Royaume-Uni et Belgique s'engagent à redoubler d'efforts contre l'immigration illégale

Le Premier ministre britannique Boris Johnson et son homologue belge Alexander De Croo ont signé une déclaration conjointe visant à renforcer la coopération entre leurs pays, notamment pour lutter contre l'immigration illégale, une semaine après la mort de 27 migrants dans la Manche. (Photo, AFP)
Le Premier ministre britannique Boris Johnson et son homologue belge Alexander De Croo ont signé une déclaration conjointe visant à renforcer la coopération entre leurs pays, notamment pour lutter contre l'immigration illégale, une semaine après la mort de 27 migrants dans la Manche. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 01 décembre 2021

Royaume-Uni et Belgique s'engagent à redoubler d'efforts contre l'immigration illégale

  • Le gouvernement français a également exprimé le souhait de nouer un accord «équilibré» entre l'Union européenne et le Royaume-Uni
  • Le Premier ministre a réaffirmé la volonté du Royaume-Uni de travailler avec la Belgique et d'autres partenaires européens pour y parvenir

LONDRES: Le Premier ministre britannique Boris Johnson et son homologue belge Alexander De Croo ont signé une déclaration conjointe visant à renforcer la coopération entre leurs pays, notamment pour lutter contre l'immigration illégale, une semaine après la mort de 27 migrants dans la Manche.

"L'accord, le premier du genre entre nos deux pays, renforcera la coopération dans des domaines cruciaux comme le commerce, les technologies vertes, la sécurité, la santé et la lutte contre l'immigration illégale", indique un communiqué de Downing Street, après une réunion par vidéoconférence des deux chefs du gouvernement mardi.

Cette discussion était organisée quelques jours après une réunion de crise des ministres de l'Intérieur européens le weekend dernier sur l'immigration, en l'absence des Britanniques. La France avait annulé la participation des Britanniques pour riposter à la publication sur les réseaux sociaux par Boris Johnson d'une lettre adressée au président français Emmanuel Macron, dans laquelle il lui demandait de reprendre les immigrés arrivant en Grande-Bretagne.

"Concernant l'immigration illégale, le Premier ministre (britannique) a souligné l'importance de briser le modèle commercial des trafiquants d'êtres humains en établissant un accord de retour entre le Royaume-Uni et l'UE et en utilisant toutes les technologies modernes à notre disposition", a déclaré Downing Street après la réunion avec M. De Croo.

Le gouvernement français a également exprimé le souhait de nouer un accord "équilibré" entre l'Union européenne et le Royaume-Uni sur l'immigration illégale dans la Manche, mais le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin a prévenu lundi que "cela ne peut pas être un simple accord de réadmission de migrants sur le territoire" français.

Chaque année, des milliers de personnes tentent la périlleuse traversée de la Manche sur de fragiles embarcations, avec parfois des issues tragiques. La semaine dernière, 27 migrants sont décédés lors du naufrage de leur embarcation.

Ce drame, le plus meurtrier survenu dans la Manche, a relancé les tensions entre la France et le Royaume-Uni, Boris Johnson ayant fait de la lutte contre l'immigration son cheval de bataille dans la foulée du Brexit.

Lors de leur conversation, Boris Johnson et Alexander De Croo "ont convenu que les récents faits tragiques soulignent la nécessité de faire des progrès urgents dans ce domaine".

"Le Premier ministre a réaffirmé la volonté du Royaume-Uni de travailler avec la Belgique et d'autres partenaires européens pour y parvenir", selon Downing Street, précisant que "leurs ministres respectifs devraient se réunir prochainement pour faire avancer ce travail".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.