David Serero: «Je travaille sur l’adaptation de l’opéra Carmen en darija marocain»

Le baryton et acteur David Serero est un artiste habitué aux scènes internationales. (AFP)
Le baryton et acteur David Serero est un artiste habitué aux scènes internationales. (AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 07 juillet 2021

David Serero: «Je travaille sur l’adaptation de l’opéra Carmen en darija marocain»

  • David Serero a déjà donné près de 2 500 concerts et performances à travers le monde, dans plus de 45 pays
  • David Serero annonce à Arab News en français ses projets pour le Maroc, notamment la prochaine création de la première compagnie d’opéra marocaine

CASABLANCA : Le baryton et acteur David Serero est un artiste habitué aux scènes internationales. Né en 1981, il a déjà donné près de 2 500 concerts et performances à travers le monde, dans plus de 45 pays. Il a joué dans plus de 100 films et séries télévisées, a enregistré plus de 50 albums et interprété plus de 50 rôles titres en plusieurs langues sur scène à l'opéra, au théâtre et dans des comédies musicales. Il s'est notamment illustré à New York dans les rôles de Shylock, Cyrano, Othello, Barabas, dans la pièce Yiddish King Lear, dans l’opéra Don Giovanni, Les Noces de Figaro, Roméo et Juliette, Nabucco... et à Paris avec Don Quichotte (L'Homme de La Mancha). Il répond aux questions d’Arab News en français.

Vous avez créé la surprise en raflant cette année 4 Broadway World Awards. Pouvez-vous revenir sur votre parcours et vos principales réalisations?

Je suis un passionné, l’ami de tous, parti de rien et sans le moindre talent, et je me suis construit à force de travail et de courage. Je souhaite apprendre, comprendre et grandir tous les jours. J’ai chanté plus de 2 500 performances à travers le monde, dirigé et produit plus d’une centaine de productions. J’ai mon propre label de musique qui accompagne plusieurs artistes de différentes cultures. J’ai écrit plusieurs pièces et mis en place plusieurs entreprises et projets artistiques tels que des festivals de musique et de films. J’ai pour vocation d’apporter l’opéra et le théâtre où il est possible de le faire. 

David Serero, un parcours riche en consécrations

Ses concerts et spectacles diffusés sur les chaînes de télévision du monde entier totalisent une audience de plus de 30 millions de téléspectateurs et de près de 18 millions d’auditeurs à la radio. En 2017, David Serero fait son entrée dans le prestigieux Who’s Who (édition américaine) pour «accomplissements exceptionnels dans le monde du divertissement ainsi que pour sa contribution au bien-être de la société contemporaine». En 2019, il reçoit le Albert Nelson Marquis Lifetime Achievement Award, le trophée de la Culture du Maroc, le Music Day Award, et est nommé comme l'un des quinze Marocains les plus influents du Maroc par la Royal Air Maroc.

 

En 2018, il devient membre de la Recording Academy Grammys et de la Television Academy. En 2020, il reçoit le trophée de la Diversité par l’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). En 2021, il remporte 4 Broadway World Awards à New York, dont: Meilleur interprète de la décennie, Meilleur producteur d'une comédie musicale (Anne Frank, a Musical), Meilleur producteur d'une pièce de théâtre (Roméo et Juliette, dans sa propre adaptation), Meilleur chanteur d'opéra de l'année. Le maire de New York, Bill de Blasio, lui remet le Certificat de reconnaissance de la ville de New York, pour sa contribution au paysage culturel de la ville, pour avoir élevé et inspiré de nombreux New-Yorkais et enrichi le secteur des arts de la scène. Il a également reçu un Award du meilleur arrangeur et producteur des Palm Beach International Music Awards.

