Attaques houthies contre les cibles civiles: des «crimes de guerre» pour l’OCI

Les terroristes houthis, soutenus par l'Iran, ciblent délibérément les populations civiles au Yémen et en Arabie saoudite, d’après la Coalition arabe qui appuie le gouvernement légitime du Yémen. (Photo, Archives)
Les terroristes houthis, soutenus par l'Iran, ciblent délibérément les populations civiles au Yémen et en Arabie saoudite, d’après la Coalition arabe qui appuie le gouvernement légitime du Yémen. (Photo, Archives)
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Publié le Vendredi 14 mai 2021

Attaques houthies contre les cibles civiles: des «crimes de guerre» pour l’OCI

  • «L'Iran et ses milices satellites ciblent les civils parce qu'ils veulent des victimes civiles»
  • «Nous considérons les attaques incessantes de missiles balistiques et de drones sur les civils et les biens civils comme un crime de guerre»

DJEDDAH: L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a fermement condamné jeudi «l'action lâche et hostile» des milices terroristes des Houthis au Yémen, et qui ont lancé huit drones et trois missiles balistiques sur des cibles civiles dans le Royaume plus tôt dans la journée.

La coalition arabe, qui combat les Houthis en guise de soutenir le gouvernement internationalement reconnu du Yémen, a annoncé avoir intercepté et détruit les drones et les missiles avant qu'ils n'atteignent leurs cibles.

Le secrétaire général de l'OCI, Yousef Al-Othaimeen, a félicité les forces de la coalition pour leur vigilance et leur professionnalisme face à l'attaque des Houthis, qui a eu lieu le jour de la fête musulmane de l'Aïd Al-Fitr, qui marque la fin du ramadan.

«Nous considérons les attaques incessantes de missiles balistiques et de drones sur les civils et les biens civils comme un crime de guerre, en plus de bafouer les lois, les coutumes et les accords internationaux», affirme-t-il.

Al-Othaimeen a également réaffirmé la solidarité de l’OCI avec le Royaume, et son appui de toutes les mesures prises par les autorités saoudiennes afin de dissuader les Houthis et protéger les civils.

Hamdan Al-Shehri, analyste politique et spécialiste des relations internationales, rappelle à Arab News que la journée «de l'Aïd Al-Fitr est particulièrement spéciale pour les musulmans, (…) qui sont également préoccupés par les événements en Palestine.

«Nous entendons toujours l'Iran proférer des menaces. Mais au lieu de se tenir aux côtés de la Palestine, il cible La Mecque, Médine et le Royaume. C’est une indication de l’inutilité des Houthis et de l’ampleur du vice au sein de Téhéran, en plus de son appui constant (aux milices yéménites)».

«Comme nous pouvons le constater, de tels actes sont toujours dirigés contre des civils. L'Iran et (ses milices satellites) ciblent les civils parce qu'ils veulent des victimes civiles», assure Al-Shehri qui ajoute : «Ce sont des crimes de guerre. La communauté mondiale devrait prendre des mesures, particulièrement au sujet des centaines de missiles balistiques et de drones. Le monde ne fait que regarder». 

L'OCI a annoncé aussi la tenue d’une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de ses pays membres, à la demande de l'Arabie saoudite, afin de discuter de la situation à Jérusalem et à Gaza et la poursuite des attaques israéliennes sur les territoires palestiniens, et qui se sont intensifiées depuis lundi.

Les troupes israéliennes se massaient jeudi à la frontière de Gaza. Parallèlement, le Hamas a ciblé Israël avec des attaques à la roquette. Les hostilités de plus en plus intenses ont suscité l'inquiétude internationale et provoqué des affrontements entre Juifs et Arabes en Israël.

Au milieu de craintes croissantes de voir la violence dégénérer en une véritable guerre, les États-Unis ont annoncé mercredi qu'ils vont dépêcher un envoyé, Hady Amr, dans la région.
 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com