Mostra de Venise : dix-huit films, un lauréat, la course au Lion d'Or qui s'achève

Photographes de presse attendant l'arrivée des invités au palais du festival pour la projection du film "Nomadland". (AFP)
Photographes de presse attendant l'arrivée des invités au palais du festival pour la projection du film "Nomadland". (AFP)
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Publié le Samedi 12 septembre 2020

Mostra de Venise : dix-huit films, un lauréat, la course au Lion d'Or qui s'achève

  • Le film primé, parmi les 18 en compétition officielle, succèdera au thriller psychologique « Joker » de Todd Phillips, lauréat l'an dernier
  • Outre le prestigieux Lion d'Or, le jury doit remettre une série de prix, dont les coupes Volpi du meilleur acteur et de la meilleure actrice ou le Prix Marcello-Mastroianni du meilleur espoir

VENISE : Qui décrochera le Lion d'Or ? Le jury de la Mostra, présidé par Cate Blanchett, doit décerner samedi la prestigieuse récompense, avec la perspective de voir, peut-être, une réalisatrice couronnée, pour la première fois depuis dix ans.

Le film primé, parmi les 18 en compétition officielle, succèdera au thriller psychologique « Joker » de Todd Phillips, lauréat l'an dernier.

Un an plus tard, tant de choses ont changé sur le Lido, bouleversé par la crise sanitaire. Mais le festival a été maintenu, premier grand rendez-vous du cinéma à se tenir dans le monde depuis les mois de confinement.

La compétition s'y est déroulée sous haute surveillance avec masques obligatoires, contrôles de température et distances de sécurité. Mais aucun +cluster+ de contamination n'a été décelé, selon les organisateurs, et la fête a pu aller à son terme.

Un signe d'espoir pour une industrie du cinéma mise à genoux par la crise, pour les professionnels et pour les cinéphiles, saturés de films en streaming pendant le confinement.

Samedi à 19H00, le jury de la compétition officielle, présidée par l'actrice Cate Blanchett, entourée notamment de ses homologues française Ludivine Sagnier et américain Matt Dillon, remettra sa copie.

La route des Oscars

La sélection, elle aussi, était inhabituelle, privée pour cause de coronavirus des grosses productions américaines qui s'étaient habituées à venir à Venise, comme première étape sur la route des Oscars.

Résultat, des films de qualité très inégale ont été projetés et les critiques internationaux sont partagés, selon un recensement établi par le journal spécialisé Ciak.

Se détachent notamment le cauchemardesque « Nuevo Orden » du mexicain Michel Franco, un drame ultaviolent et dénué de tout espoir qui imagine la plongée de son pays dans une dictature totalitaire.

Dans une sélection marquée par la présence bien plus large que les années précédentes des réalisatrices, huit au total, une romance historique, « The World to Come » de Mona Fastvold, a également été appréciée. L'actrice britannique Vanessa Kirby, l'une des stars de la série « The Crown », y incarne une femme dans l'Amérique rurale du XIXe siècle, qui doit échapper à la vigilance jalouse de son mari pour vivre sa passion pour sa voisine (Katherine Waterston).

Dans un tout autre genre, le documentaire « Notturno », de Gianfranco Rosi, plongée esthétique et poignante dans la vie en zone de guerre, entre Syrie, Irak, Kurdistan et Liban pourrait offrir un ticket vers le Lion d'Or au cinéma italien.

Il faudra aussi compter avec le tout dernier film présenté, vendredi, le très attendu « Nomadland » de l'Américaine d'origine chinoise Chloé Zhao, un projet porté par l'actrice aux deux oscars Frances McDormand, qui y incarne une femme brisée qui plaque tout pour vivre sur la route.

Outre le prestigieux Lion d'Or, le jury doit remettre une série de prix, dont les coupes Volpi du meilleur acteur et de la meilleure actrice ou le Prix Marcello-Mastroianni du meilleur espoir.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.