Le maire de New York, Bill de Blasio, vous a rendu hommage pour «votre dynamisation de la scène culturelle new-yorkaise», selon lui. Que représente pour vous cette reconnaissance?
C’est une reconnaissance absolue. Lorsque j’ai atterri à New York, je n’avais rien et je ne connaissais personne. J’ai poussé toutes les portes, j’enchaînais les auditions, j’ai commencé de zéro, j’ai appris et j’apprends toujours, j’ai fait mes preuves et cela a fini par payer. Désormais, j’engage plus de 150 artistes américains par saison, principalement des New-Yorkais. Je joue près de 80 représentations par an à New York, ce qui réunit beaucoup de monde autour de ma passion et de mon travail. J’ai beaucoup d’admiration pour le maire de New York, cette veille et très belle ville cosmopolite qui a tant souffert durant la pandémie de la Covid-19, donc recevoir cette reconnaissance est une immense joie et un signe d’espoir.

Vous avez annoncé la création de la première compagnie d’opéra marocaine. Une première dans l’histoire artistique et culturelle de ce pays. Comment vous est venue l’idée?
J’ai toujours eu ce désir d’apporter quelque chose à mon pays, le Maroc. Je me sens redevable à ce beau pays. J’ai de l’admiration pour le roi du Maroc, Mohammed VI, et je me suis toujours dit que je devais aider mon pays via l’opéra, car ce pays mérite des opéras dignes et dans la langue nationale. Il n’existe pas de formations pour les chanteurs d’opéra ou pour ceux qui sont passionnés par le chant lyrique. Cela va très rapidement changer et, croyez-moi, le Maroc, grâce à ses talents, ses jeunes, son ouverture et sa vocation culturelle, aura sa place dans cet art qualifié «d’élitiste». 

photo
David Serero, célèbre chanteur d’opéra franco-marocain, a de grandes ambitions et de beaux projets artistiques pour le Maroc. (Fournie)

Comment avance ce projet?
Je reçois des candidatures de chanteurs marocains ou d’origine marocaine installés partout dans le monde, afin de les intégrer à la troupe de l’Opéra royal du Maroc. J’ai déjà eu plusieurs demandes de partenariats et d’autres sont en cours. Nous devrions avoir un premier gala en février 2022 avec un orchestre philharmonique, ainsi qu’une saison qui sera annoncée pour 2022.

Pourra-t-on assister un jour à une pièce d’opéra en darija, arabe dialectal marocain?
Oui, c’est possible et vous aurez la surprise d’assister à des pièces d’opéra en dajira lors de la première saison en 2022 et 2023. Je peux d’ores et déjà vous annoncer que je travaille sur l’adaptation de Carmen en darija. Je ferai également jouer mon adaptation d’Othello dans un style marocain avec des airs en darija. Ça va être magnifique et sublime.

Vous êtes né à Fès au Maroc. Parti de rien, vous êtes aujourd’hui une référence mondiale en opéra. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes marocains?
Aux jeunes marocains, je dirai: «Ayez de l’ambition. La meilleur et la plus belle qualité est l’ambition et cette fervente volonté de réussir. Mais pour cela, il faut travailler dur. Écoutez et respectez les érudits et vos professeurs. Il faut s’investir et toujours garder en tête que le plus grand ennemi d’un artiste est souvent lui-même. Répétez, répétez et répétez. Ne vous en lassez jamais. Travaillez votre art et votre passion tous les jours. Doutez de tout, mais jamais de vous-même. Le Maroc fourmille d’opportunités et de potentiels. Pensez grand, mais démarrez petit. Construisez votre futur, sans oublier votre passé et vos traditions. Et souvenez-vous que ma porte vous sera toujours ouverte!»


L'Arabie saoudite annonce la Semaine de la mode de la mer Rouge

Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents. (Photo Arab News).
Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents. (Photo Arab News).
Short Url
  • Organisé par la Commission saoudienne de la mode, cet événement mettra en vedette des créateurs locaux et internationaux
  • L’Arabie saoudite avait accueilli sa première semaine de la mode en 2023 à Riyad

DUBAÏ: Le Royaume s’apprête à accueillir la toute première Semaine de la mode de la mer Rouge. Prévu en bord de mer sur l'île d'Ummahat, cet événement glamour se déroulera du 16 au 18 mai au St. Regis Red Sea Resort. Organisé par la Commission saoudienne de la mode, cet événement mettra en vedette des créateurs locaux et internationaux. Son objectif est de célébrer la fusion entre l'esthétique traditionnelle saoudienne et le design contemporain de pointe.

Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents.

