Un film saoudien remporte un succès grâce à son «histoire de foot pour tous»

«Champions» est une reprise saoudienne d’une comédie sportive espagnole sur un entraîneur de basketball qui travaille auprès d’une équipe de joueurs mentalement handicapés (Photo, AN/Huda Bashatah).
«Champions» est une reprise saoudienne d’une comédie sportive espagnole sur un entraîneur de basketball qui travaille auprès d’une équipe de joueurs mentalement handicapés (Photo, AN/Huda Bashatah).
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Publié le Lundi 13 décembre 2021

Un film saoudien remporte un succès grâce à son «histoire de foot pour tous»

  • Le travail acharné d’Al-Saggaf, de ses collègues et de toute l'équipe de production a porté ses fruits, puisque le film a été ovationné lors de sa projection au Festival
  • «Ce film doit être perçu comme une réalité et doit pousser chacun à changer sa façon de penser»

DJEDDAH: Un film saoudien qui a été ovationné lors de sa projection au Festival international du film de la mer Rouge a été décrit par son acteur principal comme «une histoire destinée à tous».

«Champions» est une reprise saoudienne de l'un des succès du box-office espagnol «Campeones», une comédie sportive qui met en scène un entraîneur de basketball qui travaille auprès d’une équipe de joueurs mentalement handicapés. Le film a remporté le prix de la meilleure image lors de la cérémonie des Goya Awards de l'Académie du film espagnol.

Dans la version saoudienne, l'acteur Yassir Al-Saggaf joue le rôle d'un entraîneur adjoint de football arrogant, Khalid, qui doit former des joueurs souffrant de handicaps intellectuels parce que le tribunal lui a ordonné d’effectuer des travaux communautaires.

Lors d'un entretien avec Arab News, l'acteur saoudien a déclaré que le film suscitait «une prise de conscience pour ceux qui refusent [de voir les choses autrement]».

 «Les enfants modifient la façon de penser de l’entraîneur ainsi que sa façon de vivre et de se comporter avec les autres. Il est arrogant, mais ces enfants le rendent plus doux, plus calme, plus compréhensif. L’évolution est évidente tout au long du film.»

Basée sur le film à succès du réalisateur espagnol Javier Fesser, l'adaptation saoudienne est réalisée par Manuel Calvo.

Mis à part Al-Saggaf, le casting diversifié de jeunes acteurs comprend Omar Al-Zahrani, Khalid Al-Harbi et Fatima Al-Banawi.

Al-Saggaf a fait part son expérience de tournage du film qui a duré neuf mois.

L'amour du football est au cœur du film, a-t-il dit. L'entraîneur forme une équipe de jeunes joueurs et les prépare pour un match.

En Bref

«Champions» a reçu des ovations au Festival international de la mer Rouge.

«L’entraîneur» constate cependant qu’il ne peut appliquer ses habitudes rigides traditionnelles. La nature humble du jeune groupe qu’il prend en charge l'incite alors à trouver d'autres moyens pour gagner.»

Le travail acharné d’Al-Saggaf, de ses collègues et de toute l'équipe de production a porté ses fruits, puisque le film a été ovationné lors de sa projection au Festival.

Selon l'acteur, le succès du film pourrait être dû au fait que le personnage de Khalid soit commun à toutes les sociétés.

«Ce film doit être perçu comme une réalité et doit pousser chacun à changer sa façon de penser. C’est un message important», a-t-il ajouté

Nous avons voulu que «Champions» constitue une histoire saoudienne authentique, bien que ce soit une version du film original espagnol, a dévoilé Al-Saggaf à Arab News.

«Lorsque nous avons discuté le film pour la première fois, j'ai demandé que tous les rôles soient joués par des Saoudiens. Le réalisateur adjoint est Saoudien. S'il y a un rôle espagnol, il y a une ombre saoudienne. C’est un moyen de transmettre le savoir-faire», a-t-il déclaré.

Dans l’industrie cinématographique jeune du Royaume, «Champions» montre comment il est possible de partager des connaissances et des expériences en échangeant ce savoir-faire.

«Grâce à cet échange de connaissances, nous aurons bientôt des dizaines de projets du monde entier. Les Saoudiens pourront suivre ces grands rôles, et nous aurons de très bons films saoudiens dans les années à venir.»

«Il est arrogant, mais ces enfants le rendent plus doux, plus calme, plus compréhensif. L’évolution est évidente tout au long du film.» - Yassir Al-Saggaf, acteur saoudien

Selon Al-Saggaf, l'équipe a atteint tous les objectifs requis pour faire du film un véritable succès.

L’acteur, également présentateur télé et animateur radio, a déjà joué plusieurs rôles. Il envisage d’en jouer d’autres encore afin de faire ses preuves dans le secteur cinématographique naissant du Royaume.

