L’hypocrisie parlementaire !

Une session au Parlement, Tunis. (Photo, AFP)
Une session au Parlement, Tunis. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 07 mai 2021

L’hypocrisie parlementaire !

  • Finalement, c’est une réponse claire et ferme de la part de la large alliance politique autour du gouvernement au rejet de Kaïs Saïed de la ratification du projet de loi sur la Cour constitutionnelle
  • Après 7 ans de retard, on s’est rendu compte, tout à coup, que le temps presse et qu’il faut aller au-delà de la loi pour sauver les meubles

Plus de 141 députés ont voté en faveur de la modification de la loi relative à la Cour constitutionnelle en deuxième lecture après examen par le Président de la République. Finalement, c’est une réponse claire et ferme de la part de la large alliance politique autour du gouvernement (où figurent non seulement Ennahdha, Qalb Tounès et Al Karama, mais aussi Tahya Tounès et la Réforme nationale) au rejet de Kaïs Saïed de la ratification du projet de loi sur la Cour constitutionnelle.

Un rêve devenu chimère, tellement le temps a passé sans que ce projet voie le jour. Après des tractations en tous genres, finalement une majorité s’est imposée deux fois pour pousser à créer cette instance capitale afin de réguler le système politique et trancher les différends et amalgames entre les trois pouvoirs. Après 7 ans de retard et après que les deux partis au pouvoir en 2014, Nida et Ennahdha, ont tout mijoté pour enterrer la création de la Cour constitutionnelle, on s’est rendu compte, tout à coup, que le temps presse et qu’il faut aller au-delà de la loi (le délai autorisé a été dépassé depuis longtemps et les textes sont clairs et ne supportent pas les acrobaties des experts en droit constitutionnel) pour sauver les meubles. Ce vote « réfléchi » et discipliné n’est pas, à notre avis, un signe de maturité politique, mais au contraire, une tentative de s’ériger contre la position intransigeante du Président de République.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Assemblées FMI-BM : À Washington, Nadia Fettah met en avant les réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi

Nadia Fettah.
Nadia Fettah.
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  • La ministre a notamment évoqué les avancées significatives réalisées en matière de généralisation de la protection sociale,
  • Mme Fettah a, par ailleurs, évoqué la stratégie industrielle du Maroc, notamment dans le secteur de l’automobile

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, a mis en avant, jeudi à Washington, l’agenda des réformes engagées au Maroc sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI. «Notre pays est engagé dans un programme de réformes solide grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la faveur d’un nouveau modèle de développement et une convergence des politiques publiques», a indiqué Mme Fettah lors d’une table ronde ministérielle organisée par le Groupe de la Banque mondiale, dans le cadre de ses réunions de printemps avec le Fonds monétaire international (FMI).

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Macron est à nouveau aux commandes du dossier libanais

Macron reçoit Mikati (Dalati et Nahra)
Macron reçoit Mikati (Dalati et Nahra)
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  • Le président français Emmanuel Macron a recommencé à s'intéresser personnellement et directement à la question libanaise,
  • Un scénario possible serait que l'Union européenne fournisse une aide pour couvrir les dépenses supportées par les pays hôtes.

Le président français Emmanuel Macron a recommencé à s'intéresser personnellement et directement à la question libanaise, malgré les nombreuses déceptions auxquelles ses efforts ont été confrontés au Liban depuis 2020, avec les deux attentats dans les ports et les deux visites successives qu'il a effectuées au Liban, pour tenter de mettez-le sur la voie de la reprise politique et économique. Il a ensuite laissé le dossier sous la garde de son ministre des Affaires étrangères de l'époque, Jean-Yves Le Drian, après quoi il a été transféré à Catherine Colonna, à qui il a confié le portefeuille du ministère des Affaires étrangères au début de son deuxième mandat. terme, avant que le portefeuille susmentionné ne soit transféré à Stéphane Ségournet, qui était son conseiller politique et chef de son groupe de parti « Renaissance » au Parlement européen. Entre ceci et cela, la Cellule diplomatique de l'Elysée, composée de son conseiller, l'ambassadeur Emmanuel Beaune, et de son conseiller pour les affaires du Moyen-Orient et du monde arabe, Patrick Durrell, et en partenariat avec Bernard Aimé, ancien ambassadeur au Liban et directeur du renseignement extérieur jusqu'à il y a quelques mois, c'était l'organisme en charge du dossier libanais, y compris les élections présidentielles. 

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Conférence de Bandung : 69 ans après, l’Algérie prolonge le combat diplomatique

Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents. (Photo, El Watan)
Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents. (Photo, El Watan)
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  • La Conférence de Bandung s’est vite fixée un cap, en plaçant la décolonisation des peuples, le non-alignement, la non-ingérence, la coexistence pacifique et le développement économique comme principaux axes de son action
  • La question algérienne s’en est sortie victorieuse dans la mesure où cinq mois plus tard, soit en septembre 1955, cette dernière a été inscrite pour la première fois à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies

Les peuples afro-asiatiques commémorent jeudi le 69e anniversaire de la Conférence de Bandung (18-24 avril 1955), qui avait boosté les mouvements de libération dans leurs continents et posé les jalons d’une nouvelle diplomatie en faveur de la paix, de la justice et contre l’exclusion des valeurs et des idéaux défendus ardemment par l’Algérie, qui œuvre à faire avancer la paix dans le monde.

Tenue sur l’île de Java en Indonésie, en présence des dirigeants de 29 pays nouvellement indépendants (23 d’Asie et 6 d’Afrique) et plusieurs délégations, dont la délégation algérienne conduite par les membres du FLN Hocine Aït Ahmed et M’hammed Yazid, la Conférence de Bandung s’est vite fixée un cap, en plaçant la décolonisation des peuples, le non-alignement, la non-ingérence, la coexistence pacifique et le développement économique comme principaux axes de son action. 

Ces idéaux ardemment portés et défendus par les leaders historiques de cette époque, dont le président indonésien Sukarno, le Premier ministre indien Nehru, le Premier ministre chinois Zhou Enlai et l’Egyptien Abdel Nasser, furent rapidement concrétisés. En effet, pas moins de 31 pays africains croupissant depuis de longue date sous le joug colonial ont pu accéder, en l’espace de quelques années, à leur indépendance, tandis que 12 autres pays appartenant aux deux continents ont été admis aux Nations unies en tant que membres à part entière. 

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