Un jeu télévisé iranien sur «l’espionnage», «dégoûtant» et «cruel»

Un clip vidéo de l'émission de quiz sur l'histoire et l'actualité de « Rokhdad », diffusé sur le réseau Ofogh nouvellement lancé, montre que les candidats sont invités à identifier les personnes arrêtées parce qu'elles sont soupçonnées d'espionnage en Iran. (Capture d'écran)
Un clip vidéo de l'émission de quiz sur l'histoire et l'actualité de « Rokhdad », diffusé sur le réseau Ofogh nouvellement lancé, montre que les candidats sont invités à identifier les personnes arrêtées parce qu'elles sont soupçonnées d'espionnage en Iran. (Capture d'écran)
Short Url
Publié le Samedi 14 novembre 2020

Un jeu télévisé iranien sur «l’espionnage», «dégoûtant» et «cruel»

  • « Un exemple concret de la façon dont la République islamique utilise des instruments de cultures pop en créant des scènes bizarres et kafkaïennes »
  • Un clip vidéo de l'émission de jeu «Rokhdad» sur l’histoire et l’actualité montre que les candidats sont invités à identifier les personnes arrêtées parce qu’elles sont soupçonnées d’espionnage en Iran

LONDRES: Un quiz de la télévision d'État iranienne a été durement critiqué pour avoir utilisé des images de la femme britannique emprisonnée Nazanin Zaghari-Ratcliffe dans une affaire d'espionnage.

Un clip vidéo du programme de quiz sur l'histoire et l'actualité « Rokhdad », qui est diffusé sur le réseau Ofogh récemment lancé, montre que les candidats sont invités à identifier les personnes arrêtées parce qu'elles sont soupçonnées d'espionnage en Iran.

Les images ont été découvertes et partagées par le journaliste persan de la BBC Parham Ghobadi et sont depuis devenues virales, a rapporté l'Independent.

Au cours du récent épisode, l'animateur de l'émission a demandé: « Quel espion (le Premier ministre britannique) Boris Johnson a-t-il demandé à être libéré lors d'une réunion avec le président iranien? » pendant que les concurrents visionnent un écran avec plusieurs visages dessus.

L'un des concurrents a mal répondu avec « Jason Rezaian », se référant à une photo d'un journaliste du Washington Post emprisonné pendant 18 mois pour espionnage lors d’un procès à huis clos critiqué par plusieurs observateurs internationaux.

« Faux. Nazanin Zaghari », a répondu l'animateur.

Zaghari-Ratcliffe, une binationale (britannique et iranienne), est une employée de Reuters qui a été emprisonné en Iran pendant cinq ans pour espionnage, une accusation réfutée par les groupes de défense des droits de l'homme et le gouvernement britannique.

Les utilisateurs des réseaux sociaux ont réagi avec colère au clip « Rokhdad », qualifiant l'utilisation de la photo de la mère de 42 ans de « dégoûtante », « cruelle » et « répugnante ».

Les autres personnes présumées être des espions et photographiés pour la question du quiz étaient le Libanais, résident américain Nizar Zakka, qui a été libéré en 2019 après quatre ans de prison, et le diplomate canado-iranien Abdolrasoul Dorri-Esfahani, qui faisait partie de l'équipe de négociation pour le Plan d'action global conjoint (PAGC), et qui a été également emprisonné en 2017 pour divulgation de secrets iraniens pendant les négociations.

Amir Toumaj, un expert et analyste sur l'Iran, a qualifié le clip « d'un exemple concret de la façon dont la République islamique utilise des instruments de cultures pop en créant des scènes bizarres et kafkaïennes ».

Zaghari-Ratcliffe a récemment fait le récit de son premier interrogatoire en 2016.

Elle a révélé avoir été menacée de se faire enlever sa fille. Ses interrogateurs ont même affirmé que son mari, Richard Ratcliffe, était un espion et lui ont donné de fausses informations concernant sa libération.

Après son arrestation initiale et son interrogatoire, Zaghari-Ratcliffe a été envoyée à la tristement célèbre prison d’Evin à Téhéran.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade d'Italie célèbre les liens florissants avec l'Arabie saoudite à l'occasion de la première journée du "Made in Italy".

