Avec l’ouverture du marché, l’Algérie découvre à ses dépens bien des aspects insoupçonnés. L’accord d’association avec l’Union européenne fixe amplement la mesure d’une telle conséquence surprenante.
Le ministre de l’Industrie vient de dévoiler les grandes lignes du nouveau plan du gouvernement pour le secteur. Il s’agit ainsi principalement d’engager, encore une fois, dans un premier temps la restructuration du secteur public avant d’entamer la seconde partie qui consiste donc à introduire en Bourse certaines entreprises.
La nouveauté serait bien sûr de vouloir rendre éligibles à l’introduction en Bourse des entités qui n’affichent pas de bons résultats, contrairement à ce qui se fait actuellement et tel que prévu en tout cas par la législation régissant la Bourse d’Alger. Aux dernières nouvelles, le gouvernement comme les responsables de la Bourse sont favorables à un tel projet et ont d’ores et déjà avancé qu’ils étaient prêts à s’aligner sur cet objectif en faisant jouer le principe de la dérogation.
Si cette condition entre en vigueur, les entreprises n’auront plus à justifier d’un bilan excédentaire pour être admises en Bourse, car la dérogation leur suffit pour accepter dans ce marché des entités déficitaires. Alors à quoi aura servi la restructuration ? Il est un peu prématuré pour répondre à cette question.
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