Enid Blyton, autrice du « Club des Cinq », épinglée pour son « racisme »

Un volume des Club des Cinq, l'une des plus célèbres séries de cette prolifique autrice jeunesse, aussi connue pour « Le Clan des sept » et « Oui-Oui ». (Photo fournie)
Un volume des Club des Cinq, l'une des plus célèbres séries de cette prolifique autrice jeunesse, aussi connue pour « Le Clan des sept » et « Oui-Oui ». (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 18 juin 2021

Enid Blyton, autrice du « Club des Cinq », épinglée pour son « racisme »

  • « Il y a des passages, comme l'histoire où une poupée se fait blanchir le visage, qui ne sont pas ce qu'on veut lire à un enfant »
  • La décision a suscité une vague d'indignation dans les médias conservateurs, pour qui Blyton est devenue une nouvelle victime de la « cancel culture »

LONDRES : Pour des générations d'enfants du monde entier, l'autrice Enid Blyton évoque les aventures bon enfant du « Club des Cinq » mais l'association britannique chargée du patrimoine rappelle désormais dans sa documentation que l'autrice britannique a été critiquée pour son « racisme et sa xénophobie ».

Dans une déclaration transmise à l'AFP, l'association English Heritage, chargée de commémorer de célèbres personnalités, a déclaré avoir mis à jour l'entrée sur son site web concernant Enid Blyton pour y inclure « une référence au fait que l'œuvre de l'autrice a été critiquée pour son racisme ».

Bien que ce changement ait eu lieu en juillet 2020, l'affaire a pris d'autres proportions jeudi, lorsqu'il a été révélé par le journal Daily Telegraph.

Cela a suscité une vague d'indignation dans les médias conservateurs, pour qui Enid Blyton est devenue une nouvelle victime de la « cancel culture », mécanisme qui consisterait à ostraciser les personnes dont les opinions sont jugées inacceptables.

« Les Cinq se font annuler! », s'est exclamé le Daily Express, en référence aux Club des Cinq, l'une des plus célèbres séries de cette prolifique autrice jeunesse, aussi connue pour « Le Clan des sept » et « Oui-Oui ».

Selon l'English Heritage, cette mise à jour s'inscrit dans un vaste plan visant à « fournir une image plus complète de la vie de chaque personnalité, y compris des aspects que les gens peuvent trouver troublants ».

Sur son site, l'association cite l'histoire de « The Little Black Doll » (1966), dans laquelle le visage d'une poupée noire est « nettoyée » par la pluie. Elle indique également que les éditeurs Macmillan avaient refusé en 1960 de publier l'histoire « The Mystery That Never Was » (« Le mystère qui n'a jamais existé »), invoquant eux-mêmes déjà une « légère mais peu attrayante touche démodée de xénophobie ».

« Il y a des passages d'Enid Blyton, comme l'histoire où une poupée se fait blanchir le visage, qui ne sont pas ce qu'on veut lire à un enfant », estime auprès de l'AFP David Buckingham, qui a écrit sur l'autrice.

Pour ce professeur en communication de l'université de Loughborough, la position d'Enid Blyton, née en 1897, était « d'une certaine manière symptomatique de son époque ».

« Mais cela ne l'exonère pas totalement », nuance-t-il, rappelant que l'autrice jouissait d'une popularité massive auprès des enfants, mais qu'elle était déjà boudée par les parents de la classe moyenne et l'establishment culturel. Dans les années 1950, elle était ainsi boudée par la BBC « pour la mauvaise qualité » de ses écrits, « jusque dans les années 60 et 70 ».


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.