L’Arabie saoudite affirme sa présence à la Mostra de Venise

Affiche du film Amira, du réalisateur égyptien Mohamed Diab, qui fait partie de la sélection officielle dans la catégorie «Orizzonti». Cette œuvre a bénéficié du Red Sea Fund (le «fonds mer Rouge»), qui accompagne le développement, la production et la postproduction de films arabes. (Photo fournie)
Affiche du film Amira, du réalisateur égyptien Mohamed Diab, qui fait partie de la sélection officielle dans la catégorie «Orizzonti». Cette œuvre a bénéficié du Red Sea Fund (le «fonds mer Rouge»), qui accompagne le développement, la production et la postproduction de films arabes. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 11 septembre 2021

L’Arabie saoudite affirme sa présence à la Mostra de Venise

  • L’événement phare, pour l’Arabie saoudite, est sans aucun doute la soirée de gala organisée par le RSIFF et intitulée «Celebration of Women in Cinema»
  • Le Festival de la mer Rouge apporte notamment son soutien au film Amira, du réalisateur égyptien Mohamed Diab

Cette année, l’Arabie saoudite est plus représentée que jamais à la Mostra de Venise, notamment grâce à une large délégation officielle qui compte le président du Red Sea International Film Festival (Festival international du film de la mer Rouge, ou RSIFF), Mohammed al-Turki, sa directrice générale, Shivani Pandya, le critique de cinéma Édouard Waintrop, le producteurs de films arabes et internationaux Antoine Khalife et le directeur de la programmation internationale Kaleem Aftab. Ce festival est l’occasion pour les spectateurs de faire de très nombreuses découvertes.

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Affiche du film Amira, du réalisateur égyptien Mohamed Diab, qui fait partie de la sélection officielle dans la catégorie «Orizzonti». Cette œuvre a bénéficié du Red Sea Fund (le «fonds mer Rouge»), qui accompagne le développement, la production et la postproduction de films arabes. (Photo fournie)

L’événement phare, pour l’Arabie saoudite, est sans aucun doute la soirée de gala organisée par le RSIFF et intitulée «Celebration of Women in Cinema» («Célébration des femmes dans le cinéma»). «Cet événement concrétise l’une des missions du festival, qui consiste à favoriser l'autonomisation des femmes et à apporter notre soutien à la future génération de femmes créatives, qu’elles soient devant ou derrière la caméra», confie Mohammed al-Turki à Arab News en français.

Cette soirée, qui s’est déroulée le 4 septembre dernier, a rencontré un franc succès. Elle rassemblait des figures du cinéma international et arabe – réunies pour la première fois grâce au RSIFF – afin de rendre hommage à leur travail. Parmi ces personnalités étaient notamment présentes les vedettes hollywoodiennes Kate Hudson, Demi Moore, Isabelle Huppert et Eiza Gonzalez, la star saoudienne Fatima al-Banawi ou encore l'actrice jordanienne Saba Moubarak. «Je tiens à préciser que la personne qui est aujourd’hui reconnue comme le précurseur du cinéma saoudien est une femme: il s’agit de la réalisatrice plusieurs fois nominée et internationalement reconnue Haifaa al-Mansour. C’est elle qui a ouvert la voie à ces incroyables réalisatrices et actrices saoudiennes», se réjouit Al-Turki.

«Par ailleurs, fidèles à la mission que nous nous sommes fixée, nous souhaitons encourager les cinéastes saoudiens: nous leur offrons l'opportunité de se faire connaître dans l'un des festivals les plus établis du monde, de présenter leurs futurs projets, de se connecter avec des studios, des maisons de production et de nouer des relations importantes avec des professionnels de l'industrie du monde entier. Ils auront également l’occasion de parfaire leurs compétences grâce aux nombreux ateliers de développement et aux différentes conférences que le festival met à leur disposition», précise Mohammed al-Turki.

Le Festival de la mer Rouge apporte en outre son soutien au film Amira, du réalisateur égyptien Mohamed Diab, qui fait partie de la sélection officielle dans la catégorie «Orizzonti». Cette œuvre a bénéficié du Red Sea Fund (le «fonds mer Rouge»), qui accompagne le développement, la production et la postproduction de films arabes.

«Nous sommes ravis de soutenir à la fois la première mondiale d’Amira de Mohamed Diab et le cinéma arabe, qui continue de prospérer sur la scène mondiale. Nous sélectionnerons également le meilleur de la production cinématographique internationale, que nous présenterons au public saoudien à l’occasion de la 1ère édition du Red Sea Film Festival, au mois de décembre prochain», indique Mohammed al-Turki. «Nous n’avons pas vocation à n’être qu’un hub officiel du cinéma arabe; nous voulons être le cœur du cinéma arabe. Le Red Sea International Film Festival apporte son soutien au cinéma arabe et africain. Il est donc très important pour nous d’être présents ici, à la Mostra [de Venise], l’un des lieux incontournables du cinéma mondial», conclut-il.


