Colère à Hong Kong où Nicole Kidman a bénéficié d'une exemption de quarantaine

Cette dispense de quarantaine pour Nicole Kidman est intervenue quelques jours après que Hong Kong a renforcé ses règles pour les arrivants de plusieurs pays. (Photo, AFP)
Cette dispense de quarantaine pour Nicole Kidman est intervenue quelques jours après que Hong Kong a renforcé ses règles pour les arrivants de plusieurs pays. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 20 août 2021

Colère à Hong Kong où Nicole Kidman a bénéficié d'une exemption de quarantaine

  • Les personnes arrivant des pays considérés à haut risque sur le plan du Covid, notamment les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, doivent effectuer une quarantaine de 21 jours
  • Elle a notamment fait du shopping deux jours après son arrivée et a ensuite tourné dans le quartier de Sai Wan, sur l'île de Hong Kong

HONG KONG : La décision de Hong Kong d'accorder à la star hollywoodienne Nicole Kidman une exemption de quarantaine afin qu'elle puisse tourner pour Amazon une série sur la vie de riches expatriés a suscité la colère de la population. 

Le centre financier connaît l'une des quarantaines les plus contraignantes et longues au monde pour tous les voyageurs en provenance de l'étranger. 

Jusqu'à présent, ces mesures ont permis de limiter le nombre de cas de Covid-19 à environ 12 000 pour 7,5 millions d'habitants. 

Mais depuis 18 mois, nombre de résidents sont coupés de leur famille vivant à l'étranger.

Les personnes arrivant des pays considérés à haut risque sur le plan du Covid, notamment les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, doivent effectuer une quarantaine de 21 jours dans un hôtel. 

Mais l'actrice de 54 ans a été autorisée à contourner ces mesures.

Le Bureau du commerce et du développement économique a confirmé que la star australienne et d'autres membres de l'équipe de tournage ont obtenu une exemption dans le cadre "d'un travail professionnel spécifique".

Depuis son atterrissage le 12 août à Hong Kong, dans un jet privé en provenance d'Australie, les tabloïds ont suivi chacune de ses apparitions. 

Elle a notamment fait du shopping deux jours après son arrivée et a ensuite tourné dans le quartier de Sai Wan, sur l'île de Hong Kong.

Nicole Kidman est la productrice déléguée de "Expats", une série basée sur le livre de Janice YK Lee (2016), qui raconte la vie de rêve de trois Américaines dans la ville.

Depuis son arrivée, les commentaires prolifèrent sur les réseaux sociaux au sujet de cette exemption et de la riche élite étrangère vivant à Hong Kong, à un moment où toute dissidence est réprimée par Pékin.

Sur Facebook, le groupe très suivi "personnes en quarantaine à Hong Kong" regorge de commentaires sur la manière dont les étrangers qui résident dans la ville n'ont pas vu leur famille depuis près de deux ans en raison de ces mesures.

Elizabeth Quat, une députée pro-Pékin, s'est dite "inquiète de cette exemption accordée par le gouvernement" et reconnu avoir "reçu un certain nombre de plaintes d'habitants de Hong Kong".

Des exemptions sont accordées à certains hauts dirigeants à titre exceptionnel. 

Le président du géant bancaire HSBC, Mark Tucker, vient de passer trois semaines de quarantaine à son arrivée de Grande-Bretagne. 

Cette dispense de quarantaine pour Nicole Kidman est intervenue quelques jours après que Hong Kong a renforcé ses règles pour les arrivants de plusieurs pays, ce qui a bouleversé les projets de voyage de beaucoup à l'issue des vacances d'été et provoqué une pénurie de chambres d'hôtel.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.