Une ministre britannique fait l'éloge du Qatar, leader dans l'orientation des investissements/node/386876/%C3%A9conomie
Une ministre britannique fait l'éloge du Qatar, leader dans l'orientation des investissements
La secrétaire d'État britannique aux affaires et au commerce, Kemi Badenoch, au Forum économique 2023 (Photo, QNA).
Short Url
https://arab.news/ywghv
Publié le Mercredi 31 mai 2023
Arab News
Publié le
Une ministre britannique fait l'éloge du Qatar, leader dans l'orientation des investissements
Badenoch a fait l'éloge de l'organisation de la Coupe du monde de football en 2022, par le Qatar et a évoqué ce que la région peut apporter à l'économie et à la croissance mondiales
Elle a soutenu que l'une des priorités du Royaume-Uni était d'accroître l'approvisionnement en énergie durable, en soulignant l'importance de poursuivre la coopération avec le Qatar dans ce domaine
Publié le Mercredi 31 mai 2023
Arab News
DOHA: La secrétaire d'État britannique au ministère des Affaires et du Commerce, Kemi Badenoch, a félicité le Qatar pour l'exemple qu'il donne en matière d'orientation des investissements et de développement économique efficace.
Dans une interview accordée à l'agence de presse du Qatar lors du Forum économique 2023, Badenoch a déclaré que sa visite visait à soutenir le processus de négociation avec les pays du Conseil de coopération du Golfe en vue de la signature d'un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni.
Elle a expliqué qu'un accord entre les deux parties viserait à investir dans des biens et services bénéfiques pour l'environnement et respectueux du climat.
Coopération énergétique
Badenoch a signalé: «Les exportations de pièces d'éoliennes britanniques sont actuellement soumises à des droits de douane pouvant aller jusqu'à 15%. Un accord avec le CCG ouvrirait des perspectives pour d'autres secteurs de l'industrie britannique des technologies vertes, notamment l'énergie solaire, l'énergie hydrogène, les véhicules électriques et les systèmes énergétiques intelligents.»
Elle a indiqué que le forum, qui en est à sa troisième édition, avait rassemblé des leaders mondiaux dans les domaines des affaires, de l'investissement et de la finance, afin de discuter des défis, d'échanger des points de vue et de célébrer les réalisations.
Elle a soutenu que l'une des priorités du Royaume-Uni était d'accroître l'approvisionnement en énergie durable en soulignant l'importance de poursuivre la coopération avec le Qatar dans ce domaine.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
La Gastat a en outre noté que le PIB de l’Arabie saoudite s’élevait à 1 010 milliards de riyals saoudiens (Photo, AN).
Short Url
https://arab.news/239p2
Arab News
Publié le 10 juin 2024
Les activités non pétrolières ont augmenté de 3,4% en glissement annuel au premier trimestre de 2024
Le renforcement du secteur privé non pétrolier est crucial pour l’Arabie saoudite, car le Royaume diversifie régulièrement son économie pour réduire sa dépendance au pétrole
Selon le rapport de l’Autorité générale des statistiques(Gastat), les activités non pétrolières du Royaume ont également augmenté de 0,9% au cours des trois premiers mois de cette année par rapport au trimestre précédent.
De plus, les activités non pétrolières ont augmenté de 3,4% en glissement annuel au premier trimestre de 2024.
La Gastat a en outre noté que le PIB de l’Arabie saoudite s’élevait à 1 010 milliards de riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,25 euro) au premier trimestre.
«Les activités du pétrole brut et du gaz naturel ont apporté la plus forte contribution au PIB – 23,4% –, suivies des activités gouvernementales à 15,8%, puis des activités de commerce en gros et de vente au détail, des restaurants et des hôtels avec une contribution de 10,4%», déclare la Gastat dans sonrapport.
Cependant, le PIB du Royaume a diminué d’1,7% au premier trimestre par rapport à la même période l’année précédente.
Renforcement
Le renforcement du secteur privé non pétrolier est crucial pour l’Arabie saoudite, car le Royaume diversifie régulièrement son économie pour réduire sa dépendance au pétrole qui dure depuis plusieurs décennies.
Le rapport a en outre noté que les activités gouvernementales dans le Royaume ont augmenté de 2% en glissement annuel au premier trimestre, tout en diminuant d’1,1% d’un trimestre à l’autre.
La Gastat ajoute que les activités pétrolières de l’Arabie saoudite avaient augmenté d’1,7% au premier trimestre par rapport au trimestre précédent.
Cependant, les activités pétrolières ont baissé de 11,2% en glissement annuel, au moment où l’Arabie saoudite a réduit sa production de brut conformément à la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses alliés(Opep+).
Pour maintenir la stabilité du marché, l’Arabie saoudite a réduit sa production de pétrole de 500 000 barils par jour en avril 2023. Cette réduction a désormais été prolongée jusqu’en décembre 2024.
En avril, le Fonds monétaire international (FMI) a prévu que l’économie de l’Arabie saoudite augmenterait de 2,6% en 2024 et de 6% en 2025.
Le même mois, la Banque mondiale a également augmenté les perspectives de croissance de l’économie du Royaume à 5,9% en 2025, contre une projection antérieure de 4,2%.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Une fusée porteuse Proton-M avec à son bord le satellite de télécommunications YahSat 1B (Photo, AFP ).
Short Url
https://arab.news/vj9cn
AFP
Publié le 10 juin 2024
Les satellites jumeaux auront une durée de vie de 15 ans et devraient être lancés en 2027 et 2028
Le montant du contrat, qui inclut aussi des éléments du segment-sol et deux plateformes Arrow pour de futurs déploiements en orbite basse, n'a pas été communiqué
Publié le Lundi 10 juin 2024
AFP
10 juin 2024
PARIS: Le principal opérateur satellitaire des Emirats Arabes Unis, Yahsat, a commandé deux nouveaux satellites de télécommunications géostationnaires à Airbus, a annoncé lundi le constructeur européen, fragilisé face aux coûts et à la concurrence dans le spatial.
Ces deux unités, Al Yah 4 et Al Yah 5, "permettront des communications gouvernementales sécurisées dans une large zone de couverture au Moyen-Orient, en Afrique, en Europe et en Asie" et viendront remplacer AY1 et AY2, basés sur une version précédente de la plateforme Eurostar construite par Airbus et lancés en 2011 et 2012, est-il indiqué dans un communiqué.
Le montant du contrat, qui inclut aussi des éléments du segment-sol et deux plateformes Arrow pour de futurs déploiements en orbite basse, n'a pas été communiqué.
Flexibles
Les satellites seront équipés de "charges utiles flexibles", qui peuvent être entièrement reconfigurées en orbite, "ce qui permet d'ajuster la zone de couverture, la capacité et la fréquence en vol pour s'adapter à l'évolution des besoins". Une technologie "novatrice de satellite flexible", selon Alain Fauré, directeur de Space Systems chez Airbus, cité dans le communiqué.
Les satellites jumeaux auront une durée de vie de 15 ans et devraient être lancés en 2027 et 2028. Airbus les concevra et construira à partir de la plateforme Eurostar Neo.
Le marché des satellites géostationnaires, des mastodontes de plusieurs tonnes placés en orbite à 36.000 kilomètres de la Terre, a longtemps été trusté par Airbus, Thales et Maxar, avec une vingtaine de ventes par an, avant de rétrécir de moitié.
En 2023, Airbus en a vendu deux, Maxar, un et Thales, zéro. Sept autres satellites géostationnaires beaucoup plus petits et ont en revanche été commandés à des nouveaux venus, notamment la start-up américaine Astranis.
En 2023, le bénéfice opérationnel d'Airbus DS a fondu de 40%, à 229 millions d'euros, amputé par une charge de 600 millions d'euros dans l'activité spatiale, soumise à la forte concurrence de SpaceX et de nouveaux opérateurs de constellations et touchée par des retards de développement et surcoûts de certains programmes, concernant notamment les nouveaux satellites géostationnaires de télécommunications Onesat.
La ferme de Wadi Ben Hashbal, à Asir, couvre plus de 3,2 millions de mètres carrés et est reconnue par le Guinness World Records. (Photos fournies/fichier)
Short Url
https://arab.news/5w542
Ghadi Joudah
Publié le 08 juin 2024
Une ferme verticale de Riyad a produit un plus grand nombre de fraises que les agriculteurs locaux, tout en utilisant une fraction moindre d'eau
Wadi Ben Hashbal, la ferme durable du Royaume qui a battu le record du monde Guinness, utilise de l'eau traitée pour irriguer ses cultures
Publié le Samedi 08 juin 2024
Ghadi Joudah
08 juin 2024
RIYAD : Le changement climatique constitue une menace importante pour l'agriculture, ce qui a de graves répercussions sur la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et l'accès à l'eau. C'est pourquoi l'Arabie saoudite adopte une série de pratiques agricoles innovantes et durables.
Alors que les températures estivales deviennent plus intenses dans le monde entier, les rendements agricoles diminuent et la pénurie d'eau s'accentue, ce qui fait planer le spectre de l'insécurité alimentaire dans certaines régions et de l'augmentation des prix sur les marchés nationaux et mondiaux.
L'agriculture contribue également de manière importante aux émissions de gaz à effet de serre. Selon le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, environ 24 % des émissions d'origine humaine résultent de l'agriculture, de la sylviculture et de l'utilisation des terres.
Pour limiter les dommages environnementaux causés par l'agriculture tout en adaptant la production agricole à des conditions plus chaudes et plus sèches, Les gouvernements et les entreprises du monde entier adoptent de nouvelles technologies, méthodes et pratiques en vue d'une agriculture durable.
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, les stratégies pour l'agriculture et la sylviculture, contrairement à d'autres secteurs, peuvent simultanément accroître la capacité d'adaptation et atténuer le changement climatique si elles sont mises en œuvre de manière durable.
L'agriculture durable fait référence aux méthodes et pratiques qui préservent l'environnement, protègent les ressources naturelles, garantissent la sécurité des chaînes d'approvisionnement alimentaire et assurent des revenus suffisants aux agriculteurs.
Selon la Banque mondiale, la population urbaine mondiale devrait être multipliée par 1,5 d'ici 2045, pour atteindre 6 milliards d'habitants. Étant donné que de plus en plus de personnes quittent les zones rurales à la recherche d'opportunités dans les villes, la façon dont les aliments sont produits et distribués doit être repensée.
C'est pourquoi l'Arabie saoudite étudie l'utilisation de la technologie de l'agriculture urbaine, notamment l'agriculture verticale ou la culture hors-sol, comme solution alternative.
L'agriculture verticale ou hors-sol fait référence à une méthode de culture des plantes qui n'utilise pas de sol, les nutriments étant apportés aux racines par l'eau – un processus également connu sous le nom d'hydroponie.
Les plantes sans sol utilisent des techniques d'irrigation au goutte-à-goutte ou par aspersion, ce qui permet de mieux contrôler la distribution de l'eau et d'éviter le gaspillage. Selon le Forum économique mondial, cette technique permet d'économiser 98 % d'eau par rapport à l'agriculture traditionnelle.
Les régions confrontées à une pénurie d'eau, à une faible fertilité des sols ou à la salinité pourraient bénéficier de cette méthode, non seulement pour économiser l'eau et réduire l'utilisation des pesticides, mais aussi pour permettre la production de cultures tout au long de l'année.
Le Centre national de recherche et de développement pour l'agriculture durable, ou Estidamah, est un centre de recherche autonome, légal et à but non lucratif, basé en Arabie saoudite. Son programme d'agriculture verticale vise à optimiser la production de cultures – principalement des légumes à feuilles et des fraises.
Pour soutenir cette initiative, le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture a débloqué 100 millions de riyals saoudiens (27 millions de dollars). En 2021, des scientifiques d'Estidamah et de l'université de Wageningen aux Pays-Bas ont réussi à cultiver des fraises de la variété Estavana dans une serre à Riyad.
Le rendement de ces fraises, ainsi que celui de deux autres variétés, ont été considérablement plus élevés que celui des agriculteurs locaux, démontrant ainsi l'immense potentiel de cette technologie.
Toutefois, l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de l'agriculture durable est peut-être le mieux démontré par les méthodes et les pratiques utilisées à Wadi Ben Hashbal, une mégaferme située dans la région montagneuse d'Asir, au sud-ouest du pays.
« Cette ferme est la plus grande ferme expérimentale ou de démonstration de recherche durable au monde, avec une superficie de plus de 3,2 millions de mètres carrés, comme le reconnaît le Guinness World Records », a déclaré à Arab News Ahmed Al-Mujthal, directeur général de la branche Asir du ministère de de l'environnement et de l'eau.
L'une des caractéristiques les plus impressionnantes de la ferme est l'utilisation d'eau traitée pour irriguer les cultures. « L'eau traitée est divisée en eaux usées municipales et industrielles, chaque type nécessitant des usines de traitement spécifiques », a souligné Al-Mujthal.