Des chefs de renommée mondiale proposent une expérience Omakase à Dubaï

Ensemble, ces trois chefs ont élaboré un menu Omakase unique où les techniques françaises de Nakatani rencontrent la pureté et la profondeur des saveurs japonaises, créant un jeu harmonieux de textures et de goûts. (ANJP)
Ensemble, ces trois chefs ont élaboré un menu Omakase unique où les techniques françaises de Nakatani rencontrent la pureté et la profondeur des saveurs japonaises, créant un jeu harmonieux de textures et de goûts. (ANJP)
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  • TakaHisa organise à nouveau une expérience Omakase à Dubaï avec trois chefs de renommée mondiale
  • Ces trois chefs ont su allier la finesse de la gastronomie française à la précision et à la profondeur des traditions culinaires japonaises

DUBAI: TakaHisa organise à nouveau une expérience Omakase à Dubaï avec trois chefs de renommée mondiale, dont Shinsuke Nakatani, étoilé au guide Michelin, Takashi Namekata et Hisao Ueda, les maîtres du wagyu et des sushis de TakaHisa.

Ces trois chefs ont su allier la finesse de la gastronomie française à la précision et à la profondeur des traditions culinaires japonaises.

Le chef Shinsuke Nakatani, force créatrice du restaurant Nakatani, étoilé au guide Michelin à Paris, est célèbre pour sa vision personnelle et lumineuse de la cuisine française, qui met l'accent sur les produits français de saison.

Nakatani a travaillé aux côtés d'Hélène Darroze à Paris pendant près de dix ans. Il a ouvert le restaurant Nakatani en 2014 et a obtenu sa première étoile Michelin en moins de deux ans.

Son approche raffinée et son attachement aux meilleurs ingrédients du pays sont au cœur de sa philosophie culinaire.

Si les Japonais et les Français partagent un amour pour la subtilité gustative, la collaboration de Nakatani avec Namekata et Ueda met en évidence une différence essentielle: les tonalités gustatives calmes des Français sont amplifiées par les moments riches en umami qui sont au cœur de la cuisine japonaise.

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Ensemble, ces trois chefs ont élaboré un menu Omakase unique où les techniques françaises de Nakatani rencontrent la pureté et la profondeur des saveurs japonaises, créant un jeu harmonieux de textures et de goûts.

Le menu met en valeur une fusion des meilleurs ingrédients français de saison, réinterprétés avec une précision toute japonaise. Des plats bien construits, composés d'ingrédients de première qualité tels que le wagyu riche en umami et les fruits de mer spécialement sélectionnés, mettront en valeur l'expertise collective des chefs, en présentant un mélange harmonieux de techniques et de saveurs.

Cet Omakase exclusif n'est pas simplement la rencontre de deux cuisines, mais la convergence de trois des chefs les plus éminents travaillant aujourd'hui pour créer une expérience gastronomique inégalée pour les gourmets les plus exigeants.

L'événement aura lieu du 29 au 31 octobre au TakaHisa, Banyan Tree Dubai, Bluewaters Island.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


Hia Hub: des experts de l'industrie explorent les opportunités de croissance en Arabie Saoudite

Hia Hub, la conférence saoudienne sur la mode, la beauté et le style de vie, est revenue pour sa quatrième édition dans le district JAX de Riyad. (AN Photo/Huda Bashatah)
Hia Hub, la conférence saoudienne sur la mode, la beauté et le style de vie, est revenue pour sa quatrième édition dans le district JAX de Riyad. (AN Photo/Huda Bashatah)
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  • Patrick Chalhoub a lancé la discussion en soulignant les différences significatives du paysage de la consommation saoudienne par rapport à d'autres marchés
  • Mazroua Almazroua a contribué à la discussion en explorant la manière dont les expériences de luxe intégrées peuvent être conçues pour attirer les consommateurs saoudiens

RIYAD: Hia Hub, la conférence saoudienne sur la mode, la beauté et le style de vie, est revenue pour sa quatrième édition dans le district JAX de Riyad, avec la journée d'ouverture de mercredi qui a été marquée par des débats sur la croissance des opportunités de marché dans le Royaume.

