Pourquoi Trump s'affaiblit

L'ancien président américain Donald Trump (Photo, AFP).
L'ancien président américain Donald Trump (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 14 août 2022

Pourquoi Trump s'affaiblit

  • En insistant sur le fait qu'il avait été escroqué de la victoire, Trump s'est transformé en roi en exil
  • À en juger par les premiers sondages primaires, la stratégie DeSantis fonctionne aux dépens de la stratégie Trump.

Dans la quête de Donald Trump pour maintenir sa domination sur le Parti républicain, sa prétention d'avoir été privé de la victoire en 2020 a été un talisman crucial, lui conférant des pouvoirs refusés aux précédents candidats à la présidentielle vaincus.

En insistant sur le fait que la victoire lui a été volée, Trump s'est transformé en roi en exil plutôt qu'en perdant - un Arthur trahi par les Mordreds de son propre parti, attendant dans l'Avalon de Mar-a-Lago pour que sa prophétie se réalise. Revenir. Comme pour de nombreuses formes d'éclat trumpien sombre, cependant, l'ancien président n'a pas exactement le contrôle conscient de cette stratégie. Il est intuitif plutôt que calculateur, et il semble trop investi dans sa vanité - la justesse absolue de sa campagne "Stop the Steal" - pour moduler quand elle commence à récolter des rendements décroissants.

Alors que DeSantis se vend comme le fléau du libéralisme, l'ancien président se vend surtout comme le fléau de Brian Kemp, Liz Cheney et Mike Pence. À en juger par les premiers sondages primaires, la stratégie DeSantis fonctionne aux dépens de la stratégie Trump. Le gouverneur est effectivement lié à l'ancien président dans les récents sondages du New Hampshire et du Michigan, et le conduit facilement en Floride – qui est l'État d'origine de DeSantis, oui, mais maintenant aussi celui de Trump.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Assemblées FMI-BM : À Washington, Nadia Fettah met en avant les réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi

Nadia Fettah.
Nadia Fettah.
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  • La ministre a notamment évoqué les avancées significatives réalisées en matière de généralisation de la protection sociale,
  • Mme Fettah a, par ailleurs, évoqué la stratégie industrielle du Maroc, notamment dans le secteur de l’automobile

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a mis en avant, jeudi à Washington, l’agenda des réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI. «Notre pays est engagé dans un programme de réformes solide grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la faveur d’un nouveau modèle de développement et une convergence des politiques publiques», a indiqué Mme Fettah lors d’une table ronde ministérielle organisée par le Groupe de la Banque mondiale, dans le cadre de ses réunions de printemps avec le Fonds monétaire international (FMI).

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Macron est à nouveau aux commandes du dossier libanais

Macron reçoit Mikati (Dalati et Nahra)
Macron reçoit Mikati (Dalati et Nahra)
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  • Le président français Emmanuel Macron a recommencé à s'intéresser personnellement et directement à la question libanaise,
  • Un scénario possible serait que l'Union européenne fournisse une aide pour couvrir les dépenses supportées par les pays hôtes.

Le président français Emmanuel Macron a recommencé à s'intéresser personnellement et directement à la question libanaise, malgré les nombreuses déceptions auxquelles ses efforts ont été confrontés au Liban depuis 2020, avec les deux attentats dans les ports et les deux visites successives qu'il a effectuées au Liban, pour tenter de mettez-le sur la voie de la reprise politique et économique. Il a ensuite laissé le dossier sous la garde de son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Jean-Yves Le Drian, après quoi il a été transféré à Catherine Colonna, à qui il a confié le portefeuille du ministère des Affaires étrangères au début de son deuxième mandat. terme, avant que le portefeuille susmentionné ne soit transféré à Stéphane Ségournet, qui était son conseiller politique et chef de son groupe de parti « Renaissance » au Parlement européen. Entre ceci et cela, la Cellule diplomatique de l'Elysée, composée de son conseiller, l'ambassadeur Emmanuel Beaune, et de son conseiller pour les affaires du Moyen-Orient et du monde arabe, Patrick Durrell, et en partenariat avec Bernard Aimé, ancien ambassadeur au Liban et directeur du renseignement extérieur jusqu'à il y a quelques mois, c'était l'organisme en charge du dossier libanais, y compris les élections présidentielles. 

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Conférence de Bandung : 69 ans après, l’Algérie prolonge le combat diplomatique

Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents. (Photo, El Watan)
Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents. (Photo, El Watan)
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  • La Conférence de Bandung s’est vite fixée un cap, en plaçant la décolonisation des peuples, le non-alignement, la non-ingérence, la coexistence pacifique et le développement économique comme principaux axes de son action
  • La question algérienne s’en est sortie victorieuse dans la mesure où cinq mois plus tard, soit en septembre 1955, cette dernière a été inscrite pour la première fois à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies

Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents et posé les jalons d’une nouvelle diplomatie en faveur de la paix, de la justice et contre l’exclusion des valeurs et des idéaux défendus ardemment par l’Algérie, qui œuvre à faire avancer la paix dans le monde.

Tenue sur l’île de Java en Indonésie, en présence des dirigeants de 29 pays nouvellement indépendants (23 d’Asie et 6 d’Afrique) et plusieurs délégations, dont la délégation algérienne conduite par les membres du FLN Hocine Aït Ahmed et M’hammed Yazid, la Conférence de Bandung s’est vite fixée un cap, en plaçant la décolonisation des peuples, le non-alignement, la non-ingérence, la coexistence pacifique et le développement économique comme principaux axes de son action. 

Ces idéaux ardemment portés et défendus par les leaders historiques de cette époque, dont le président indonésien Sukarno, le Premier ministre indien Nehru, le Premier ministre chinois Zhou Enlai et l’Egyptien Abdel Nasser, furent rapidement concrétisés. En effet, pas moins de 31 pays africains croupissant depuis de longue date sous le joug colonial ont pu accéder, en l’espace de quelques années, à leur indépendance, tandis que 12 autres pays appartenant aux deux continents ont été admis aux Nations unies en tant que membres à part entière. 

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