Rappelons que l'Arabie saoudite avait accueilli sa première semaine de la mode en 2023 à Riyad. L'événement, qui s’était déroulé dans le quartier financier du roi Abdallah du 20 au 23 octobre, a jeté les bases de la nouvelle capitale de la mode au Moyen-Orient.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La rappeuse afghane Sonita Alizada, voix des jeunes filles pour la liberté

Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars. (AFP).
Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars. (AFP).
Short Url
  • Non au travail des enfants, aux mariages forcés, au renoncement à ses rêves: à travers le rap, Sonita Alizada (ou Alizadeh) a trouvé un médium parfait pour crier ses combats et raconter son histoire démarrée sous le régime taliban
  • Postée sur internet, la vidéo est vue plus de 8.000 fois le premier jour, tant les mariages forcés sont répandus dans le monde avec 12 millions de mineures mariées chaque année, selon l'Unicef

ARROMANCHES-LES-BAINS: Non au travail des enfants, aux mariages forcés, au renoncement à ses rêves: à travers le rap, Sonita Alizada (ou Alizadeh) a trouvé un médium parfait pour crier ses combats et raconter son histoire démarrée sous le régime taliban.

"Comme toutes les filles, je suis en cage, je ne suis qu'un mouton qu'on élève pour le dévorer", chante-t-elle, en 2014 en Iran, dans "Brides for sale" (Mariées à vendre), en robe de mariée, code-barre et ecchymoses sur le visage. "Relis le Coran! Il ne dit pas que les femmes sont à vendre."

Postée sur internet, la vidéo est vue plus de 8.000 fois le premier jour, tant les mariages forcés sont répandus dans le monde avec 12 millions de mineures mariées chaque année, selon l'Unicef.

Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars.

Repérée par la documentariste iranienne Rokhsareh Ghaem Maghami qui verse 2.000 dollars, elle a droit à six mois de sursis et saisit sa chance lorsqu'une ONG américaine lui propose d'étudier aux Etats-Unis.

Dans l'Utah, les débuts sont difficiles pour celle qui ne sait dire en anglais que "salut, je suis une rappeuse". Elle découvre aussi qu'aux Etats-Unis les mariages de mineures existent.

Elle décide de raconter son histoire dans les écoles, jusqu'au très prisé festival américain du film de Sundance où le documentaire qui lui est consacré, "Sonita", remporte en 2016 le prix du jury.

Ses jeunes années sont marquées par la peur des Talibans et la faim. Née à Herat en 1996, elle a environ cinq ans lorsqu'elle fuit avec ses parents et ses sept frères et sœurs, sans papiers, vers l'Iran.

"On pensait que la vie y serait plus facile, sans guerre mais c'était très difficile de se faire accepter à cause de l'image des Afghans", se rappelle Sonita Alizada, 27 ans, dans un entretien avec l'AFP.

Là aussi, interdiction d'aller à l'école: "Je cirais des chaussures avec mes frères puis je vendais des fleurs." Sa première bonne étoile est une femme qui apprend clandestinement aux filles à lire et à écrire dans une mosquée.

« Toujours en colère »

De retour en Afghanistan, son père, malade, meurt. Son mariage est planifié puis annulé lorsqu'elle retourne en Iran. Sonita y rencontre une association qui lui permet de prendre des cours de guitare en secret... et l'encourage à écrire après avoir remporté un prix de poésie.

Un jour l'artiste en devenir entend le rappeur star Eminem et, sans comprendre les paroles, pense que c'est "probablement la meilleure façon de partager une histoire".

La jeune fille écrit "Brides for sale" même si sa mère, mariée à 12 ans et illettrée, lui interdit de faire du rap. C'est le succès et le départ vers les Etats-Unis.

Devenue sa plus grande admiratrice, sa mère apparaît dans son clip "Run Boy", qui parle des Talibans essayant d'empêcher la scolarisation des filles.

Le 4 juin, elle sera à Caen, dans le nord-ouest de la France, pour le prix Liberté, qu'elle a remporté en 2021. La jeune artiste chantera "Stand up" avec des locaux et le clip de la chanson, filmé sur les plages du Débarquement, sera diffusé devant des vétérans de la Seconde Guerre mondiale.