L'une de ces tables rondes, intitulée "Capitalizing on KSA and Beyond: Unveiling Market Opportunities in Saudi Arabia" (Capitaliser sur le Royaume et au-delà: Découvrir les opportunités de marché en Arabie Saoudite), a été animée par la journaliste Ritu Upadhyay. La session a réuni des leaders du secteur, notamment Burak Cakmak, PDG de la Commission saoudienne de la mode, Patrick Chalhoub, président du groupe Chalhoub, et Mazroua Almazroua, responsable en chef du marketing et de l'expérience au Quartier financier du roi Abdallah.

La conversation a porté sur les caractéristiques uniques du marché saoudien et sur le potentiel de croissance dans divers secteurs.

Chalhoub a lancé la discussion en soulignant les différences significatives entre le paysage de la consommation saoudienne et celui des autres marchés: "Ce qui est différent, c'est d'abord la taille de la population. Nous avons une démographie beaucoup plus importante et plus large”. Il a souligné que la richesse en Arabie saoudite n'est pas confinée à une petite élite, mais se trouve de plus en plus au sein d'une classe moyenne en pleine expansion. Cette évolution démographique offre de nombreuses opportunités aux entreprises, notamment en raison de l'évolution des préférences des consommateurs.

"Il est essentiel de comprendre le consommateur local", a-t-il ajouté, soulignant la nécessité pour les marques de s'engager de manière significative sur ce marché diversifié.

Chalhoub a également souligné les aspects culturels qui distinguent les consommateurs saoudiens: "En Arabie saoudite, l'attachement culturel au luxe est plus fort. Les consommateurs recherchent des produits créatifs, personnalisés et exclusifs”.

Ce contexte culturel influence les comportements d'achat, les consommateurs accordant une grande importance à l'histoire qui se cache derrière les produits de luxe. Cependant, il a averti que le marché du luxe en Arabie saoudite reste relativement petit, ce qui indique qu'il y a une marge de croissance.

"Nous devons changer l'environnement et nous adapter", a-t-il fait remarquer, suggérant que les marques doivent innover pour capturer le potentiel du marché.

Almazroua a contribué à la discussion en explorant la manière dont les expériences de luxe intégrées peuvent être conçues pour attirer les consommateurs saoudiens. Il a souligné l'importance de comprendre les préférences locales, déclarant que "plus de 70 pour cent des Saoudiens voyagent spécifiquement pour la gastronomie et les expériences uniques".

Il a souligné que les événements mêlant des éléments culturels à des offres de luxe ont été couronnés de succès. Par exemple, une initiative de la KAFD visant à accueillir des chefs étoilés a suscité un vif intérêt. "Nous avons fait salle comble tous les week-ends", a noté Almazroua, ce qui témoigne de la forte demande pour des expériences de haute qualité et à forte résonance culturelle.

Cakmak s'est ensuite étendu sur les possibilités offertes aux designers locaux par l'évolution des destinations de l'Arabie saoudite en matière de style de vie: "Il existe une scène locale du design en plein essor qui a souvent été négligée. Nous devons célébrer la créativité saoudienne”.

La discussion à Hia Hub a mis en lumière le vaste potentiel des marques en Arabie saoudite. Alors que le marché continue d'évoluer, la compréhension des caractéristiques uniques du consommateur saoudien sera essentielle pour capitaliser sur les opportunités émergentes. L'intégration de connaissances culturelles, d'expériences innovantes et l'accent mis sur les talents locaux façonneront l'avenir du luxe dans le Royaume. Comme le dit si bien Cakmak, "nous avons la possibilité de créer quelque chose d'unique qui reflète notre identité tout en s'inscrivant dans les tendances mondiales".

Du 30 octobre au 3 novembre, Hia Hub proposera des discussions, des masterclasses, des ateliers, des expositions interactives et des spectacles en direct.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le bourg fortifié d'al-Natah, modèle d'"urbanisation lente" en Arabie à l'âge du Bronze

Cette photo prise le 12 décembre 2022 montre une vue aérienne d'un ancien fort dans l'oasis de Khaybar, au nord-ouest de l'Arabie saoudite. (AFP)
Cette photo prise le 12 décembre 2022 montre une vue aérienne d'un ancien fort dans l'oasis de Khaybar, au nord-ouest de l'Arabie saoudite. (AFP)
Khaybar, connue pour la bataille féroce qui opposa au VIIe siècle le prophète Mohamed à des tribus juives locales, est en train de se remodeler pour devenir une attraction touristique haut de gamme, conformément aux efforts de rebranding du royaume (AFP).
Khaybar, connue pour la bataille féroce qui opposa au VIIe siècle le prophète Mohamed à des tribus juives locales, est en train de se remodeler pour devenir une attraction touristique haut de gamme, conformément aux efforts de rebranding du royaume (AFP).
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  • La découverte du bourg fortifié d'al-Natah, une première dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, dévoile un mode d'"urbanisation lente" à l'époque de l'âge du Bronze, il y a plus de quatre mille ans
  • Dans le décor de sable et de basalte noir du désert du Hedjaz, l'oasis de Khaybar a gardé "cachée" la trace d'al-Natah des millénaires durant

PARIS: La découverte du bourg fortifié d'al-Natah, une première dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, dévoile un mode d'"urbanisation lente" à l'époque de l'âge du Bronze, il y a plus de quatre mille ans.

