Israël condamne un chef du Djihad islamique en Cisjordanie à 22 mois de prison

Des partisans palestiniens du Djihad islamique organisent un rassemblement à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza (Photo, AFP).
Des partisans palestiniens du Djihad islamique organisent un rassemblement à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza (Photo, AFP).
Pendant trois jours en août, les affrontements avaient causé la mort de 49 Palestiniens, dont 12 membres du Djihad islamique (Photo, Reuters).
Pendant trois jours en août, les affrontements avaient causé la mort de 49 Palestiniens, dont 12 membres du Djihad islamique (Photo, Reuters).
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Publié le Mercredi 22 février 2023

Israël condamne un chef du Djihad islamique en Cisjordanie à 22 mois de prison

  • «Selon l'acte d'inculpation, Bassam al-Saadi a agi avec d'autres suspects pour promouvoir des actions de l'organisation terroriste»
  • L'armée n'a indiqué ni la durée de la peine avec sursis, ni le montant de l'amende.

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mardi avoir condamné Bassam al-Saadi, un responsable du groupe palestinien armé Djihad islamique en Cisjordanie occupée, à 22 mois de prison ferme.

"Bassam al-Saadi a été condamné dans le cadre d'un accord sur le plaidoyer (...) il a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs, d'incitation à la haine et d'usurpation d'identité", a déclaré l'armée dans un communiqué.

"Selon l'acte d'inculpation, Bassam al-Saadi a agi avec d'autres suspects pour promouvoir des actions de l'organisation terroriste du Djihad islamique", a précisé l'armée, annonçant que l'homme avait été "condamné à 22 mois de prison, ainsi qu'à une peine avec sursis et à une amende."

L'armée n'a indiqué ni la durée de la peine avec sursis, ni le montant de l'amende.

Ce chef de la section du Djihad islamique à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, avait été arrêté le 1er août 2022 par Israël et inculpé par un tribunal militaire israélien pour soutien et transfert de fonds à une organisation "terroriste".

Son arrestation avait été suivie de menaces du Djihad islamique qui avait annoncé la "mobilisation générale" de ses combattants.

Israël avait répliqué en menant une offensive "préventive" contre le groupe armé dans la bande de Gaza, un territoire palestinien sous blocus israélien.

Pendant trois jours en août, les affrontements avaient causé la mort de 49 Palestiniens, dont 12 membres du Djihad islamique selon le mouvement, et au moins 19 enfants, d'après l'ONU.

Environ 200 roquettes avaient été tirées par le Djihad islamique en direction d'Israël, faisant trois blessés.

Les autorités israéliennes avaient par ailleurs affirmé que certains Palestiniens tués auraient péri à cause de tirs de roquettes ratés du Djihad islamique vers Israël, tombées dans la bande de Gaza.

Un accord de trêve avait été négocié par l'Égypte.


L'Algérie justifie le refoulement d'un journaliste par l'hostilité de Jeune Afrique

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc. (AFP).
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  • Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc
  • Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France

ALGER: L’Algérie met en cause les "positions hostiles" de l'hebdomadaire Jeune Afrique afin de justifier le refoulement d'un de ses journalistes à son arrivée à l'aéroport d'Alger, selon les déclarations du ministre algérien de la Communication Mohamed Laagab.

"Farid Alilat est un citoyen algérien, mais en même temps il est journaliste dans un magazine indésirable, et lorsque ce média profite de sa nationalité algérienne et s'immisce de manière sournoise dans l'exercice du travail journalistique, cela est inacceptable", a déclaré jeudi le ministre algérien.

M. Laagab a assuré que "séparer les deux est difficile, mais en tant qu'algérien, il est le bienvenu. Il exerce un travail journalistique pour son média, qui a choisit de prendre des positions hostiles à l'Algérie et ceci est intolérable".

Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les médias officiels algériens qui accusent l'hebdomadaire, dont de nombreuses éditions ont été censurées ces dernières années dans le pays, d'être biaisé en faveur du Maroc, le rival régional de l'Algérie.

"La question ne le concerne pas en tant que citoyen algérien, mais plutôt le magazine Jeune Afrique où il exerce, qui a adopté des positions éditoriales hostiles à l'égard de l'Algérie. Ce média publie tantôt des informations incorrectes tantôt des informations exagérées", a affirmé le ministre.

Farid Alilat a expliqué dans une publication postée dimanche soir sur sa page Facebook qu'il avait été retenu pendant onze heures dans les locaux de la police à l'aéroport d'Alger avant d'être expulsé vers la France.

Farid Alilat, établi depuis 2004 en France où il dispose d'une carte de séjour, se rendait pourtant régulièrement en Algérie.

Selon lui, les policiers l'ont interrogé notamment sur ses écrits, sur la ligne éditoriale de son journal, sur l'objet de son voyage, et sur les opposants algériens à l'étranger et ont fouillé ses deux téléphones et son ordinateur.

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a condamné, dans un message sur X, une "expulsion sans justification" et dénoncé "une entrave inacceptable à la liberté de la presse".


Syrie: 20 combattants pro-gouvernement tués dans deux attaques de l'EI

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs". Photo d'illustration. (AFP).
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  • Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas
  • "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal"

BEYROUTH: Le groupe Etat islamique a tué 20 soldats et combattants des forces pro-gouvernementales syriens au cours de deux attaques dans des zones contrôlées par Damas, a annoncé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Seize soldats de l'armée régulière et combattants des forces pro-gouvernementales sont morts dans l'attaque par l'EI d'un autocar militaire dans l'est de la province de Homs", selon cette ONG basée en Grande-Bretagne et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie. "Quatre soldats syriens sont morts dans une autre attaque de l'EI contre une base près d'Albukamal", a ajouté l'OSDH.


L'Autorité palestinienne fustige le veto américain à l'ONU

L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre". (AFP).
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  • Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU
  • Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions

RAMALLAH: L'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a fustigé jeudi le veto américain à l'adhésion des Palestiniens aux Nations unies, y voyant une "agression flagrante" qui pousse le Moyen-Orient "au bord du gouffre".

"Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes représente une agression flagrante contre le droit international et un encouragement à la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple (...) qui poussent encore davantage la région au bord du gouffre", a déclaré le bureau de M. Abbas dans un communiqué.

Ce veto "révèle les contradictions de la politique américaine, qui prétend, d'une part, soutenir la solution à deux États (une Palestine indépendante aux côtés d'Israël, ndlr), mais de l'autre empêche la mise en oeuvre de cette solution" à l'ONU, ont ajouté les services de M. Abbas en remerciant les Etats ayant voté en faveur de l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à l'ONU.

"Le monde est uni derrière les valeurs de vérité, de justice, de liberté et de paix que représente la cause palestinienne", a fait valoir l'Autorité palestinienne, qui siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Le projet de résolution présenté par l'Algérie, qui "recommande à l'Assemblée générale que l'Etat de Palestine soit admis comme membre des Nations unies", a recueilli jeudi 12 votes pour, 1 contre et 2 abstentions.