Subversion par la culture: Vivienne Westwood s'expose en France

 Reine du punk et militante écologiste, dont le "Achetez moins, choisissez mieux" résonne avec l'époque, la Britannique Vivienne Westwood investit le musée des tissus à Lyon. (Photo AFP).
Reine du punk et militante écologiste, dont le "Achetez moins, choisissez mieux" résonne avec l'époque, la Britannique Vivienne Westwood investit le musée des tissus à Lyon. (Photo AFP).
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Publié le Jeudi 10 septembre 2020

Subversion par la culture: Vivienne Westwood s'expose en France

  • La Britannique Vivienne Westwood investit le musée des tissus à Lyon, dans le sud-est de la France, avec sa mode subversive puisant dans le patrimoine dès le Moyen-Age
  • Les pièces de la collection Lee Price, prêtées pour l'exposition, dialoguent avec celles du plus grand musée des tissus au monde qui a cherché à "convoquer le musée imaginaire de Vivienne Westwood et restituer ses références

LYON : Reine du punk et militante écologiste, dont le "Achetez moins, choisissez mieux" résonne avec l'époque, la Britannique Vivienne Westwood investit le musée des tissus à Lyon, dans le sud-est de la France, avec sa mode subversive puisant dans le patrimoine dès le Moyen-Age. 

Une veste cintrée à manches "assiettes" qui libèrent le mouvement s'expose à côté du pourpoint de Charles de Blois du XIVe siècle, un chef-d'oeuvre du musée lyonnais, coupée de la même façon. 

Il a inspiré Vivienne Westwood, ancienne institutrice et grande technicienne de la mode autodidacte. Elle a même enseigné cette coupe à ses étudiants parmi lesquels celui qui deviendra son mari, Andreas Kronthaler, de 25 ans son cadet, et qui dessine actuellement les collections pour sa maison.  

Une robe chemise moderne de face se transforme de dos en une robe à plis du 18e siècle. Le galon d'une veste à motif d'ailes d'ange et de grappes de raisin reproduit celui créé à Lyon au XVIIIe siècle pour l'Eglise catholique. L'arrière de cette veste est coupée comme le col des chasubles. 

Assange et "climate revolution"

L'exposition "Art, mode et subversion" qui accueille le public du 10 septembre au 17 janvier est la première en France consacrée à Vivienne Westwood, 79 ans, et toujours sur tous les fronts- elle se met en cage et marche contre l'extradition de Julian Assange ou pose à moitié nue pour son projet "climate revolution". 

Les pièces de la collection Lee Price, prêtées pour l'exposition, dialoguent avec celles du plus grand musée des tissus au monde qui a cherché à "convoquer le musée imaginaire de Vivienne Westwood et restituer ses références", explique à l'AFP Julie Ruffet-Troussard, historienne de l'art et une des commissaires de l'exposition.  

"Vivienne Westwood résume tout: du punk, du nouveau romantisme, de la couture. Chacun peut s'identifier avec ses vêtements. J'espère qu'il y a quelque chose que tout le monde peut comprendre et aimer", déclare à l'AFP le Britannique Lee Price, 47 ans, qui a travaillé onze ans dans les boutiques de la créatrice et qui porte un pantalon "entravé" Westwood pour présenter les vêtements. 

Passionné par l'univers de Westwood dès son adolescence, il collectionne habits, chaussures ou invitations au défilés comme des œuvres d'art. 

Sex Pistols et XVIIIe siècle

L'exposition retrace le parcours de près d'un demi-siècle de la créatrice inclassable, des Sex Pistols aux campagnes écologistes en passant par les défilés parisiens, avec des collections détournant les codes de l’aristocratie anglaise ou jouant avec le savoir-faire du XVIIIe siècle, l'âge d'or de l'artisanat.  

"Vivienne Westwood est éminemment moderne, parce qu'elle s'ancre dans le passé. Elle n'a pas du tout d'estime pour ces artistes contemporains qui veulent faire table rase du passé et créer à partir de rien", explique à l'AFP Esclarmonde Monteil, directrice du musée et commissaire de l'exposition. 

Une salle flanquée de photos de défilés et arrangée comme un podium invite à réfléchir à la façon dont on s'habille et "regarder la fast fashion d'un autre oeil" dans ce musée qui conserve des tissus "qui ont des milliers d'années", souligne Mme Monteil. 

"Le mantra de Westwood achetez moins, choisissez mieux et faites durer, c'est aussi ce qu'on veut transmettre au musée", ajoute-t-elle. 

Une prise de position plus que jamais dans l'air du temps pendant la crise du Covid qui bouscule le milieu de la mode: Louis Vuitton recycle ses collections, Gucci et Saint-Laurent renoncent à la frénésie des Fashion weeks et des centaines de maisons plus modestes s'engagent à produire moins, réduire les voyages et revisiter les défilés.

Dans ce même esprit, les scénographes ont recyclé au maximum les installations de la précédente exposition au musée consacrée à Yves Saint Laurent et ont commandé le reste des matériaux dans la région. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com