D’après lui, choisir un acteur saoudien marque en quelque sorte une prise de position. «Je continuerai à enrichir le contenu du secteur tant que je le fais bien. Je contribue au développement du secteur de divertissement et je redonne à la société.»

Par ailleurs, le lancement du premier festival international du film du Royaume a réellement dynamisé le secteur, donnant ainsi aux cinéastes saoudiens l'occasion de se disputer une place sous les projecteurs.

« L’industrie cinématographique saoudienne doit être enrichie», a déclaré Al-Saggaf.

«Aujourd'hui, à Djeddah, grâce au Festival, nous avons déjà ouvert les portes à tous les cinéastes qui sont passionnés par l’industrie et avons réussi à présenter un film saoudien qui diffère de par son contenu et son casting. La diversité est clairement ressentie entre Yassir, Fatimah et les enfants», a-t-il poursuivi.

 «Le film montre surtout comment les enfants agissent normalement, malgré leur handicap. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent et vivre comme tout le monde», a affirmé Al-Saggaf.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cinéma: «Frères», Mathieu Kassovitz et Yvan Attal en enfants sauvages

L'acteur et réalisateur français Yvan Attal pose en marge de la 8e édition du Festival Cinéma et musique de film à La Baule, dans l'ouest de la France, le 30 juin 2022. (Photo de Loic VENANCE / AFP)
L'acteur et réalisateur français Yvan Attal pose en marge de la 8e édition du Festival Cinéma et musique de film à La Baule, dans l'ouest de la France, le 30 juin 2022. (Photo de Loic VENANCE / AFP)
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  • Le scénario est inspiré de la vie de Michel de Robert de Lafregeyre et de son frère Patrice, qui grandirent dans un bois
  • Le film, deuxième long métrage d'Olivier Casas, revient, par allers-retours entre passé et présent, sur ces sept années de «liberté extrême»

BORDEAUX: Une mère absente, une forêt, la survie et une fraternité salvatrice: dans "Frères", film inspiré d'une histoire vraie en salles mercredi, Yvan Attal et Mathieu Kassovitz jouent deux frangins unis par le secret d'une enfance passée dans un bois de Charente-Maritime.

Le scénario est inspiré de la vie de Michel de Robert de Lafregeyre et de son frère Patrice, qui grandirent dans un bois situé près du quartier de pêcheurs de Châtelaillon-Plage, au sud de La Rochelle, de 1949 à 1956.

Le film, deuxième long métrage d'Olivier Casas, revient, par allers-retours entre passé et présent, sur ces sept années de "liberté extrême" durant lesquelles les enfants, âgés de 5 et 6 ans au début, ont vécu dans une cabane construite au milieu des arbres, se nourrissant de baies, de poissons et de lièvres.

Il s'agit d'une "histoire d'amour entre deux frères" plutôt que d'une "histoire de survie", a nuancé le réalisateur lors d'une avant-première à Bordeaux.

Les deux frères, que leur mère n'est jamais venue récupérer à la colonie de vacances où ils avaient passé l'été 1949, se sont retrouvés livrés à eux-mêmes dans la nature, s'adaptant au froid et au manque de nourriture grâce à leur ingéniosité.

Finalement récupérés par leur mère en 1956, ils vécurent ensuite chez un couple de précepteurs parisiens, avant d'être séparés puis envoyé en pension dans le Nord-Pas-de-Calais pour l'un, scolarisé dans un lycée parisien auprès de sa mère pour l'autre.

Michel de Robert de Lafregeyre, aujourd'hui âgé de 78 ans et incarné par Yvan Attal, a étudié l'architecture et en a fait son métier. Son frère Patrice, joué par Mathieu Kassovitz, devenu directeur d'une clinique en Alsace, s'est suicidé en 1993, à l'âge de 48 ans.

C'est après sa mort que Michel de Robert de Lafregeyre a raconté leur histoire, jusque-là gardée secrète, à ses proches.

Il y a neuf ans, il a répondu aux questions de son ami Olivier Casas, qui a voulu en faire un film. L'ancien architecte, qui ne pensait pas que sa vie se retrouverait ainsi "sur la place publique", a accepté. En hommage à son frère.


L'ambassade d'Italie célèbre les liens florissants avec l'Arabie saoudite à l'occasion de la première journée du "Made in Italy".

L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
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  • L'événement est marqué par l'ouverture d'un nouveau centre de traitement des demandes de visa et d'un nouvel espace d'exposition.
  • L'installation sera utilisée pour promouvoir "la qualité, la variété et la créativité" des produits italiens, a déclaré un fonctionnaire.

RIYADH: The Italian Embassy in Riyadh on Tuesday celebrated the inaugural “Made in Italy Day” with the opening of a new visa application center and exhibition space.

Giuliano Fragnito, the deputy head of the mission, told Arab News the event provided an opportunity to showcase Italian expertise in a variety of fields, including the fashion, design, automotive and space industries.

