Le Cabinet saoudien se réunit en personne pour la première fois en deux ans

Le roi Salmane d'Arabie saoudite préside une réunion hebdomadaire du Conseil des ministres à Riyad. (SPA)
Le roi Salmane d'Arabie saoudite préside une réunion hebdomadaire du Conseil des ministres à Riyad. (SPA)
Le roi Salmane d'Arabie saoudite préside une réunion hebdomadaire du Conseil des ministres à Riyad. (SPA)
Le roi Salmane d'Arabie saoudite préside une réunion hebdomadaire du Conseil des ministres à Riyad. (SPA)
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Publié le Mardi 25 janvier 2022

Le Cabinet saoudien se réunit en personne pour la première fois en deux ans

  • Le Cabinet a réaffirmé sa condamnation des attaques houthies contre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis
  • Il a également discuté des résultats de la récente visite du président sud-coréen dans le Royaume

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a présidé aujourd’hui la réunion du Cabinet du Royaume dans le palais d’Al-Yamamah à Riyad.  

Le Conseil des ministres a été informé du message écrit envoyé au roi par le président du Soudan du Sud,  Salva Kiir Mayardit, concernant les relations bilatérales et les moyens de les  développer. 

Il a abordé les résultats des réunions et des entretiens entre le Royaume et de nombreux pays. Ces réunions visaient à renforcer les liens, ainsi que la coopération bilatérale et multilatérale. Elles ont eu pour objectif de porter les relations vers de nouveaux horizons, de renforcer la coordination sur les questions internationales et de contribuer à consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité dans la région et dans le monde. 

Le Conseil des ministres a également discuté des résultats de la récente visite du président sud-coréen dans le Royaume et de ses entretiens avec le prince héritier, Mohammed ben Salmane, au cours desquels les deux hommes ont examiné les relations bilatérales et les moyens de les renforcer. Ils ont ensuite évoqué les derniers développements régionaux et internationaux, et les efforts qui avaient été déployés par les deux pays. Lors de la visite, le Conseil a par ailleurs été informé des différents accords conclus dans divers domaines. 

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Le ministre des Médias par intérim, Majed al-Qasabi, a déclaré à l’Agence de presse officielle saoudienne (SPA) que le Conseil a discuté des développements dans divers domaines et a réaffirmé sa condamnation des attaques houthies contre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) ou contre des navires en mer Rouge afin de déstabiliser la sécurité et la stabilité de la région. 

Le Cabinet a souligné l’urgence pour la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l'ONU, d'agir contre la milice houthie en mettant fin à ses agressions contre la paix et la sécurité mondiales. 

M. al-Qasabi a ajouté que le Cabinet a examiné les conclusions des représentants des pays occidentaux et des pays arabes du Golfe après leur réunion à Riyad où ils ont fait le point sur les efforts conjoints pour soutenir la stabilité et la prospérité du Soudan. 

Le Conseil des ministres a approuvé des projets d’accords avec le Pakistan sur le transfert de prisonniers et la lutte contre la criminalité, ainsi qu’un mémorandum d’entente sur la lutte contre le trafic de drogue. Il a également autorisé le ministre de l’Intérieur, ou son représentant, à négocier avec d’autres pays concernant la coopération contre des crimes similaires. 

Il a chargé le ministre du Tourisme de se concerter avec la Jamaïque au sujet d’un projet de protocole d’accord dans le domaine du tourisme. Un accord de coopération entre le ministère saoudien du Tourisme et l’Organisation mondiale du tourisme visant à développer les capacités humaines grâce à l’apprentissage en ligne a aussi été approuvé. 

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Un protocole d'accord entre le Royaume et le Koweït pour une coopération visant à encourager les investissements directs a également été approuvé lors de la réunion, ainsi qu’un projet de déclaration d’intention entre le ministère saoudien des Finances et le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni. Il a autorisé le ministre des Finances du Royaume, ou son représentant, à négocier avec les Britanniques à cet égard. 

Le Conseil a autorisé le président du conseil d’administration de l’Autorité saoudienne de sécurité des aliments et des médicaments à discuter d’un projet de mémorandum de coopération entre le Royaume et la Malaisie sur la reconnaissance mutuelle des certificats halal pour les produits locaux. Il a enfin approuvé les nominations et les promotions d’employés dans plusieurs ministères et agences d’État. 

La présence en personne du roi à la réunion témoigne du retour à la vie normale en Arabie saoudite malgré la pandémie. Elle coïncide également avec le retour de millions d’élèves dans les écoles. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


L'Algérie justifie le refoulement d'un journaliste par l'hostilité de Jeune Afrique

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
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  • Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc
  • Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France

ALGER: L’Algérie met en cause les "positions hostiles" de l'hebdomadaire Jeune Afrique afin de justifier le refoulement d'un de ses journalistes à son arrivée à l'aéroport d'Alger, selon les déclarations du ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab.

"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a déclaré jeudi le ministre algérien.

M. Laagab a assuré que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable".

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc, le rival régional de l'Algérie.

"La question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées", a affirmé le ministre.

Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France.

Farid Alilat, établi depuis 2004 en France où il dispose d'une carte de séjour, se rendait pourtant régulièrement en Algérie.

Selon lui, les policiers l'ont interrogé notamment sur ses écrits, sur la ligne éditoriale de son journal, sur l'objet de son voyage, et sur les opposants algériens à l'étranger et ont fouillé ses deux téléphones et son ordinateur.

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné, dans un message sur X, une "expulsion sans justification" et dénoncé "une entrave inacceptable à la liberté de la presse".


Syrie: 20 combattants pro-gouvernement tués dans deux attaques de l'EI

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
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  • Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas
  • "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal"

BEYROUTH: Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas, a annoncé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs", selon cette ONG basée en Grande-Bretagne et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie. "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal", a ajouté l'OSDH.


L'Autorité palestinienne fustige le veto américain à l'ONU

L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
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  • Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU
  • Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions

RAMALLAH: L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre".

"Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes représente une agression flagrante contre le droit international et un encouragement à la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple (...) qui poussent encore davantage la région au bord du gouffre", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué.

Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU, ont ajouté les services de M. Abbas en remerciant les Etats ayant voté en faveur de l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU.

"Le monde est uni derrière les valeurs de vérité, de justice, de liberté et de paix que représente la cause palestinienne", a fait valoir l'Autorité palestinienne, qui siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions.