Emmanuel Macron face à l'obstruction institutionnelle au Liban

Le président français Emmanuel Macron (à gauche) rencontre le président libanais Michel Aoun au palais présidentiel de Baabda, à l'est de la capitale libanaise Beyrouth, le 1er septembre 2020. (AFP / POOL / GONZALO FUENTES)
Le président français Emmanuel Macron (à gauche) rencontre le président libanais Michel Aoun au palais présidentiel de Baabda, à l'est de la capitale libanaise Beyrouth, le 1er septembre 2020. (AFP / POOL / GONZALO FUENTES)
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Publié le Vendredi 23 décembre 2022

Emmanuel Macron face à l'obstruction institutionnelle au Liban

  • Le président Emmanuel Macron paraît hésiter à agir, lui qui avait montré son activisme et son sens de l’initiative après la catastrophe du port de Beyrouth, en août 2020
  • À Paris, on n’hésite pas à rappeler qu’Emmanuel Macron «est le seul leader qui suit encore le dossier libanais», un sujet «qui lui tient à cœur»

PARIS: Alors que le Parlement s’est trouvé dans l’incapacité d’élire un nouveau président au cours de dix sessions parlementaires qui se sont tenues depuis le 31 octobre dernier, tout indique que la vacance présidentielle au Liban va se prolonger.
Cette situation est due à la composition d’un Parlement sans majorité et à une volonté de blocage de la part du Hezbollah et du bloc de Gebran Bassil (le Courant patriotique libre, fondé par Michel Aoun).

Face à l’obstruction institutionnelle au Liban, le président français multiplie les contacts et coordonne son action avec les États-Unis, l’Arabie saoudite et, évidemment, avec l’UE pour chercher une percée concrète.

Khattar Abou Diab

L’intérêt international pour le pays du Cèdre semble limité et il n’apparaît guère comme la potion magique qui permettra de sortir de l’impasse. Dans ce contexte, le président français, Emmanuel Macron, paraît hésiter à agir, lui qui avait montré son activisme et son sens de l’initiative après la catastrophe du port de Beyrouth, en août 2020. Néanmoins, face à l’obstruction institutionnelle au Liban, le président français multiplie les contacts et coordonne son action avec les États-Unis, l’Arabie saoudite et, évidemment, avec l’Union européenne (UE) pour chercher une percée concrète.

Toutefois, toute sortie de crise proposée par la France ou par d’autres acteurs nécessite l’adhésion de parties libanaises concernées et l’élaboration d’un compromis valable, ce qui ne semble pas le cas à court terme.
 
Macron coordinateur du suivi extérieur de la crise libanaise
Bien que la guerre en Ukraine accapare l’agenda international et l’action extérieure de la France, la question libanaise demeure l’une des priorités de Paris, qui craint l’effondrement de l’État dans un pays en pleine érosion économique, sans président depuis le 1er novembre, et dirigé par un gouvernement démissionnaire. Pour cela, lors de tout exercice diplomatique multilatéral, Macron joue l’instigateur pour parler du pays du Cèdre.

Le 20 décembre, lors d’un sommet régional en Jordanie initié par la France (la 2e édition de la Conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat), le chef de la diplomatie française, Catherine Colonna, a appelé les dirigeants libanais à «assumer leurs responsabilités pour faciliter l'élection rapide d'un nouveau président au Liban et la formation d'un gouvernement de plein exercice, apte à mener les réformes dont le Liban a un cruel besoin».

Le président Macron a intensifié ses contacts avec les autres pays influents dans ce dossier, dont les États-Unis et l’Arabie saoudite, afin que le Liban se dote d’un nouveau chef d’État. Rappelons que le 21 septembre dernier, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, les ministres des Affaires étrangères des États-Unis, de la France et de l’Arabie saoudite ont adopté une déclaration conjointe dans laquelle les trois pays dressent une feuille de route.

Ses axes principaux sont les suivants:
- Nécessité de tenir l’élection en temps utile conformément à la Constitution et d’élire un président capable de fédérer le peuple libanais ainsi que de travailler avec les acteurs régionaux et internationaux pour surmonter la crise actuelle;

- Formation d’un gouvernement qui soit en mesure de mener à bien les réformes structurelles et économiques urgentes pour résoudre les crises politique et économique; en particulier, mise en route des réformes nécessaires pour parvenir à un accord avec le Fonds monétaire international;

- Nécessité pour le gouvernement libanais d’appliquer les dispositions des résolutions 1559, 1701, 1680 et 2650 du Conseil de sécurité des nations unies et de respecter fermement l’accord de Taëf.

Cependant, l’obstruction interne et l’insuffisante attention extérieure font perdurer le statu quo. Selon une source diplomatique française figure parmi les suggestions de Paris la nécessité d’un délai précis pour parvenir à un règlement politique qui comprend l'élection d'un président, la formation d'un gouvernement ainsi que le rattachement à un plan économique et social afin d’empêcher le Liban de s'effondrer.

L’introuvable issue au marasme libanais
On constate en observant la situation actuelle que la question libanaise, souffrant du schisme interne et de l’impact nuisible de l’emprise de l’axe iranien (par le biais du Hezbollah), manque de maturité et de mécanismes pour favoriser une coopération internationale et régionale efficace qui aide à mettre fin au vide constitutionnel.

Les efforts vont s’accentuer, car la détérioration socio-économique pourrait conduire non seulement à plus d’affaiblissement de l’État, mais à un chaos incontrôlable.

 

Khattar Abou Diab

Malgré cet état des lieux, la présidence française ne lâche pas prise. Elle souhaite dynamiser un processus et inciter d’autres acteurs à travailler ensemble et à user de leurs moyens pour faire pression sur les acteurs internes et régionaux responsables du blocage. À partir du Nouvel An, les efforts vont s’accentuer, car la détérioration socio-économique pourrait conduire non seulement à plus d’affaiblissement de l’État, mais à un chaos incontrôlable.

À Paris, on n’hésite pas à rappeler qu’Emmanuel Macron «est le seul leader qui suit encore le dossier libanais», un sujet «qui lui tient à cœur». En août dernier, deux ans après avoir lancé une ambitieuse initiative politique mise en échec par les dures réalités libanaises et le contexte régional, Emmanuel Macron affichait sa détermination et promettait de «ne jamais se résigner ni laisser le Liban s’effondrer».

Cependant, tout semble bloqué au point que l’ambassadeur d’Égypte à Beyrouth, Yasser Alaoui, estime que «cette vacance à la tête de l’État est indigne du peuple libanais». Il ajoute que «cette échéance doit passer de la phase de négociations officieuses à la phase de pourparlers directs et sérieux entre les composantes du Parlement». Cet appel, comme d’autres, n’aboutit pas à une percée significative. De même, les appels du patriarche maronite, Bechara Rahi, pour «l’internationalisation de la question libanaise» ne trouvent aucun écho favorable.

Une source diplomatique européenne observe que les Libanais se font des illusions en misant sur les effets positifs de l’accord de délimitation des frontières maritimes avec Israël. Cette même source dénonce aussi le fait que le Liban compte sur une solution qui viendrait exclusivement de l’extérieur sans que soit entrepris le moindre effort pour dégager un minimum d’entente au sein du pays.

Ce contexte pousse la diplomatie française à poursuivre inlassablement ses efforts en faisant miroiter la carte de possibles sanctions américaines et européennes contre les personnes et les instances impliquées dans le blocage. Tout cela pour espérer dénouer enfin le nœud gordien de l’obstruction libanaise.


Aya Nakamura aux JO? Pas "quand on a été condamné pour violences", tacle Bardella

Un manifestant appose un autocollant "Madame Le Pen, la France n'est pas humiliée par les Noirs, elle est humiliée par les racistes" sur le siège du Rassemblement national (RN) lors d'un rassemblement organisé par l'association française SOS Racisme à Paris, le 24 mars 2024, en soutien à Aya Nakamura(AFP)
Un manifestant appose un autocollant "Madame Le Pen, la France n'est pas humiliée par les Noirs, elle est humiliée par les racistes" sur le siège du Rassemblement national (RN) lors d'un rassemblement organisé par l'association française SOS Racisme à Paris, le 24 mars 2024, en soutien à Aya Nakamura(AFP)
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  • La star de la R'n'B-pop Aya Nakamura et son ex-conjoint, Vladimir Boudnikoff, ont été respectivement condamnés le 23 février à 10.000 et 5.000 euros d'amende pour des violences sur conjoint datant d'août 2022 par le tribunal correctionnel de Bobigny
  • La star de la R'n'B-pop Aya Nakamura et son ex-conjoint, Vladimir Boudnikoff, ont été respectivement condamnés le 23 février à 10.000 et 5.000 euros d'amende pour des violences sur conjoint datant d'août 2022 par le tribunal correctionnel de Bobigny

PARIS : "Quand on a été condamné pour violences conjugales, on ne peut pas représenter la France", a estimé mercredi le patron du RN Jordan Bardella pour contester le projet de faire chanter Aya Nakamura lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.

La star de la R'n'B-pop Aya Nakamura et son ex-conjoint, Vladimir Boudnikoff, ont été respectivement condamnés le 23 février à 10.000 et 5.000 euros d'amende pour des violences sur conjoint datant d'août 2022 par le tribunal correctionnel de Bobigny. Mme Nakamura n'a pas interjeté appel.

Le nom de la chanteuse revient avec insistance pour participer à la cérémonie d'ouverture des JO, notamment pour interpréter une chanson d'Edith Piaf, au grand dam de l'extrême droite et de l'ultra droite, qui fustigent cette idée.

"Ce n'est pas un beau symbole, honnêtement, c'est une provocation supplémentaire d'Emmanuel Macron qui doit tous les matins se lever en disant +Tiens, comment est-ce que je vais réussir à humilier le peuple français?+", avait notamment déclaré Marine Le Pen la semaine dernière sur France Inter.

Jordan Bardella, tête de liste aux européennes, a pour sa part considéré mercredi sur France 5 que, "quand on a été condamné pour violences conjugales, on ne peut pas représenter la France dans un événement sportif qui nécessite l'unité, l'apaisement et le rassemblement", en précisant qu'il s'agissait de sa "conviction personnelle".

"Je pense qu'on aurait peut-être pu, au regard de la vie des Français, choisir un artiste plus consensuel", a ajouté le président du Rassemblement national, en faisant valoir un sondage Odoxa réalisé il y a quinze jours dans lequel seules 35% des personnes interrogées considéraient que la participation de la chanteuse aux JO était une "bonne idée" (une "mauvaise idée" pour 63%), bien que 64% des sondés reconnaissaient qu'il s'agissait d'une artiste "populaire".

Chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, la star franco malienne née à Bamako il y a 28 ans qui avait grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a connu un premier succès planétaire avec son tube "Djadja" en 2018.

Aya Nakamura qui a sorti l'an passé son quatrième disque, "DNK", joue depuis dans la cour des très grands: elle a livré fin 2022 un show interactif dans "Fortnite", blockbuster du jeu vidéo friand de ce genre de collaborations, un type de passerelles réservé aux mégastars mondiales comme le rappeur américain Travis Scott ou la vedette brésilienne du foot Neymar.


JO-2024: les restaurateurs parisiens défendent leurs terrasses estivales

Les Français ont repris le chemin des cafés et préparé les visites tant attendues dans les cinémas et les musées, alors que le pays a assoupli ses restrictions pour revenir à la semi-normalité après plus de six mois de restrictions imposées par la loi Covid-19 à Paris, le 19 mai 2021 (AFP)
Les Français ont repris le chemin des cafés et préparé les visites tant attendues dans les cinémas et les musées, alors que le pays a assoupli ses restrictions pour revenir à la semi-normalité après plus de six mois de restrictions imposées par la loi Covid-19 à Paris, le 19 mai 2021 (AFP)
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  • 86% des Parisiens interrogés se déclarent attachés aux terrasses et 92% considèrent qu'elles constituent "un atout important pour le rayonnement de Paris".
  • la semaine dernière, trois associations de riverains ont dénoncé un "mépris de la santé des riverains", claquant la porte du Conseil de la nuit, une instance de concertation qui accompagne la mairie dans sa régulation du secteur.

PARIS : Le syndicat patronal des indépendants de l'hôtellerie-restauration en Ile-de-France a défendu mercredi l'attachement des Parisiens aux terrasses, alors que des associations de riverains s'élèvent contre l'extension des horaires d'ouverture des terrasses estivales pendant les JO.

Selon un sondage de l'Ifop commandé par le GHR-Paris Ile-de-France, 86% des Parisiens interrogés se déclarent attachés aux terrasses et 92% considèrent qu'elles constituent "un atout important pour le rayonnement de Paris".

"Pour les Parisiens, la terrasse est bien un élément du patrimoine touristique", a commenté Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, qui présentait les résultats de ce sondage mené début mars auprès d’un échantillon représentatif de 1.001 personnes majeures habitant à Paris.

"On en a eu assez de subir les foudres des associations de riverains sans avoir de données chiffrées, donc nous avons commandé ce sondage pour objectiver le débat", a expliqué Pascal Mousset, président du GHR Paris/IDF.

Les terrasses estivales de la capitale ont été réglementées en 2021 après la crise sanitaire du Covid-19, pendant laquelle les bars parisiens pouvaient étendre leur terrasse sur les trottoirs ou places de stationnement sur simple déclaration afin de compenser les pertes liées au confinement.

Elles ouvriront du 1er avril à fin octobre avec une autorisation jusqu'à 22h, étendue à minuit par la mairie de Paris à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques, pour une période courant du 1er juillet au 8 septembre.

Si les professionnels du GHR se sont montrés satisfaits de cette extension des horaires d'ouverture, la semaine dernière, trois associations de riverains ont dénoncé un "mépris de la santé des riverains", claquant la porte du Conseil de la nuit, une instance de concertation qui accompagne la mairie dans sa régulation du secteur.

"Paris doit continuer à lutter contre son image de ville-musée en même temps qu’elle fait face à quelques associations de riverains vocales mais peu nombreuses, sur les nuisances nocturnes", rétorque le GHR francilien.

"Aujourd'hui les terrasses estivales font partie du paysage, il y a eu très peu de verbalisation", assure M. Mousset, indiquant avoir identifié "quelques rues problématiques".

Si l'extension à minuit se passe bien cet été, le GHR souhaiterait qu'elle soit pérennisée, jugeant que la fermeture à 22 heures est compliquée, particulièrement pour les restaurateurs.

Sur les 15.000 débits de boisson de la capitale, seuls 3.000 bénéficient d'une autorisation pour une terrasse estivale, selon la mairie.

Les terrasses historiques, qui préexistaient au covid, peuvent rester ouvertes jusqu'à 2 heures du matin.


Le patronat satisfait des engagements sur les impôts, prudent sur l'assurance-chômage

Le président du Mouvement patronal des entreprises de France (MEDEF) Patrick Martin (Photo, AFP).
Le président du Mouvement patronal des entreprises de France (MEDEF) Patrick Martin (Photo, AFP).
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  • La CPME, deuxième organisation patronale, a également jugé positive la volonté de ne pas augmenter les impôts
  • «Lorsque la France compte plus de trois millions de demandeurs d’emploi indemnisés et que, dans le même temps, les chefs d’entreprise ont le plus grand mal à recruter, il est indispensable d’agir pour favoriser le retour à l’emploi»

PARIS: Le patronat s'est montré satisfait jeudi de l'engagement du Premier ministre Gabriel Attal de ne pas augmenter les impôts sur les entreprises, tout en soulignant que c'est aux partenaires sociaux d'élaborer les contours d'une future réforme de l'assurance-chômage.