"Toujours en colère", elle continue de défendre avec le rap et sur les réseaux sociaux la liberté sous toutes ses formes: à l'éducation, à s'exprimer, à choisir son partenaire. Elle a aussi mis en place deux projets en Afghanistan pour aider les enfants et les femmes.

Diplômée l'année dernière en droits humains et en musique à New York, Sonita Alizada veut maintenant étudier la politique à Oxford.

"L'art et la politique vont ensemble. Toute ma musique parle de politique, de faire la différence, de donner de l'espoir, de prendre conscience. Alors j'essaye d'éveiller les consciences à travers la musique", souligne celle qui espère, un jour, pouvoir prendre une part active dans l'avenir de son pays.


Des artistes français présentent une expérience artistique envoûtante à Djeddah

Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Short Url
  • «C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent»
  • «Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager»

DJEDDAH: L’artiste Paul Marlier et la danseuse Jeanne Morel présentent une exposition d’art numérique interactive baptisée «ETH3R» au centre culturel de Djeddah, Hayy Jameel.

Les deux créateurs français exposent des œuvres immersives réalisées à partir des données biométriques de Jeanne Morel recueillies pendant qu’elle effectue des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur.

Ce mélange unique de technologie et de créativité a captivé le public en raison de la réflexion qu’il offre sur la réalité et du contraste saisissant qu’il présente avec la nature souvent banale de la vie quotidienne.

Dans une interview accordée à Arab News, Paul Marlier évoque le processus créatif qui est à l’origine de cette œuvre numérique. Il explique également comment ces productions sont inspirées par les données humaines et scientifiques qu’il a recueillies.

«C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent», déclare-t-il. «Cette expérience représente l’ADN du monde, la danse de nos âmes.»

«ETH3R présente des tableaux, mais aussi des installations dynamiques qui sont dérivées des données biométriques de ma femme, Jeanne Morel, qui danse dans des environnements divers et extrêmes, des profondeurs de l’océan jusque dans les hautes altitudes où s’entraînent les astronautes», poursuit-il.

Paul Marlier a fusionné ces données scientifiques sur la physiologie humaine avec d’autres informations comme la qualité de l’air, l’imagerie satellite et même des faits relatifs à la mer Rouge. «Ces œuvres d’art sont des empreintes émotionnelles qui rappellent des moments de grâce. Il s’agit d’un véritable travail de collaboration.»

Expliquant le processus, il précise: «Jeanne, équipée de capteurs semblables à un pinceau, est le catalyseur. Ses émotions lorsqu’elle danse sont traduites grâce à des codes en art numérique tel qu’on peut le voir dans les peintures. Nous explorons les thèmes de la fragilité, de la spiritualité et de l’unité inhérente entre l’homme et la nature – la danse universelle.»

«Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager. En recueillant une multitude d’informations de cette danseuse singulière, nous nous efforçons de matérialiser l’essence de la grâce», souligne Paul Marlier.

«La danse est le moyen d’exprimer ses émotions les plus profondes, de manière parfois plus simple qu’avec des mots», explique pour sa part Jeanne Morel.

«C’est l’allégorie de la vie. Elle me permet de rester vivante, connectée aux mouvements du monde. Nos corps sont constamment en train de danser, de bouger, sur cette terre qui elle-même danse autour du soleil et reste en équilibre grâce à la gravité», ajoute la danseuse.

À propos de leur première visite dans le Royaume, Paul Marlier livre cette observation: «Les gens sont très accueillants ici. La spiritualité et la poésie sont très présentes.»

«Nous admirons la spiritualité et l’ouverture d’esprit de ce pays pour tout ce qui touche l’art, notamment l’art numérique», ajoute son épouse.

«Observer des œuvres d’art qui dépassent les frontières a été un voyage envoûtant qui a captivé nos sens et a suscité l’émerveillement face à la fusion de l’art et de la technologie. Les démonstrations en direct et la danse ont été incroyablement relaxantes. Cela nous a permis de nous évader sereinement dans un autre monde, imaginaire», confie Walid Harthi, un passionné d’art.

L’exposition se tient jusqu’au 11 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com