“Today we are celebrating ‘Made in Italy Day,’ which is a day that celebrates the creativity, innovation and the territories of Italy and Italy’s products,” he said.

The date was chosen to mark the anniversary of the birth of Leonardo da Vinci on April 15, 1452.

Fragnito said the new exhibition space, called Casa Italia, would be used to promote Italy from a “commercial, cultural and scientific point of view,” with the opening event being a celebration of its contribution to the space industry, titled “Italian Space Way.”

L'événement était d'autant plus approprié que l'Italie et l'Arabie saoudite sont des partenaires étroits dans ce secteur, l'Agence spatiale italienne et la Commission spatiale saoudienne ayant signé un accord en 2022 en vue d'une collaboration plus étroite, a-t-il déclaré.

L'objectif plus large des célébrations de mardi était de mettre en lumière les relations croissantes entre l'Italie et le Royaume dans une série de domaines, a déclaré M. Fragnito.

"L'Arabie saoudite est un partenaire clé de l'Italie et les relations bilatérales se développent à un rythme très rapide... d'abord d'un point de vue politique, mais aussi dans les domaines du commerce, de la coopération scientifique, de la coopération universitaire et de la coopération culturelle.

Les exportations italiennes vers l'Arabie saoudite ont augmenté de 20 % l'année dernière et Rome souhaite faire passer les relations entre les deux pays "au niveau supérieur".

"Le marché saoudien est de plus en plus conscient et apprécie la qualité, la variété et la créativité des produits italiens.

"L'Arabie saoudite est un partenaire clé de l'Italie et il est très important de célébrer la Journée du Made in Italy en Arabie saoudite, qui est un marché très important pour les exportations italiennes.

Le nouveau centre de demande de visa, géré conjointement par les sociétés de services technologiques AlmaViva et VFS Global, est situé à la porte 2 du Loclizer Mall à Riyad. Des services similaires sont également disponibles à Jeddah et à Dammam.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


ilmi, le PNU lance un programme d’études muséales

Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
Le programme d’études muséales comprend des cours de microcrédit, de diplôme, de mineure et au choix. (Commission des musées)
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  • Nouveaux cours de microcertification ouverts à tous les diplômés du secondaire et de premier cycle
  • Le programme comprend des cours d’arabe, d’anglais, en personne, à distance, à long et à court terme

RIYAD : Un nouveau programme d’études muséales en Arabie saoudite a ouvert ses portes pour l’inscription, offrant des cours de microcertification et de longue durée.

Il est le résultat d’un partenariat entre ilmi, un centre d’apprentissage des sciences, de la technologie, de la lecture, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques, et l’Université Princess Nourah bint Abdulrahman.

ilmi — qui signifie « mes connaissances » en arabe — est un centre de science et d’innovation qui vise à autonomiser les jeunes en Arabie saoudite.

Une initiative d’ONG philanthropique créée par la princesse Sara bint Mashour bin Abdulaziz, épouse du prince héritier Mohammed bin Salman, ilmi est incubée, soutenue et financée par la Fondation Mohammed bin Salman, Misk, et opère en partenariat avec Mohammed bin Salman Nonprofit City.

Le programme d’études muséales comprend des microdiplômes, des diplômes, des cours mineurs et des cours au choix.

Il est ouvert aux jeunes diplômés du secondaire et de l’université désireux d’obtenir des postes de niveau d’entrée dans les musées, ainsi qu’aux professionnels à la recherche de nouveaux ensembles de compétences et de carrières.

Créé par ilmi et des experts du PNU d’Arabie saoudite et du monde entier, le programme offre un mélange d’apprentissage en ligne et en personne, ainsi que des options de scolarité en arabe et en anglais.

Les cours de microcrédit combineront l’apprentissage en ligne et en personne et sont offerts aux candidats de plus de 18 ans.

Les cours comprennent des études d’impact sur les musées, l’éducation et la sensibilisation aux musées, une introduction aux technologies muséales, les bases de la gestion des musées et l’intégration de la technologie numérique.

Les cours proposés aux étudiants du PNU comprennent une introduction aux musées facultatifs et aux mineurs spécialisés dans les musées et la technologie numérique, la conception d’expositions et le développement de contenu.

Un diplôme de deux ans en gestion de musée sera également disponible pour les étudiants du PNU et les jeunes diplômés du secondaire.

Les inscriptions pour le premier cours en ligne sur les microtitres de compétences commencent ce mois-ci : Principes fondamentaux de la gestion des musées.

Tous les autres cours de microdiplômes auront lieu en mai et juin, avec les programmes de diplôme, mineur et électif commençant en septembre au début de l’année académique 2024/25.

Les diplômés du programme peuvent également postuler pour travailler aux côtés d’experts ilmi alors qu’ils conçoivent et lancent des programmes d’apprentissage uniques et informels à travers le Royaume.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, cliquez ici.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com