L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
L'ambassade d'Italie a inauguré un nouveau centre de demande de visa et un espace d'exposition à l'occasion de la Journée du Made in Italy. (Photo AN Abdulrahman AlNajim)
Short Url
  • L'événement est marqué par l'ouverture d'un nouveau centre de traitement des demandes de visa et d'un nouvel espace d'exposition.
  • L'installation sera utilisée pour promouvoir "la qualité, la variété et la créativité" des produits italiens, a déclaré un fonctionnaire.

RIYADH: The Italian Embassy in Riyadh on Tuesday celebrated the inaugural “Made in Italy Day” with the opening of a new visa application center and exhibition space.

Giuliano Fragnito, the deputy head of the mission, told Arab News the event provided an opportunity to showcase Italian expertise in a variety of fields, including the fashion, design, automotive and space industries.

“Today we are celebrating ‘Made in Italy Day,’ which is a day that celebrates the creativity, innovation and the territories of Italy and Italy’s products,” he said.

The date was chosen to mark the anniversary of the birth of Leonardo da Vinci on April 15, 1452.

Fragnito said the new exhibition space, called Casa Italia, would be used to promote Italy from a “commercial, cultural and scientific point of view,” with the opening event being a celebration of its contribution to the space industry, titled “Italian Space Way.”

L'événement était d'autant plus approprié que l'Italie et l'Arabie saoudite sont des partenaires étroits dans ce secteur, l'Agence spatiale italienne et la Commission spatiale saoudienne ayant signé un accord en 2022 en vue d'une collaboration plus étroite, a-t-il déclaré.

L'objectif plus large des célébrations de mardi était de mettre en lumière les relations croissantes entre l'Italie et le Royaume dans une série de domaines, a déclaré M. Fragnito.

"L'Arabie saoudite est un partenaire clé de l'Italie et les relations bilatérales se développent à un rythme très rapide... d'abord d'un point de vue politique, mais aussi dans les domaines du commerce, de la coopération scientifique, de la coopération universitaire et de la coopération culturelle.

Les exportations italiennes vers l'Arabie saoudite ont augmenté de 20 % l'année dernière et Rome souhaite faire passer les relations entre les deux pays "au niveau supérieur".

"Le marché saoudien est de plus en plus conscient et apprécie la qualité, la variété et la créativité des produits italiens.

"L'Arabie saoudite est un partenaire clé de l'Italie et il est très important de célébrer la Journée du Made in Italy en Arabie saoudite, qui est un marché très important pour les exportations italiennes.

Le nouveau centre de demande de visa, géré conjointement par les sociétés de services technologiques AlmaViva et VFS Global, est situé à la porte 2 du Loclizer Mall à Riyad. Des services similaires sont également disponibles à Jeddah et à Dammam.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Algérie justifie le refoulement d'un journaliste par l'hostilité de Jeune Afrique

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Short Url
  • Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc
  • Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France

ALGER: L’Algérie met en cause les "positions hostiles" de l'hebdomadaire Jeune Afrique afin de justifier le refoulement d'un de ses journalistes à son arrivée à l'aéroport d'Alger, selon les déclarations du ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab.

"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a déclaré jeudi le ministre algérien.

M. Laagab a assuré que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable".

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc, le rival régional de l'Algérie.

"La question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées", a affirmé le ministre.

Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France.

Farid Alilat, établi depuis 2004 en France où il dispose d'une carte de séjour, se rendait pourtant régulièrement en Algérie.

Selon lui, les policiers l'ont interrogé notamment sur ses écrits, sur la ligne éditoriale de son journal, sur l'objet de son voyage, et sur les opposants algériens à l'étranger et ont fouillé ses deux téléphones et son ordinateur.

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné, dans un message sur X, une "expulsion sans justification" et dénoncé "une entrave inacceptable à la liberté de la presse".


Syrie: 20 combattants pro-gouvernement tués dans deux attaques de l'EI

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
Short Url
  • Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas
  • "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal"

BEYROUTH: Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas, a annoncé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs", selon cette ONG basée en Grande-Bretagne et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie. "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal", a ajouté l'OSDH.