Des livres rares et des manuscrits sur la péninsule arabique exposés à la Foire de Riyad

Page échantillon de «Horseman with the Bedouins» (Cavalier avec les Bédouins), un manuscrit écrit par le prince orientaliste polonais Watslaw Jywoski il y a 200 ans. (Photo fournie)
Page échantillon de «Horseman with the Bedouins» (Cavalier avec les Bédouins), un manuscrit écrit par le prince orientaliste polonais Watslaw Jywoski il y a 200 ans. (Photo fournie)
«Les Liliacées», un livre du peintre et botaniste belge Pierre-Joseph Redoute. (Photo fournie)
«Les Liliacées», un livre du peintre et botaniste belge Pierre-Joseph Redoute. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 09 octobre 2021

Des livres rares et des manuscrits sur la péninsule arabique exposés à la Foire de Riyad

  • Les maisons d'édition internationales participant au salon du livre de cette année ont apporté avec elles des publications jamais vues auparavant en Arabie saoudite
  • Le livre «AlUla» qui coute $12000 et pèse 70 kilogrammes, publié par la maison d'édition Assouline est également exposé à la foire

RIYAD : Plusieurs grandes maisons d'édition du monde ont présenté des livres et des manuscrits historiques sur la péninsule arabique à la Foire internationale du livre de Riyad.

Les séjours d'orientalistes, de voyageurs et d'écrivains qui ont visité le Levant sont présentés parmi les expositions de l'événement annuel avec un certain nombre de livres centenaires d'une valeur de plus de $500000.

«Horseman with the Bedouins» (Cavalier avec les Bédouins), un manuscrit du prince orientaliste polonais Watslaw Jywoski et évalué à $12000, a été exposé par une maison d'édition polonaise spécialisée dans les textes anciens.

Le livre raconte le périple du prince dans la péninsule arabique il y a plus de 200 ans, envoyé en mission par la reine Catherine de Wurtemberg dans le but d’améliorer les programmes européens d'élevage des chevaux militaires.

Jywoski décrit comment il est tombé amoureux du désert, des chevaux et des Bédouins. Ses écrits ont fourni une vision historique importante de la région de l'époque, dans laquelle il a compté 178 branches d'une tribales, et étudié les chevaux et les méthodes arabes pour les élever et les soigner.

Ce livre publié par la maison d'édition Assouline, pèse 70 kilogrammes, soit plus de 10 kilos de plus qu'un climatiseur de fenêtre ordinaire. (Photo fournie)

La maison d'édition Christie's a présenté huit volumes de «Les Liliacées» du peintre et botaniste belge Pierre-Joseph Redoute, une première édition estimée à $625 000.

Le livre, avec ses dessins fascinants et ses couleurs vives, a été publié en 1816, il est relié dans de la peau de chèvre dont les côtés sont dorés.

Le livre «AlUla» qui coute $12 000  et pèse 70 kilogrammes publié par la maison d'édition Assouline est également exposé à la foire. Il a fallu deux ans pour préparer le livre qui comprend des photos éblouissantes de la ville antique et de ses monuments au cœur du désert de l’ouest saoudien.

Le salon du livre de cette année a attiré des maisons d'édition de France, d'Italie, d'Inde, d'Australie et des États-Unis, apportant avec elles des publications jamais vue auparavant dans le Royaume.

Des écrivains, des éditeurs, des personnalités culturelles et des leaders du monde entier devraient assister à l'événement de 10 jours, qui s'est ouvert jeudi, et les visiteurs ont déjà afflué à la foire pour acheter des livres internationaux sur des sujets tels que les sciences humaines, l'économie, la science et la littérature pour la jeunesse.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.