La diaspora marocaine toujours privée de représentation politique au Maroc

Les supporters du Maroc lors de la Coupe du Monde Russie 2018 au stade de Saint-Pétersbourg à Saint-Pétersbourg le 15 juin 2018 (Photo, AFP)
Les supporters du Maroc lors de la Coupe du Monde Russie 2018 au stade de Saint-Pétersbourg à Saint-Pétersbourg le 15 juin 2018 (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 06 mars 2021

La diaspora marocaine toujours privée de représentation politique au Maroc

  • Au jour d’aujourd’hui, les Marocains du monde dont on estime le nombre à la louche à près de cinq millions d’âmes, soit 15% de la population, ne participent pas à élire
  • Le Maroc peut compter sur ses enfants pour faire briller son étoile, renforcer son influence, solidifier sa soft power, indispensables aujourd’hui pour l’existence, l’influence  et le leadership d’une nation

C’est un serpent de mer dont on évoque avec une passion militante les rayures et les couleurs à chaque occasion. C’est une revendication métronome qui refait tout le temps surface sans avoir réellement disparu du débat politique. C’est une rubrique obligatoire du débat sur la diaspora marocaine  à l’étranger qu’on tait par impuissance ou qu’on gratte  par conviction. Il s’agit de l’éternelle question de la représentation politique de cette diaspora au sein des institutions représentatives du modèle démocratique marocain. 

Au jour d’aujourd’hui, les Marocains du monde dont on estime le nombre à la louche à près de cinq millions d’âmes, soit 15% de la population, ne participent pas à élire, de là où ils se trouvent leurs représentants au sein du parlement ou de ses instituions représentatives. S’ils veulent voter, ils doivent se déplacer au Maroc, justifier d’une résidence, bref gommer leur situation d’immigrés. Ou utiliser le sytème de procuration dénoncé par beaucoup comme réservé à des citoyens de seconde zone. Idem pour avoir un mandat politique. S’ils veulent se faire élire, ils doivent réintégrer physiquement la géographie nationale. 

En cause et malgré de nombreuses incitations dont la plus incontestable fut la constitution de 2011,  le modèle politique marocain a fait jusqu’à  présent l’économie d’un mécanisme de représentation. Dans tous ses ressorts, la diaspora est restée dans l’angle mort. Parfois comme un sujet tabou. Comme suspendue à un agenda reporté en permanence. 

Et pourtant les arguments qui militent pour l’octroi de la représentation politique à cette diaspora ne manquent pas. A commencer par leurs participations structurelles à l’essor de l’économie marocaine. L’argent envoyé par la diaspora est une des fondations presque vitales de l’économie marocaine qu’il soit sous forme de transferts réguliers ou d’investissements ponctuels.

Il y a ensuite le rôle joué par cette communauté dont les talents et les compétences se sont distingués sous tous les cieux. Le Maroc peut compter sur ses enfants pour faire briller son étoile, renforcer son influence, solidifier sa soft power, indispensables aujourd’hui pour l’existence, l’influence  et le leadership d’une nation aussi ambitieuse à imprimer sa marque et à creuser son sillon comme le Royaume du Maroc.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Wydad Casablanca : Abdelmajid Bernaki succède à Said Naciri

Abdelmajid Bernaki, nouveau président du WAC. (Photo, X)
Abdelmajid Bernaki, nouveau président du WAC. (Photo, X)
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  • Son élection a lieu sur la base 81 votes pour et 3 abstentions
  • «Nous entamons un nouveau chapitre dans l'histoire du club. J'espère que nous allons mettre de côté les divergences pour pouvoir relever les grands défis qui nous attendent.»

Abdelmajid Bernaki, qui occupait la direction du Wydad Casablanca par intérim, est désormais le président officiel du club. Son élection a lieu sur la base 81 votes pour et 3 abstentions. Le nouveau bureau directeur du club casablancais est composé de 12 membres : Abdessadek Mourchid, Hicham El Mellakh, Kamal Lahlou, Mustapha Mellouki, Nabil Lahlou, Saad Drieb, Brahim Laassri, Mohamed Idrissi, Abdellah Bennani, Mouhcine Benssouda et El Kassri Mohamed Adil.

"Nous entamons un nouveau chapitre dans l'histoire du club. J'espère que nous allons mettre de côté les divergences pour pouvoir relever les grands défis qui nous attendent. La porte est ouverte pour accueillir de nouveaux adhérents dès demain au sein de notre grande famille. Tout wydadi portant un projet au profit du club est le bienvenu", a déclaré le nouveau patron des Rouges.

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Plusieurs pays se disent prêts à reconnaître l’État palestinien : L’autodétermination, après la paix à Gaza…

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  • A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine est en train de faire son chemin
  • Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer

A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Gaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.

Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer sur la scène internationale pour élever le niveau des revendications entourant la question palestinienne.

Ce front diplomatique gagne de plus en plus de terrain à la faveur de l’élan de sympathie auquel l’on assiste à l’échelle mondiale envers les Palestiniens.

Un peu partout, en effet, les sociétés civiles et les opinions publiques, y compris dans les capitales occidentales, montent au créneau pour dénoncer les crimes de masse perpétrés chaque jour contre la population civile de Gaza, et dont la preuve la plus irréfutable est le massacre de plus de 13 000 enfants et adolescents depuis le 7 octobre, selon les chiffres de l’Unicef.

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Après plusieurs jours de fermeture du Passage de Ras Jédir : Le conflit armé interlibyen se prolonge

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  • Une question qui revient, tel un leitmotiv, ces derniers jours : qu’est-ce qui se passe à la frontière tuniso-libyenne ?
  • Le trafic à travers le passage de Ras Jedir est à l’arrêt depuis plus de quatre jours avec des passagers et des cargaisons de marchandises totalement bloqués

Une question qui revient, tel un leitmotiv, ces derniers jours : qu’est-ce qui se passe à la frontière tuniso-libyenne ? Le trafic à travers le passage de Ras Jedir est à l’arrêt depuis plus de quatre jours avec des passagers et des cargaisons de marchandises totalement bloqués.

Les causes de ce blocage, sont pourtant connues cette fois-ci. Dans ce cas de figure, la partie tunisienne ne peut intervenir pour un retour à la normale. C’est un conflit interlibyen qui est à l’origine de la situation actuelle.

A l’origine, un conflit a éclaté entre l’Autorité centrale, en l’occurrence le gouvernement d’Abdelhamid Dbaibah, et les notables de la commune de Zouara et leurs milices armées.

D’un côté, le pouvoir central a affirmé haut et fort que la situation financière est très bonne et que le gouvernement est homogène, d’où son ferme attachement à montrer que la situation est totalement maîtrisée et sous contrôle sur l’ensemble du territoire ainsi que sur l’appareil sécuritaire et les administrations.

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