Une chercheuse star de TikTok dans l'espace pour Virgin Galactic

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Publié le Vendredi 04 juin 2021

Une chercheuse star de TikTok dans l'espace pour Virgin Galactic

La société de tourisme spatial Virgin Galactic a annoncé que la chercheuse de 32 ans, Kellie Gerardi, qui compte également un grand nombre de followers sur TikTok, serait envoyée dans l'espace pour mener des expériences pendant quelques minutes en apesanteur. (Virgin Galactic/Steve Boxall/AFP)
  • Le vaisseau de Virgin Galactic est encore en phase de test mais l'entreprise, qui n'a pas donné de date pour ce vol, promet le début des opérations commerciales régulières début 2022
  • Sa première expérience, nommée Astroskin, consistera en des capteurs placés sous sa combinaison pour collecter des données biométriques

WASHINGTON : L'entreprise de tourisme spatial Virgin Galactic a annoncé jeudi qu'une chercheuse de 32 ans, Kellie Gerardi, très suivie sur le réseau social TikTok, serait envoyée dans l'espace pour y conduire des expériences durant quelques minutes en apesanteur.

Une manière pour Virgin Galactic d'affirmer son ambition de faire voler, outre de riches clients pouvant se payer un billet à plus de 200.000 dollars pour le plaisir du voyage, des scientifiques ayant pour but de faire avancer la recherche -- et sachant communiquer sur le sujet. 

L'essor de l'industrie commerciale spatiale "change totalement la donne, c'est un tournant pour la possibilité qu'ont les chercheurs de conduire des expériences" en apesanteur, a déclaré à l'AFP l'heureuse élue, chercheuse en bio-astronautique (étude de l'effet de l'espace sur le corps humain) à l'Institut international de sciences aéronautiques.

Forte de plus de 400.000 abonnés sur le réseau de vidéos courtes TikTok et 130.000 sur Instagram, Kellie Gerardi est également l'auteure d'un livre cherchant à populariser l'idée d'un secteur spatial accessible à tous. 

Sa première expérience, nommée Astroskin, consistera en des capteurs placés sous sa combinaison pour collecter des données biométriques. Le dispositif a déjà été testé à bord de la Station spatiale internationale (ISS), mais jamais durant des phases de décollage et d'atterrissage. 

La deuxième visera à étudier le comportement de liquides dans l'espace.

Le vaisseau de Virgin Galactic est encore en phase de test mais l'entreprise, qui n'a pas donné de date pour ce vol, promet le début des opérations commerciales régulières début 2022.

Il ne s'agit pas d'une fusée classique mais d'un avion porteur qui décolle d'une piste puis largue en altitude le vaisseau accroché sous lui, qui allume ses moteurs jusqu'à atteindre l'espace. Il redescend ensuite en planant. 

Quelques minutes seulement dans l'espace, n'est-ce pas trop court? "C'est le rêve", dit la chercheuse, qui jusqu'ici n'a pu embarquer qu'à bord de vols paraboliques ne procurant que quelques secondes de micropesanteur. Ces vols sont réalisés dans des avions classiques qui s'inclinent tour à tour fortement vers le ciel, puis le sol. 

Et lorsque les expériences sont envoyées vers l'ISS, elles y restent plusieurs mois, mais alors les chercheurs "ne peuvent pas voler avec", explique Kellie Gerardi. "Ils ne peuvent pas les manipuler, ou les réparer" si nécessaire. 

Avec la solution de Virgin Galactic, qui ambitionne de réaliser jusqu'à 400 vols par an, "on pourrait valider des données encore et encore, sans avoir à attendre des années avant une nouvelle opportunité de vol", se réjouit-elle.

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.