L'Allemagne restitue des artéfacts mayas découverts dans une cave

La cérémonie a eu lieu à Berlin, dans la représentation de la région Saxe-Anhalt où elles ont été mises au jour l'an passé. (Photo, AFP)
La cérémonie a eu lieu à Berlin, dans la représentation de la région Saxe-Anhalt où elles ont été mises au jour l'an passé. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 06 novembre 2021

L'Allemagne restitue des artéfacts mayas découverts dans une cave

  • Les 13 pièces, dont l'authenticité a été certifiée, se composent de figurines, assiettes ou verres façonnés entre 250 et 850 après Jésus-Christ par le peuple maya
  • Onze d'entre elles ont été produites dans ce qui est aujourd'hui le Guatemala et deux figurines proviennent de Teotihuacan

BERLIN : L'Allemagne a remis vendredi au Mexique et au Guatemala plusieurs objets et sculptures plus que millénaires de l'époque maya dissimulés en 2007 par un particulier dans sa cave avant d'être mis au jour l'an passé par la police.

Les 13 pièces, dont l'authenticité a été certifiée, se composent de figurines, assiettes ou verres façonnés entre 250 et 850 après Jésus-Christ par le peuple maya.

La cérémonie a eu lieu à Berlin, dans la représentation de la région Saxe-Anhalt où elles ont été mises au jour l'an passé. 

Son président Reiner Haselhoff les a remises aux ambassadeurs guatémaltèque Jorge Lemcke Arevalo et mexicain Francisco Quiroga.

Onze d'entre elles ont été produites dans ce qui est aujourd'hui le Guatemala et deux figurines proviennent de Teotihuacan, la plus grande ville de l'Amérique précolombienne située à une quarantaine de kilomètres de Mexico.

"Cela nous donne l'espoir que d'autres propriétaires d'objets similaires prennent le même chemin" en les restituant, a déclaré M. Lemcke Arevalo lors d'une conférence de presse. Son confrère mexicain a parlé d'un geste "exemplaire" du Land.

"Le commerce illégal de biens culturels doit être évité et combattu", a estimé de son côté M. Haselhoff, ajoutant vouloir aussi sensibiliser la population.

"Les objets dérobés par des pilleurs de tombes ou à d'anciennes colonies ne sont pas seulement dans les musées, mais peuvent aussi se trouver dans nos caves ou nos greniers", selon lui.

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(Photo, AFP)

Enveloppés dans du papier journal

Comme dans le cas de ces 13 objets. La police les avait retrouvés dans une ferme à Klötze en Saxe-Anhalt, une région de l'est du pays. 

En 2007, son ancien propriétaire avait enfoui dans sa cave deux fusils datant de la Deuxième guerre mondiale ayant appartenu à son grand père, ainsi que les objets en question.

Affirmant vouloir se mettre en règle avec la justice et leur remettre ces armes, dont la détention est illégale, il avait contacté les forces de l'ordre en 2020 et leur avait indiqué l'endroit où il les avait enterrés. 

Les policiers avaient bien retrouvé les fusils, et à leur stupéfaction et celle du nouveau propriétaire, également les artéfacts enveloppés dans du papier journal, avait indiqué le parquet.

Aucune poursuite judiciaire n'a été ouverte, les faits tombant sous le coup de la prescription, avait-il ajouté.

Selon le Land de Saxe-Anhalt, les objets ont probablement été dérobés par des pilleurs de tombe au Guatemala et au Mexique avant d'être vendus au marché noir. 

L'homme avait affirmé n'avoir aucune idée de leur origine ni de leur valeur réelle. Selon plusieurs médias allemands, il avait déclaré les avoir achetés pour moins de 100 euros à un marché aux puces à Leipzig en 2003. 

Sur le marché de l'art, les petites figurines sont cédées entre 1 500 et 2 000 euros pièce, selon les documents d'experts diffusés lors de la conférence. 

Les ventes aux enchères d'artéfacts de cette époque ne sont pas rares en Allemagne. En septembre, une maison de Munich en avait mis en vente plus de 300, tous accompagnés de certificat prouvant qu'ils se trouvaient légalement en Allemagne.

L'opération avait provoqué les protestations de plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes pour qui ils appartiennent à leur patrimoine, selon une lettre commune d'ambassadeurs de ces Etats en Allemagne.

"L'héritage culturel d'un pays ne doit pas être mis en vente", a réaffirmé vendredi l'ambassadeur mexicain.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.