«Je suis très tenté», a d'abord avancé M. Zemmour. Mais «j'hésite encore pour une raison simple: Est-ce-que je pourrai, en me présentant, aider tous mes camarades qui sont sur le pont ?»
«Il faut mener la campagne nationale, pour aller aider les uns et les autres. Ce n'est pas évident», a encore insisté M. Zemmour, en précisant que sa décision, «imminente», était «une histoire de quelques jours»
La question des investitures aux législatives provoque de nombreuses turbulences dans la majorité, dont les différentes chapelles rivalisent d'appétit, les troupes d'Edouard Philippe en tête
«Edouard Philippe n'a pas trouvé sa place dans la campagne présidentielle et il est obligé de reconnaître que c'est moins facile que ce qu'il croyait», constate un proche du chef de l'Etat
Jean-Luc Mélenchon ambitionne d'obtenir la majorité aux législatives grâce à des alliances et d'imposer ainsi un partage du pouvoir au chef de l'Etat, le centriste Emmanuel Macron
Ce scénario d'un président forcé à subir un Premier ministre issu d'une force politique rivale juste dans la foulée de son élection serait inédit
La mobilisation a été supérieure à celle de l'an dernier dans l'ensemble de la France, où la CGT a revendiqué 210 000 manifestants, contre 170 000 l'an dernier
Les violences «parasites» du 1er-Mai «invisibilisent les syndicats et servent de propagande à nos pires adversaires», a tweeté le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon
«Si les discussions ne se finissent pas cette nuit, alors ça ne se terminera jamais», a déclaré dans le défilé parisien du 1er-Mai le chef de La France insoumise
Fort des 21,95% de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle, LFI a lancé des discussions bilatérales avec les autres partis de gauche afin de trouver un accord pour les législatives
«Avec un maximum de députés qui me soutiendront au Parlement, je serai en mesure de protéger votre pouvoir d'achat et de porter des mesures qui reconnaissent enfin le travail à sa juste valeur», affirme-t-elle
Le président par intérim du RN, Jordan Bardella, a mis en garde contre le «bloc de la macronie qui va être le bloc de la dérégulation pendant cinq ans»
LFI, dominante après les 22% obtenus par Jean-Luc Mélenchon, mène en effet des négociations bilatérales avec le PCF, EELV, le PS et le NPA - partis qui n'ont pas obtenu 5%
Les communistes souhaitent «une coalition de forces sans hégémonie et un label commun qui reflète l’expression de notre diversité, par exemple l’union populaire de la gauche et des écologistes rassemblés»