Le réseau Haqqani: des attentats-suicides au gouvernement afghan

Dans cette photo d'illustration prise le 23 octobre 2020, un homme regarde un nouveau documentaire retraçant la vie de Jalaluddin Haqqani, fondateur du réseau Haqqani, une aile violente des talibans, sur un moniteur à Islamabad. (Photo,  AFP)
Dans cette photo d'illustration prise le 23 octobre 2020, un homme regarde un nouveau documentaire retraçant la vie de Jalaluddin Haqqani, fondateur du réseau Haqqani, une aile violente des talibans, sur un moniteur à Islamabad. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 22 août 2021

Le réseau Haqqani: des attentats-suicides au gouvernement afghan

  • Malgré sa réputation sanglante, ce groupe qualifié de terroriste par les Etats-Unis est voué à jouer un rôle majeur au sein du nouveau régime taliban ayant pris le pouvoir la semaine dernière
  • Le réseau Haqqani est accusé d'être derrière certaines des attaques les plus meurtrières des dernières années contre les forces de sécurité afghanes et de la coalition

KABOUL, AFGHANISTAN : Accusé d'être derrière les attaques les plus meurtrières en Afghanistan ces dernières années, le réseau Haqqani est une voix qui compte chez les talibans. Deux de ses représentants assistent à Kaboul aux discussions sur un nouveau gouvernement afghan, parmi les dirigeants du mouvement désormais à la tête du pays.


Malgré sa réputation sanglante, ce groupe qualifié de terroriste par les Etats-Unis est voué à jouer un rôle majeur au sein du nouveau régime taliban ayant pris le pouvoir la semaine dernière.

Qui sont les Haqqani ?

Ce groupe armé a été formé par Jalaluddin Haqqani, qui s'est fait connaître dans les années 1980 comme un héros du jihad antisoviétique. En pleine guerre froide, le patriarche est un atout précieux de la CIA contre l'URSS. Les États-Unis et leurs alliés, comme le Pakistan, financent et arment directement les moudjahidines.


Pendant ce conflit long dix ans, dont le coût sera déterminant dans l'implosion de l'Union soviétique, puis après le retrait russe, Jalaluddin Haqqani entretient des liens étroits avec des jihadistes étrangers, dont Oussama ben Laden.


Il s'allie ensuite aux talibans, qui prennent le contrôle de l'Afghanistan en 1996, après une guerre civile farouche entre seigneurs de guerre qui fait des dizaines de milliers de victimes et détruit Kaboul. Il devient ministre du régime islamiste jusqu'à ce que celui-ci soit renversé en 2001 par une coalition internationale menée par les États-Unis, suite aux attentats du 11 septembre.


Jalaluddin Haqqani meurt en 2018 après une longue maladie. Son fils Sirajuddin le remplace à la tête du réseau.


Grâce à sa puissance financière et militaire et sa réputation sanglante, le réseau Haqqani est considéré comme semi-autonome tout en restant dans le giron des talibans.


Principalement basé dans l'est de l'Afghanistan - il disposerait de bases de l'autre côté de la frontière, dans le nord-ouest du Pakistan -, le groupe armé prend du galon au sein des talibans. Sirajuddin Haqqani est nommé chef adjoint en 2015.


Son frère cadet Anas, autrefois emprisonné et condamné à mort par le précédent gouvernement afghan, a tenu des pourparlers avec l'ancien président Hamid Karzaï et l'ex-chef de l'exécutif Abdullah Abdullah depuis la chute de Kaboul le week-end dernier.

Pourquoi sont-ils si craints ?

Le réseau Haqqani est accusé d'être derrière certaines des attaques les plus meurtrières des dernières années contre les forces de sécurité afghanes et de la coalition.


Il est désigné comme groupe terroriste par les États-Unis et est également soumis à des sanctions des Nations Unies.


Les Haqqani ont la réputation d'utiliser fréquemment des kamikazes, souvent les conducteurs de voitures ou de camions bourrés d'explosifs ou les assaillants d'un lieu symbolique dont ils savent qu'il ne pourront ressortir vivants. Ils savent mener des attaques complexes, faisant de nombreuses victimes, contre des cibles importantes, notamment des installations militaires.


En octobre 2013, les forces afghanes ont intercepté l'un de leurs camions dans l'est de l'Afghanistan, qui transportait près de 28 tonnes d'explosifs, selon le Centre national américain de lutte contre le terrorisme. Les Haqqani sont accusés de multiples assassinats - dont une tentative contre l'ancien président Hamid Karzaï en 2008 -, d'enlèvements de fonctionnaires et de citoyens occidentaux, pour obtenir des rançons et forcer des échanges de prisonniers.


