« Clown » et « jongleuse d'émotions » : adieu populaire à Annie Cordy à Cannes

L'humoriste belge Bruno Counard, l'humoriste belge Vincent Counard, l'acteur belge Alain Leempoel et l'actrice et humoriste belge Virginie Hocq lors des funérailles de la chanteuse belge Annie Cordy à Cannes (AFP)
L'humoriste belge Bruno Counard, l'humoriste belge Vincent Counard, l'acteur belge Alain Leempoel et l'actrice et humoriste belge Virginie Hocq lors des funérailles de la chanteuse belge Annie Cordy à Cannes (AFP)
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Publié le Samedi 12 septembre 2020

« Clown » et « jongleuse d'émotions » : adieu populaire à Annie Cordy à Cannes

  • La chanteuse et comédienne belge est décédée la semaine dernière à 92 ans, après un malaise chez elle à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes
  • « Derrière ce personnage en apparence léger, il y avait une profondeur »

CANNES : Des centaines de personnes dont Dave ou Michèle Torr sont venues à Cannes samedi rendre un hommage émouvant à Annie Cordy, un « clown » mais aussi « une jongleuse d'émotions ».

La chanteuse et comédienne belge est décédée la semaine dernière à 92 ans, après un malaise chez elle à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes.

La cérémonie se déroulait en plein air sur la Butte de Saint-Cassien, un cadre bucolique bien connu des Cannois. A son image, elle était ouverte au public, une jauge limitée à 500 personnes avec masque obligatoire. Outre Dave ou Michèle Torr, l'humouriste Roland Magdane ou la chanteuse Charlotte Julian étaient présents.

Emmanuelle Guilcher, directrice adjointe de la programmation France 2, a décrit une amie « sensible et pudique, terriblement pudique ». « Derrière ce personnage en apparence léger, il y avait une profondeur », a-t-elle ajouté. Et une minute de recueillement où on entendait simplement Annie Cordy fredonner a donné corps à ces paroles.

"Il y avait toutes les couleurs de la vie dans ce que tu chantais et ces couleurs brillaient sur ton manteau d'Arlequin », « tu étais clown mais aussi une funambule sur le fil de nos fragilités, une jongleuse d'émotions », a poursuivi Claude Lemesle, parolier qui a écrit sur La Rafle du Vel d’Hiv pour l'artiste sur une musique de Gilbert Bécaud. Un titre qui côtoie dans son répertoire ses chansons rigolotes, « Tata Yoyo » ou « La bonne du curé ». Son cercueil était encadré sur la scène de deux grands portraits de l'artiste et autour d'innombrables gerbes fleurs notamment de la famille de Luis Mariano, la ville de Bruxelles, qui a baptisé un parc à son nom il y a deux ans, ou de l'ex-roi belge Albert II. A Bruxelles d'ailleurs, le métro lui rendait à sa façon hommage, en diffusant toute la journée une sélection de ses chansons dans les stations.

Léonie Cooreman est née à Laeken, quartier de Bruxelles, le 16 juin 1928.

Blonde piquante, elle avait débuté dans des orchestres en chantant des standards américains, avant d'être engagée comme meneuse de revues au « Bœuf sur le Toit » à Bruxelles, puis à Paris au « Lido » en 1950, où elle devient Annie Cordy.

D'opérettes en comédies musicales, en passant par le rire, la chanson, le théâtre, le cinéma et les téléfilms, l'infatigable fantaisiste a fait preuve d'un perfectionnisme quasi maniaque. Et l'amuseuse professionnelle était également une excellente actrice. Après avoir débuté avec Sacha Guitry (« Si Versailles m'était conté », 1953), elle avait élargi par des rôles dramatiques dans « Le Passager de la pluie » de René Clément, « Le Chat » (Pierre Granier-Deferre), aux côtés de Jean Gabin et Simone Signoret, ou « La Rupture » (Claude Chabrol). En 2015, elle sonnait tout aussi juste dans son rôle de grand-mère fugueuse dans « Les souvenirs » de Jean-Paul Rouve.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.