Le mannequin libano-australien, Kahawaty distribue des repas aux travailleurs migrants pendant le ramadan

Jessica Kahawaty distribue des repas aux travailleurs migrants pendant le ramadan. (Instagram)
Jessica Kahawaty distribue des repas aux travailleurs migrants pendant le ramadan. (Instagram)
Short Url
Publié le Mercredi 27 avril 2022

Le mannequin libano-australien, Kahawaty distribue des repas aux travailleurs migrants pendant le ramadan

  • Jessica Kahawaty a indiqué sur ses comptes de réseaux sociaux qu’elle a pu récolter en une journée près de neuf cents kilogrammes de denrées pour les travailleurs migrants de Dubaï
  • Elle est une fervente défenseuse de plusieurs causes humanitaires et elle travaille notamment avec l’Unicef et le Haut-Commissariat des nations unies pour les réfugiés

DUBAÏ: Outre le fait de se réunir avec ses proches, de se livrer à une réflexion spirituelle et de jeûner du lever au coucher du soleil, le ramadan est une période de bonté et de générosité envers les personnes dans le besoin.

Jessica Kahawaty, mannequin et entrepreneuse libano-australienne, travaille avec des bénévoles pour distribuer des repas dans les camps de travail, une forme de logement pour les travailleurs migrants de Dubaï, pendant la saison sainte.

Jessica Kahawaty a indiqué sur ses comptes de réseaux sociaux qu’elle a pu récolter en une journée près de neuf cents kilogrammes de denrées pour les travailleurs de Dubaï.

«Je remercie sincèrement tous ceux qui sont venus. Le pouvoir des réseaux sociaux et du rassemblement des gens est formidable. Je serai toujours reconnaissante pour ce don qui me permet d’atteindre les gens et je promets de toujours l’utiliser pour le bien des autres», écrit-elle sur Instagram, faisant référence aux personnes et aux entreprises qui ont fait des dons.

La publication comprenait une série d’images montrant la jeune femme de 32 ans et sa mère à l’intérieur d’un camion rempli de denrées, ainsi que des bénévoles de tous âges distribuant des repas aux personnes dans le besoin.

Cette initiative caritative intervient deux semaines après que Jessica Kahawaty a annoncé que Mama Rita, l’entreprise alimentaire qu’elle a fondée avec sa mère, avait également fait don de repas à des travailleurs migrants.

Sur Instagram, elle a publié une série de photos sur lesquelles on la voit distribuer des repas.
«Aujourd’hui, Mama Rita a distribué deux cents repas à ceux qui en ont le plus besoin. La charité ne se fait pas toujours en faveur d’un pays étranger ou d’une grande cause, mais en faveur d’un voisin. Je vous invite à vous rendre dans le camp de travail le plus proche de chez vous, à Dubaï, et à penser, en ce ramadan, à ceux qui n’ont pas la possibilité de manger l’iftar. La dure vérité est que ces deux cents repas, en plus des autres dons, n’ont pas suffi et que de nombreuses personnes se sont retrouvées sans repas», commente-t-elle dans la légende de sa publication.

Jessica Kahawaty est une fervente défenseuse de plusieurs causes humanitaires et elle travaille notamment avec le Fonds des nations unies pour l'enfance (Unicef) et le Haut-Commissariat des nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Il y a moins d’un an, le mannequin a lancé une collecte de fonds en ligne pour réunir cent mille dollars (1 dollar = 0,95 euro) afin d’améliorer les conditions de vie des familles libanaises défavorisées qui luttent contre la pénurie croissante de carburant, de matériel médical et de denrées alimentaires dans le pays.

Auparavant, elle s’est associée à l’Unicef pour visiter le camp de réfugiés d’Azraq, en Jordanie, près de la frontière avec la Syrie. Elle a aussi rencontré des femmes et des enfants dans le camp de réfugiés de Zaatari, également en Jordanie, afin d’aider les enfants touchés par la crise syrienne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Les premiers Saudi Fashion Awards récompensent les créateurs locaux et internationaux

Tima Abid a remporté le prix très convoité Designer of the Year. (Photo AN/Huda Bashatah)
Tima Abid a remporté le prix très convoité Designer of the Year. (Photo AN/Huda Bashatah)
Short Url
  • Plusieurs marques saoudiennes étaient nommées pour les prix, notamment Dracaena Cinnabari, Yousef Akbar et Atelier Hekayat
  • Le jury comprenait des dirigeants et managers du groupe Chalhoub, de Mytheresa, de LVMH et du magazine Hia

RIYAD: La créatrice saoudienne Tima Abid a remporté le prix très convoité Designer of the Year, lors du Sommet mondial de la mode et des Fashion Awards organisés conjointement par le Women’s Wear Daily à Riyad jeudi soir.

L’événement a été organisé par la King Abdullah Financial District Development and Management Co. Les premiers Fashion Awards du pays ont été présentés par le groupe Chalhoub.

Img
Le Fashion Stylist Award a été remporté par Al-Anoud al-Suwailem. (Photo AN/Huda Bashatah)

Les deux événements ont rendu hommage à des créateurs et des entreprises des secteurs de la mode, de la beauté et de la vente au détail.

Le Sustainability Award a été décerné à Chaldene, une marque respectueuse de l’environnement appartenant à des Saoudiennes. Le Fashion Stylist Award a été remporté par Al-Anoud al-Suwailem et le Fashion Photography Award par Norah al-Amri.

Img
L’International Brand of the Year Award a été décerné à Loro Piana. (Photo AN/Huda Bashatah)

La marque de streetwear 1886 a remporté le Menswear Award et Kaf by Kaf a remporté le Womenswear Award. Le Bridal Brand Prize a été remporté par Dar al-Hanouf et Yataghan a reçu le Jewelry Brand Award.

L’International Brand of the Year Award a été attribué à Loro Piana et l’International Designer of the Year Award à Norma Kamali.

Img
Les deux événements ont rendu hommage à des créateurs et des entreprises des secteurs de la mode, de la beauté et de la vente au détail. (Photo AN/Huda Bashatah)

Plusieurs marques saoudiennes étaient nommées pour les prix, notamment Dracaena Cinnabari, Yousef Akbar et Atelier Hekayat.

La chanteuse saoudienne Loulwa a ravi le public avec sa performance lors du repas de gala.

Img
L’événement était organisé par la King Abdullah Financial District Development and Management Co. (Photo AN/Huda Bashatah)

Burak Cakmak, PDG de la Commission de la mode; James Fallon, rédacteur en chef du Fairchild Media Group et des représentants du groupe Chalhoub ont remis les prix.

Le jury comprenait des dirigeants et managers du groupe Chalhoub, de Mytheresa, de LVMH et du magazine Hia.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«L’avenir de la mode est ici», affirme la designer américaine Norma Kamali lors du Sommet mondial de la mode de WWD, à Riyad

La célèbre créatrice Norma Kamali partage avec le public son expérience en tant qu'entrepreneuse dans l’industrie de la mode. (Arab News)
La célèbre créatrice Norma Kamali partage avec le public son expérience en tant qu'entrepreneuse dans l’industrie de la mode. (Arab News)
Short Url
  • L’événement a proposé, tout au long de la journée, divers ateliers et conférences qui portaient sur différentes thématiques, comme l'entrée sur le marché saoudien et la durabilité
  • Les Fashion Awards ont célébré les réalisations des designers saoudiens lors d'une cérémonie

RIYAD: Riyad a accueilli jeudi le Sommet mondial de la mode, le Women’s Wear Daily (WWD), dans le quartier financier du roi Abdallah. Parmi les principaux intervenants figurait la créatrice de mode américaine Norma Kamali. 

L’événement a proposé, tout au long de la journée, divers ateliers et conférences qui portaient sur différentes thématiques, comme l'entrée sur le marché saoudien et la durabilité.  

Organisé en partenariat avec la Commission saoudienne de la mode et la Société de développement et de gestion du quartier financier du roi Abdallah, il a notamment vu Norma Kamali échanger avec le public au sujet de son expérience en tant qu'entrepreneuse dans l’industrie de la mode.  

Kamali, qui a lancé son entreprise en 1967, est célèbre pour ses pièces emblématiques telles que le manteau de sac de couchage, prisé par les célébrités, la sneaker à talons hauts et la collection «Parachute». 

Lors de sa conférence, au cours de l'après-midi, la créatrice a souligné que l'industrie de la mode saoudienne se situait à un tournant. 

«L'Arabie saoudite est l'un des pays les plus innovants et avant-gardistes dans le domaine de la mode. Les jeunes créateurs saoudiens connaissent leur patrimoine et bénéficient du soutien ainsi que des avancées technologiques», a-t-elle confié. 

«Je conseille vivement aux créateurs de saisir pleinement cette opportunité et de ne pas la laisser passer, car c'est votre moment et je suis convaincue que l'avenir de la mode est déjà là», a-t-elle ajouté. 

Elle a également évoqué l'importance de l'intelligence artificielle (IA) pour l'industrie de la mode. 

«Je souhaite vivre jusqu'à 120 ans, mais lorsque mon temps viendra, mon équipe aura hérité d’un grand nombre de conseils et d'astuces issus de mon utilisation de l'IA. C'est un outil passionnant et extrêmement enrichissant», a-t-elle souligné. 

Kamali a reçu le prix du Designer international de l'année du WWD lors du Sommet mondial de la mode. 

Plus tard dans la soirée, les Fashion Awards ont célébré les réalisations des designers saoudiens lors d'une cérémonie. Parmi les nombreuses distinctions, celle du Designer de l'année a récompensé un créateur dont le travail a eu un impact notable sur l'industrie de la mode. 

«Nous sommes ravis de voir l'industrie de la mode en Arabie saoudite, actuellement en plein essor, recevoir une reconnaissance mondiale. Accueillir pour la première fois dans notre région le Sommet mondial de la mode annuel du WWD, au cœur même de Riyad, constitue une opportunité passionnante», a lancé Burak Cakmak, PDG de la Commission saoudienne de la mode. 

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur  Arabnews.com 


Un membre de Radiohead rejette l’accusation d’«artwashing du génocide»

Jonny Greenwood, membre fondateur du groupe anglais Radiohead, se produit avec l’artiste israélien Dudu Tassa depuis 2008. (AFP)
Jonny Greenwood, membre fondateur du groupe anglais Radiohead, se produit avec l’artiste israélien Dudu Tassa depuis 2008. (AFP)
Short Url
  • En mai de cette année, ils se sont produits à Tel-Aviv et ils ont sorti, l’année dernière, un album de chansons d’amour arabes, Jarak Qaribak
  • La veille du concert qui s’est tenu à Tel-Aviv le 26 mai, Jonny Greenwood a assisté à une manifestation appelant à la libération des otages de Gaza et à la tenue de nouvelles élections en Israël

LONDRES: Un membre du groupe anglais Radiohead a rejeté les accusations d’«artwashing du génocide» après avoir collaboré avec un artiste israélien et s’être produit à Tel-Aviv. 

Jonny Greenwood, 52 ans, membre fondateur du groupe, se produit avec l’artiste israélien Dudu Tassa depuis 2008, rapporte The Independent. 

En mai de cette année, ils se sont produits à Tel-Aviv et ils ont sorti, l’année dernière, un album de chansons d’amour arabes, Jarak Qaribak. 

La veille du concert qui s’est tenu à Tel-Aviv le 26 mai, Jonny Greenwood a assisté à une manifestation appelant à la libération des otages de Gaza et à la tenue de nouvelles élections en Israël. 

Le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) a déclaré dans un communiqué: «Les Palestiniens condamnent sans équivoque l’artwashing honteux du génocide israélien par Jonny Greenwood.» 

«Nous appelons à une pression pacifique sur son groupe Radiohead pour qu’il se distancie de cette complicité flagrante de crimes.» 

Jonny Greenwood, qui est marié à l’artiste israélienne Sharona Katan, a dénoncé les critiques qui «réduisent au silence cet effort artistique, ou tout autre effort artistique, déployé par les juifs israéliens». 

Son album, qui combine «musiciens arabes et juifs» en «vaut la peine», a-t-il déclaré mardi dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. 

«Il est également important de rappeler à tous que les racines culturelles juives dans des pays comme l’Irak et le Yémen remontent à des milliers d’années», ajoute-t-il. 

«C’est pour cela que je fais de la musique avec ce groupe. Vous pouvez être en désaccord ou ignorer complètement ce que nous faisons, mais j’espère que vous comprenez désormais quelle est la véritable motivation et que vous pourrez réagir à la musique sans méfiance ni haine.» 

«Faire taire les artistes israéliens parce qu’ils sont nés juifs en Israël ne semble pas être un moyen de parvenir à un accord entre les deux parties dans ce conflit qui ne semble visiblement pas avoir de fin.» 

Radiohead jouit depuis longtemps d’une grande popularité en Israël. Après un concert en Israël en 2017, le leader Thom Yorke a déclaré que le groupe «n’est pas solidaire» du mouvement BDS et que «jouer dans un pays ne signifie pas soutenir son gouvernement». 

Le neveu de l’épouse de Greenwood servait dans les Forces de défense israéliennes lorsqu’il a été tué à Gaza cette année, rapporte The Guardian. 

Après de multiples performances en Israël ces dernières années, Radiohead a été critiqué par des personnalités du monde de la musique de premier plan, notamment Roger Waters de Pink Floyd et Thurston Moore de Sonic Youth, par l’intermédiaire du groupe de campagne Artists for Palestine. 

Le réalisateur britannique Ken Loach a également écrit une tribune pour The Independent exhortant Radiohead à se joindre au boycott culturel d’Israël. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com