Le président du Medef a "bien entendu" la "ligne rouge" de M. Attal, mercredi soir sur TF1, de ne pas augmenter les impôts sur les entreprises, "parmi les plus taxées au monde et qui créent les emplois", a souligné Patrick Martin dans un communiqué.

"C’est aussi notre ligne rouge et nous serons vigilants à ce qu’elle ne soit pas franchie", a-t-il insisté.

M. Martin, à la tête de la première organisation représentative du patronat, a souligné que "les partenaires sociaux s'empareront, le moment venu, d'un projet de nouvelle réforme de l'assurance-chômage", ainsi que l'a souhaité le Premier ministre.

"Cette réforme est envisageable", a-t-il concédé, sans réagir directement aux mesures que semble souhaiter M. Attal, "mais l’objectif de plein emploi que nous partageons" sera d'abord atteint "si l’activité économique retrouve un niveau satisfaisant".

La CPME, deuxième organisation patronale, a également jugé "positive" la volonté de ne pas augmenter les impôts, et espéré que serait tenu l'engagement de supprimer complètement l'impôt de production CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, NDLR) d'ici la fin du quinquennat.

3 millions de demandeurs d’emploi indemnisés

"Lorsque la France compte plus de trois millions de demandeurs d’emploi indemnisés et que, dans le même temps, les chefs d’entreprise ont le plus grand mal à recruter, il est indispensable d’agir pour favoriser le retour à l’emploi", poursuit la CPME.

Mais elle souligne également que c'est aux partenaires sociaux de "prendre les mesures qui s’imposent". Même si, a concédé sur Sud Radio son président François Asselin, "quand bien même nous arrivons à signer un accord, l'Etat reprendra la main pour mettre en place les curseurs qu'il a en tête".

La CPME est "favorable à ce que l’on revienne sur la durée minimale d’affiliation pour bénéficier de l’indemnisation" - actuellement six mois de travail au cours des deux dernières années - mais "ne souhaite pas diminuer le montant" de celle-ci.

M. Asselin s'est en revanche dit favorable à l'abaissement envisagé, de 18 à douze mois, de la durée d'indemnisation, car après une perte d'emploi, "il faut raccrocher le plus rapidement possible au marché du travail", selon lui.

M. Asselin a critiqué l'idée de M. Attal d'instaurer la semaine de travail en quatre jours. "Je veux rester le garant de l'organisation de mon entreprise", a-t-il dit.

La CPME déplore que M. Attal n'ait pas évoqué la dette publique ou "la réforme de l'action publique" et des effectifs de fonctionnaires, mercredi. "Ne se préoccuper que des seules dépenses des régimes sociaux ne suffira pas" à rétablir les finances publiques, estime-t-elle.

Marc Sanchez enfin, secrétaire général du SDI (Syndicat des indépendants et des TPE), qui représente 25.000 très petites entreprises, a estimé aussi que ces petits patrons étaient "soulagés" par la confirmation qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts.

"Pour autant, combler les déficits par le plein emploi relève de la méthode Coué déjà à l’œuvre depuis plusieurs mois", a-t-il relevé dans un communiqué.

Selon lui, les TPE "sont loin d’être en capacité de recruter en masse dans un contexte économique dégradé sans changement drastique du poids des charges qui pèsent sur les salaires".

Pour le SDI, il faut une "remise à plat d’un système structurellement défaillant", solution "qui nécessite du courage politique", selon lui.