Dans le décor de sable et de basalte noir du désert du Hedjaz, l'oasis de Khaybar a gardé "cachée" la trace d'al-Natah des millénaires durant. Jusqu'à la découverte des restes d'un rempart de 14,5 km de long, décrite au début de l'année dans une étude signée par l'archéologue Guillaume Charloux.

Qui apporte cette fois, avec une équipe franco-saoudienne, la "preuve que les remparts sont organisés autour d'un habitat", explique à l'AFP l'ingénieur de recherche du CNRS au Laboratoire Orient Méditerranée.

Un gros village, atteignant jusqu'à peut-être 500 habitants et occupé sur plusieurs périodes, établi vers 2.400 ans avant notre ère, et abandonné "sans que l'on sache pourquoi", environ mille ans plus tard.

Quand le bourg d'al-Natah voit le jour, Sumer, région et berceau de la civilisation mésopotamienne, dans l'actuel Irak, existe déjà depuis mille ans.

Les cités du Levant, bordant la Méditerranée des actuelles Syrie jusqu'à la Jordanie, sont florissantes dans ces premiers temps de l'âge du Bronze.

Terra incognita des archéologues jusqu'il y a seulement 20 ans, le nord-ouest de l'Arabie est vu à cette époque comme une zone désertique, ponctuée de sites funéraires et traversée de groupes nomades pastoraux.

Il y a 15 ans, dans l'oasis de Tayma, les archéologues identifient un rempart datant de l'âge du Bronze. Après cette "première découverte essentielle", selon M. Charloux, celle d'al-Natah apporte celle d'un premier village de l'époque.

Planté dans une partie hyper aride du désert du Hedjaz, son décor de roches noires volcaniques cache bien ses restes, sous des empilements de basalte. Si bien qu'il a "protégé le site des fouilles illégales", selon M. Charloux. Quant à un novice, "il ne verrait rien".

A moins, comme l'on fait les archéologues, d'observer le site depuis les airs pour deviner le tracé des allées séparant les fondations des maisons. Avant de procéder à des fouilles sur plusieurs saisons pour les mesurer.

Ce travail qui "reste préliminaire en termes de compréhension de l'occupation du site", selon l'archéologue, révèle des sous-bassements de pierres noires "assez puissants pour soutenir sans difficulté un ou deux étages" au moins d'habitations faites vraisemblablement de briques crues.

- Une "urbanisation lente" -

L'étude, parue dans la revue PLOS One de la librairie des sciences américaines, dessine un bourg juché sur un promontoire et doté de sa propre muraille. Avec une zone résidentielle d'une cinquantaine de maisons, une autre partie dont le rôle n'est pas tout à fait compris, et enfin une nécropole.

Les tombes elles-mêmes recèlent pour certaines des objets de prestige, armes de métal et pierres semi-précieuses, trahissant un ordre social qui se complexifie vers -2.000 ans avant notre ère.

En même temps, les nombreux restes de poterie identifiés dans le sol des habitations suggèrent "une société relativement égalitariste", selon l'étude, avec "une céramique très jolie mais très simple", ajoute Guillaume Charloux.

Quant aux remparts, qui pouvaient atteindre cinq mètres de haut, ils délimitent non seulement une zone de vie mais aussi de propriété et de pouvoir. Autant d'éléments pointant vers l'existence d'une sorte d'autorité locale.

Le tout change le regard sur une région encore largement inexplorée, en donnant à voir un modèle d'"urbanisation lente". Avec peut-être des oasis fortifiées connectées les unes aux autres, dans un environnement largement dominé par des groupes nomades pastoraux et intégré à un réseau d'échanges qui supportera plus tard la route de l'encens.

Certes, la petite taille de la population d'al-Natah en aurait fait un modeste village en Mésopotamie ou Egypte de l'époque. Bien éloigné du modèle de la cité-Etat, comme le sera plus tard Babylone.

Mais dans cet environnement hyper aride, elle incarne "un autre chemin d'urbanisation, plus modeste, beaucoup plus lent, et tout à fait spécifique au nord-ouest de l'Arabie saoudite", conclut l'archéologue.