La chanteuse Annie Cordy, interprète de "Tata Yoyo", est décédée

La chanteuse belge Annie Cordy, icône du music-hall français mais aussi actrice émouvante dans des rôles dramatiques, est décédée à vendredi à Vallauris à l’âge de 92 ans. (Bertrand Guay/AFP)
La chanteuse belge Annie Cordy, icône du music-hall français mais aussi actrice émouvante dans des rôles dramatiques, est décédée à vendredi à Vallauris à l’âge de 92 ans. (Bertrand Guay/AFP)
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Publié le Vendredi 04 septembre 2020

La chanteuse Annie Cordy, interprète de "Tata Yoyo", est décédée

  • Avec son tablier immaculé de "bonne du curé", ses nattes articulées de "Frida Oum Papa" et son truc en plume de "Tata Yoyo", la reine du music-hall français a consacré sa vie à la scène où elle ne voulait donner "Que du bonheur"
  • À l'occasion de ses 90 ans en 2018, Bruxelles avait baptisé un parc à son nom

PARIS : La chanteuse belge Annie Cordy, interprète de succès populaires comme "Tata Yoyo" et "La bonne du curé", est décédée vendredi à l'âge de 92 ans, à Vallauris, près de Cannes, a indiqué sa nièce Michèle Lebon à l'AFP.

"Elle a fait un malaise vers 18h00. Les pompiers sont arrivés très vite, ont tout tenté pour la ranimer", a indiqué sa nièce qui vivait avec elle depuis des années.

"Elle est partie en quelques minutes", a-t-elle ajouté.

"Elle avait des problèmes de mémoire, je ne suis pas très surpris, mais profondément triste", a réagi son ami, le chanteur Dave, interrogé sur BFMTV, soulignant combien Annie Cordy incarnait "l'énergie".

Avec son tablier immaculé de "bonne du curé", ses nattes articulées de "Frida Oum Papa" et son truc en plume de "Tata Yoyo", la reine du music-hall français a consacré sa vie à la scène où elle ne voulait donner "Que du bonheur", titre d'un spectacle jazz et swing qu'elle donna au Casino de Paris et à l'Olympia.

Léonie Cooreman est née à Laeken, quartier de Bruxelles, le 16 juin 1928. "La France est mon pays et la Belgique ma patrie", disait-elle.

Blonde piquante, Annie Cordy a débuté dans des orchestres en chantant des standards américains, avant d'être engagée comme meneuse de revues au "Bœuf sur le Toit" à Bruxelles, puis à Paris au "Lido" en 1950, où elle devient Annie Cordy.

D'opérettes en comédies musicales ("La Route fleurie" avec Georges Guétary et Bourvil, "Visa pour l'amour" avec Luis Mariano, "Hello Dolly"), en passant par le rire, la chanson, le théâtre, le cinéma et les téléfilms, l'infatigable fantaisiste fait preuve d'un perfectionnisme quasi maniaque. Elle enchaîne répétitions, tournées, enregistrement de chansons et plateaux de cinéma, à un rythme impressionnant.

Et l'amuseuse professionnelle était également une excellente actrice. Après avoir débuté avec Sacha Guitry ("Si Versailles m'était conté", 1953), elle a élargi et ému son public par des rôles dramatiques dans "Le Passager de la pluie" de René Clément, "Le Chat" (Pierre Granier-Deferre) ou "La Rupture" (Claude Chabrol).

En 2015, elle sonne tout aussi juste dans son rôle de grand-mère fugueuse dans "Les souvenirs" de Jean-Paul Rouve.

À l'occasion de ses 90 ans en 2018, Bruxelles avait baptisé un parc à son nom. "Cela fait un effet incroyable d'être ainsi reconnue par les siens", avait déclaré l'artiste à l'AFP, très émue par cet hommage dans son pays natal.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.