Aux Etats-Unis, des passionnés préservent la légende des sirènes

À la mi-journée, au centre aquatique, plusieurs centaines de sirènes se sont posées au bord de la grande piscine pour une photo de groupe et une baignade en eau libre. (AFP)
À la mi-journée, au centre aquatique, plusieurs centaines de sirènes se sont posées au bord de la grande piscine pour une photo de groupe et une baignade en eau libre. (AFP)
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Publié le Lundi 09 août 2021

Aux Etats-Unis, des passionnés préservent la légende des sirènes

  • «C'est vraiment ouvert à tous, parce qu'il n'est pas forcément nécessaire de nager pour être une sirène, ni de posséder une queue»
  • Si beaucoup étaient là juste pour s'amuser, d'autres sont venus dans un esprit de compétition: pour tenter leur chance au concours de Miss sirène USA

MANASSAS: Des tresses qui tourbillonnent et des écailles qui scintillent dans l'eau: tout au long du week-end, des centaines de personnes ont enfilé leur queue de poisson pour un rassemblement de sirènes à Manassas, dans l'Etat américain de Virginie.


L'événement, baptisé MerMagic et qui s'est tenu de vendredi à dimanche, attire des passionnés de tous les horizons.


"C'est vraiment ouvert à tous, parce qu'il n'est pas forcément nécessaire de nager pour être une sirène, ni de posséder une queue", explique l'une des cofondatrices du salon, Morgana Alba. 


"On trouve des légendes de sirènes dans toutes les sociétés, tout au long de l'histoire. Ca veut dire qu'il ne peut pas y avoir de mauvaise façon d'être une sirène", ajoute-t-elle. 


L'un des groupes présents, la Société des sirènes de taille XXL, tente de défendre ce message. Sa fondatrice Chè Monique, raconte qu'elle poste sur les réseaux sociaux des images de ses camarades faisant des figures dans l'eau pour inciter d'autres personnes à se dire: "Mais je peux faire ça aussi". 


Pourtant, on pourrait être découragé par les moyens financiers, parfois prohibitifs, qu'il faut engager. De nombreuses sirènes dépensent des milliers de dollars pour des tenues colorées et recherchées, des sommes le plus souvent consacrées à des queues sur mesure, en silicone ou en mousse et tissu.

Miss sirène 
Dans l'enceinte du salon, toute la panoplie a été vendue, des queues mais aussi des accessoires de décoration comme des coiffes, des bagues ou d'autres vêtements colorés. "Ce n'est clairement pas un loisir bon marché", explique Jasmine Glover, qui évalue à "probablement 2.000 à 3.000 dollars" la queue qu'elle portait au rassemblement.


A cela il faut ajouter les dépenses relatives au diplôme de maître nageur et de plongée libre, "pour être certaine d'être en sécurité."


À la mi-journée, au centre aquatique, plusieurs centaines de sirènes se sont posées au bord de la grande piscine pour une photo de groupe et une baignade en eau libre.


Si beaucoup étaient là juste pour s'amuser, d'autres sont venus dans un esprit de compétition: pour tenter leur chance au concours de Miss sirène USA.  


"C'est vraiment incroyable", déclare Hannah Sayward, couronne de fleurs lumineuses sur ses boucles blondes, au-dessus d'une queue étincelante aux couleurs pastel. "Les gens avaient l'habitude de croire aux sirènes et maintenant, scientifiquement, les gens n'y croient plus. Mais des personnes avec un rêve et une volonté ont rendu les sirènes réelles", se félicite-t-elle. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.