Ils sont également soupçonnés depuis longtemps d'entretenir des liens avec l'armée pakistanaise, que l'ancien régime afghan a toujours accusé d'oeuvrer à la déstabilisation de l'Afghanistan. L'amiral américain Mike Mullen les a décrits comme un "véritable bras" des services de renseignement d'Islamabad en 2011. Une allégation que nie le Pakistan.


Le réseau Haqqani a énormément contribué aux avancées des talibans, dont ils sont les "forces les plus prêtes au combat", selon un rapport de l'ONU publié en juin. Dans ce même rapport, le groupe armé est qualifié de "principal lien" entre les talibans et Al-Qaïda. 

Quel est leur rôle au sein du nouveau régime taliban ?

Les Haqqani ont le vent en poupe au sein des talibans. Deux de leurs dirigeants sont actuellement présents à Kaboul alors que se discute la formation d'un futur gouvernement. 


La promotion de Sirajuddin Haqqani au rang de chef adjoint des talibans a encore ancré ce rôle, selon plusieurs analystes.    


La libération en 2019 de son frère Anas, détenu par les autorités afghanes, a été perçue comme un moyen d'aider à lancer les pourparlers directs entre les États-Unis et les talibans, qui ont finalement abouti au retrait des troupes américaines.


Sirajuddin Haqqani s'est même fendu d'une tribune dans le New York Times l'année dernière, pour exposer dans des termes très diplomatiques la position des talibans sur les négociations avec les Américains et le conflit en Afghanistan. 


Alors qu'Anas Haqqani s'entretenait avec Hamid Karzaï, son oncle Khalil dirigeait des prières vendredi à Kaboul.


Sirajuddin et Khalil sont recherchés par les États-Unis, qui offrent plusieurs millions de dollars à quiconque fournira des informations permettant de les capturer.                


L’Ambassade du Maroc à Tokyo célèbre le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI

L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
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  • L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume
  • Le Japon a salué la stabilité du Maroc et le renforcement des liens économiques bilatéraux

TOKYO : L’Ambassade du Royaume du Maroc à Tokyo a célébré mercredi le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI.

L’événement a rassemblé des parlementaires éminents, des personnalités politiques japonaises, des diplomates, des chefs d’entreprise ainsi que des responsables gouvernementaux, conférant à la célébration une dimension solennelle et prestigieuse.

L’Ambassadeur Rachad Bouhlal a accueilli les invités en soulignant les réformes visionnaires et cohérentes menées par le Roi Mohammed VI tout au long de ses 25 années de règne. Ces réformes ont largement contribué à faire du Maroc « un pays moderne, ouvert et inclusif », tout en favorisant son développement économique et social, le positionnant comme un modèle pour d'autres nations.

L’Ambassadeur a également adressé ses salutations à l’Empereur et l’Impératrice du Japon, à la Famille impériale ainsi qu’au Gouvernement et au peuple japonais.

Il a mis en avant le rôle du Maroc en tant que hub régional d’investissement et d’innovation, notamment dans les secteurs industriel et des infrastructures. Il a notamment cité le port de Tanger-Med, aujourd’hui le plus grand port de la Méditerranée, ainsi que l’expansion de la ligne à grande vitesse Al Boraq, première du genre en Afrique.

L’Ambassadeur Bouhlal a souligné que le Maroc figure parmi les premiers pays africains à adopter les énergies renouvelables, ce qui lui permet d’attirer des industries à forte valeur ajoutée. Il a précisé que le Royaume est désormais le premier constructeur de voitures particulières en Afrique, avec un rôle déterminant joué par les entreprises japonaises reconnues pour leur expertise technologique, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays.

Par ailleurs, le Maroc et le Japon ont signé un mémorandum d’entente pour la promotion de l’investissement et du commerce. Selon les données du tourisme international des Nations unies, le Maroc a accueilli 17,4 millions de touristes en 2024, soit une hausse de 20 % par rapport à 2023, ce qui en fait la première destination touristique du continent africain.

Le ministre japonais de la Sécurité économique, KIUCHI Minoru, a salué les avancées du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI. Il a exprimé l’admiration du Japon pour les réformes marocaines en faveur de la modernisation et de la justice sociale. Le ministre a souligné que la stabilité politique et l’ouverture du Royaume en font un partenaire de confiance, attirant un nombre croissant d’investissements japonais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


L'écrivain israélien David Grossman qualifie de "génocide" la situation à Gaza

Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
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  • Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza
  • Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël

ROME: Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza, affirmant en avoir "le cœur brisé", dans une interview publiée vendredi dans le quotidien italien La Repubblica.

