-Unis en tant que défenseurs de la démocratie
  • Le plus déroutant, peut-être, est le choix d'exclure le Bangladesh tout en invitant le Pakistan

Le sommet pour la démocratie du président américain Joe Biden, qui démarre le 9 décembre, semblerait destiné à réaffirmer la position des Etats-Unis en tant que défenseurs de la démocratie dans le monde. Malheureusement, cet évènement pourrait faire plus de mal que de bien, notamment en Asie du Sud. L’Inde, qui est la démocratie la plus peuplée au monde même si elle n'est pas aussi solide de nos jours qu'elle l'était autrefois - sera naturellement là. Mais le Sri Lanka, qui a des références démocratiques comparables, ne l'est pas.

Le plus déroutant, peut-être, est le choix d'exclure le Bangladesh tout en invitant le Pakistan. Ni l'un ni l'autre n'est un exemple particulièrement brillant de démocratie en ce moment. Les dernières élections au Bangladesh ont eu lieu après que le principal chef de l'opposition a été emprisonné pour corruption et ont été décrites comme « improbablement déséquilibrées » par le département d'État. Les dernières élections pakistanaises, quant à elles, ont eu lieu après que son principal chef de l'opposition ait d'abord été disqualifié puis, pour faire bonne mesure, condamné à la prison. L'élection elle-même a été, a noté le Département d'État, entachée par « l'ingérence préélectorale de l'armée et des agences de renseignement qui a créé un terrain de jeu électoral inégal ».

 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L’homme qui aimait la guerre

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région
  • Voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée

Six mois depuis que la région, et le reste du monde avec, est entrée dans un long tunnel de détresse, de désillusion et surtout de déception, éclairé par quelques moments d’espoir vite éteint. Un semestre que les bombardements des avions, les pilonnages des chars et les mitraillades tuent femmes et enfants civils palestiniens : 34.183 personnes recensées jusqu’à nos jours. Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région. Netanyahu est une machine à exterminer. Les réunions, les pourparlers se suivent et se ressemblent (ou presque), des propositions de trêve de six semaines à l’occasion de l’arrivée du mois de Ramadan ont été avancées. Un refus sans argument a été opposé par les Israéliens, la religion des autres, en l’occurrence leur ennemi, ne les émeut apparemment pas, pense-t-on. Mais voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée. Rien, aucune circonstance ne semble toucher l’homme, le dirigeant, il continue à massacrer à Gaza où ces trois derniers jours, environ 200 corps de Palestiniens tués et enterrés par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital de Khan Younès ont été exhumés.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L'émir du Koweït se rend en Jordanie et les dirigeants soulignent leurs positions communes sur les questions majeures

Le roi Abdallah II de Jordanie accueille l'émir du Koweït Cheikh Mishal al-Ahmad al-Jaber Al-Sabah à son arrivée à l'aéroport militaire de Marka, à Amman, en Jordanie, le 23 avril 2024 (Photo, Reuters).
Le roi Abdallah II de Jordanie accueille l'émir du Koweït Cheikh Mishal al-Ahmad al-Jaber Al-Sabah à son arrivée à l'aéroport militaire de Marka, à Amman, en Jordanie, le 23 avril 2024 (Photo, Reuters).
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  • En outre, il a souligné la nécessité « d'atteindre un horizon politique pour la cause palestinienne basé sur la solution à deux États qui garantit aux frères palestiniens l'obtention de leurs pleins droits légitimes et l'établissement de leur État
  • Le roi Abdallah a réitéré la nécessité d'intensifier les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza

Le roi Abdallah II de Jordanie a mis en garde mardi contre le danger de la dernière escalade dans la région, qui pourrait la conduire vers l’instabilité et l’insécurité.

Il a fait ces remarques lors d'entretiens officiels avec l'émir du Koweït, Cheikh Mishal al-Ahmad al-Jaber Al-Sabah, qui a débuté mardi une visite officielle de deux jours en Jordanie.

Le roi Abdallah a réitéré la nécessité d'intensifier les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza et d'unifier les efforts arabes pour faire face à la situation humanitaire catastrophique dans l'enclave palestinienne.

En outre, il a souligné la nécessité « d'atteindre un horizon politique pour la cause palestinienne basé sur la solution à deux États qui garantit aux frères palestiniens l'obtention de leurs pleins droits légitimes et l'établissement de leur État indépendant basé sur les frontières du 4 juin 1967 avec l'Est ». Jérusalem comme capitale.

Il a salué les positions judicieuses du Koweït envers les causes arabes, à commencer par le conflit palestino-israélien et le soutien au peuple palestinien, ainsi que ses efforts constants en faveur de la sécurité et de la stabilité régionales.

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Déclaration finale de la première réunion consultative tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, a donné lecture de la «Déclaration du sommet consultatif de Tunis entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye» (Photo, La Presse).
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, a donné lecture de la «Déclaration du sommet consultatif de Tunis entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye» (Photo, La Presse).
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  • Les dirigeants tunisien, algérien et libyen ont également convenu de «former un groupe de travail conjoint pour formuler des mécanismes permettant d’établir des projets et des investissements conjoints majeurs dans des domaines et secteurs prioritaires»
  • Ils ont également convenu de surmonter les difficultés qui entravent la circulation des biens et des marchandises entre les trois pays et de discuter des moyens de promouvoir le commerce intracommunautaire et d’établir des zones de libre-échange communes

La première réunion consultative entre le Président de la République, Kaïs Saïed, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, et le Président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younès Menfi, s’est achevée hier à Tunis.

Protéger les frontières communes des menaces, faciliter la circulation des personnes et des marchandises, promouvoir le commerce intracommunautaire et établir des zones franches entre les trois pays ont été les principaux résultats de cette première réunion consultative entre les dirigeants tunisien, algérien et libyen.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, a donné lecture de la «Déclaration du sommet consultatif de Tunis entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye».

La déclaration indique qu’à la lumière des défis et des menaces auxquels sont confrontés les trois pays, en raison des changements en cours dans la région et dans le monde, et afin de faire progresser divers aspects de la coopération et d’activer les efforts conjoints pour renforcer la capacité de leurs peuples pour faire face aux répercussions de la crise économique mondiale, notamment dans le domaine de la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique, il a été convenu entre les trois dirigeants de «former des équipes de travail conjointes chargées de coordonner les efforts pour protéger la sécurité des frontières communes contre les dangers et les flux de la migration irrégulière et d’autres manifestations de la criminalité organisée, et de développer une approche participative du développement de ces régions.

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