Les députés libanais s’accrochent à l'approche de la date limite pour l'élection du nouveau président

Une urne pour l'élection présidentielle est placée sur une table au Parlement dans la capitale libanaise, Beyrouth, mercredi. Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a demandé que le Parlement se réunisse aujourd’hui pour élire un président en remplacement de Michel Aoun dont le mandat expire le 31 octobre. (AFP)
Une urne pour l'élection présidentielle est placée sur une table au Parlement dans la capitale libanaise, Beyrouth, mercredi. Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a demandé que le Parlement se réunisse aujourd’hui pour élire un président en remplacement de Michel Aoun dont le mandat expire le 31 octobre. (AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 29 septembre 2022

Les députés libanais s’accrochent à l'approche de la date limite pour l'élection du nouveau président

  • L'annonce de Nabih Berri intervient quelques semaines avant que Michel Aoun ne quitte ses fonctions
  • Le Parlement libanais, qui compte cent vingt-huit députés, est composé de deux blocs principaux après les élections qui ont eu lieu plus tôt cette année

BEYROUTH: Le président du Parlement libanais convoque une session aujourd’hui pour élire un nouveau président, malgré l’impasse politique due à une chambre divisée qui ne parvient pas à s'entendre sur un candidat.

L'annonce de Nabih Berri intervient quelques semaines avant que Michel Aoun ne quitte ses fonctions, alors que les blocs parlementaires rivaux refusent de nommer ou même de discuter de la personne qui devrait le remplacer.

Le Parlement libanais, qui compte cent vingt-huit députés, est composé de deux blocs principaux après les élections qui ont eu lieu plus tôt cette année: L'Alliance du 8 mars, alliée du Hezbollah, avec soixante députés, et son opposant, l'Alliance du 14 mars, avec trente-huit députés.

Le Parlement compte également trente indépendants et réformateurs, ce qui signifie qu'aucun bloc ne jouit d'une majorité absolue. Par conséquent, le nouveau président doit bénéficier du soutien de tous les partis.

Ali Darwich, un ancien député, déclare que l'annonce de M. Berri, dont le Mouvement Amal fait partie de l’Alliance du 8 mars, a pour but «de demander des comptes à tout le monde».

Il précise : «Nous espérons que la session aboutira à l'élection d'un président, mais le spectacle de demain révélera qu'un accord sur l'identité du nouveau président n'a pas encore été trouvé.»

Les consultations entre les blocs parlementaires se sont intensifiées depuis l'annonce de Nabih Berri, des sources suggérant que nombreux sont ceux qui ont accepté d'assister à la session.

Melhem Khalaf, membre du bloc d'opposition des Forces du changement (treize membres), déclare que M. Berri a «rempli son devoir constitutionnel en exhortant les députés à assumer leurs responsabilités et à éviter un vide présidentiel» et «en tant que réformateurs, nous serons les premiers à y assister».

Son alliance n'a cependant pas désigné de candidat. En revanche, elle a publié une série de critères pour le remplacement de M. Aoun: «Un vrai Libanais, un sauveur choisi en dehors du système corrompu qui a contribué à la destruction du pays.»

En vertu de la Constitution, qui répartit le pouvoir entre les religions du pays, tout Libanais maronite peut se présenter à la présidence.

Les candidats les plus en vue sont généralement les chefs des partis chrétiens, comme l'ancien député Sleiman Frangié, chef du Mouvement Marada et allié du régime syrien; Gebran Bassil, chef du Courant patriotique libre (CPL) et allié du Hezbollah, et le chef du Parti des forces libanaises, Samir Geagea. Toutefois, aucun ne bénéficie du soutien de la majorité au Parlement.

Parmi les noms qui auraient reçu un certain soutien mercredi figurent l'ambassadeur du Liban au Vatican depuis 2018, Farid Elias al-Khazen; l'ancien député Salah Honein; Michel Moawad, le fils de l'ancien président René Moawad, et l'indépendant Neamat Ifram, député et homme d'affaires précédemment affilié au CPL.

Parmi les autres candidatures figurent Damianos Kattar et Jihad Azour, tous deux anciens ministres des Finances; le banquier Samir Assaf; Ziad Baroud et Marwan Charbel, tous deux anciens ministres de l'Intérieur.

Le président libanais est élu au scrutin secret. Les candidats doivent obtenir une majorité des deux tiers des cent vingt-huit députés au premier tour de scrutin pour être élus.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Short Url
  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Short Url
  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Short Url
  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com