"J'ai refusé pendant des années d'utiliser ce terme: "génocide". Mais maintenant je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser, après ce que j'ai lu dans les journaux, après les images que j'ai vu et après avoir parlé avec des personnes qui y ont été", dit-il.

"Je veux parler comme une personne qui a fait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas en arriver à qualifier Israël d'Etat génocidaire", assure-t-il.

"Et maintenant, avec une douleur immense et le cœur brisé, je dois constater ce c'est ce qui se passe devant mes yeux. "Génocide". C'est un mot avalanche: une fois que tu l'as prononcé, il ne fait que grossir, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance", ajoute M. Grossman dont les œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais ou l'italien.

Interrogé sur ce qu'il pensait en lisant les chiffres sur les morts à Gaza, il a répondu: "je me sens mal".

"Mettre ensemble les mots +Israël+ et +famine+, le faire en partant de notre histoire, de notre supposée sensibilité aux souffrances de l'humanité, de la responsabilité morale que nous avons toujours dit avoir envers chaque être humain et non seulement envers les juifs... tout ça c'est dévastateur", poursuit M. Grossman.

Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël, "principalement parce que je ne vois pas d'alternative", saluant dans ce contexte la volonté du président français Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l'Etat palestinien.

"Je pense que c'est une bonne idée et je ne comprends pas l'hystérie avec laquelle elle a été accueillie en Israël", dit-il.

"Il est clair qu'il faudra avoir des conditions précises: pas d'armes. Et la garantie d'élections transparentes dont sera exclu quiconque pense à utiliser la violence contre Israël", a conclu l'écrivain.


L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza

Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
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  • L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire
  • L'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis

Gaza, Territoires palestiniens: L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire, au moment où la pression s'accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé.

En amont de cette visite de l'émissaire du président Donald Trump, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis.

Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une "famine généralisée" selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire.

Entretemps, les bombardements et tirs israéliens ont continué dans le territoire palestinien, où la Défense civile a fait état de 22 Palestiniens tués, dont huit qui attendaient de l'aide.

"Qu'ont fait nos fils et nos filles? Qu'ont fait les enfants pour mériter cette famine? Ayez pitié de nous!", se lamente la sexagénaire Yasmine al-Farra à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où elle pleure son fils tué.

Steve Witkoff et l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de la GHF "afin de connaître la vérité sur les sites d'aide", a indiqué M. Huckabee.

- "Nourrir les gens" -

M. Witkoff a ensuite précisé sur X que leur visite, de "plus de cinq heures", avait pour but "de fournir à @POTUS (le président Trump) une compréhension claire de la situation humanitaire et d'élaborer un plan visant à livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants de Gaza".

Selon le site américain Axios, M. Trump a déclaré travailler sur un plan à Gaza "pour nourrir les gens".

La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système d'aide mis en place par l'ONU.

Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués à Gaza, dont 859 près des sites de la GHF, une organisation au financement opaque, "la plupart" par l'armée israélienne, a affirmé l'ONU.

Dans un rapport, HRW a dénoncé un système humanitaire "militarisé" qui a provoqué selon l'ONG des "bains de sang". Elle a qualifié de "crimes de guerre" les "meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes".

L'armée israélienne, sollicitée par l'AFP, a dit examiner les rapports faisant état de victimes civiles près des zones de distribution d'aides.

Depuis une semaine, des avions de plusieurs pays ont largué des vivres à Gaza. Les autorités israéliennes ont annoncé que plus de 200 camions d'aide avaient été distribués jeudi par les organisations internationales.

Les agences internationales jugent ces aides insuffisantes et selon l'ONU 6.000 camions attendent le feu vert israélien pour entrer à Gaza.

- Vidéo d'un otage -

M. Witkoff, qui s'était rendu à Gaza en janvier, a rencontré jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l'étranger pour faire taire les armes à Gaza.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Vendredi, le Hamas a diffusé une vidéo d'un otage israélien, identifié par les médias israéliens comme Evyatar David, 24 ans. L'otage y apparaît amaigri et visiblement affaibli, détenu dans un tunnel.

L'AFP n'a pas pu déterminer l'authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement.

Dans un rapport d'enquête publié vendredi, la chaîne publique britannique BBC a affirmé avoir recueilli des témoignages de membres du personnel médical, de groupes de défense des droits humains et de témoins sur plus de 160 enfants touchés par balle pendant la guerre à Gaza. Elle a ajouté que 95 avaient été touchés à la tête ou à la poitrine et que, selon des témoins, 57 d'entre eux auraient été visés par l'armée israélienne.

Interrogée à ce sujet, l'armée israélienne a déclaré que "toute atteinte intentionnelle aux civils, et en particulier aux enfants, est strictement interdite" par l'armée israélienne et le droit international.