La Suisse imposera des restrictions supplémentaires aux non-vaccinés

Des militants devant une installation de chaises formant le nombre de 10000, nombre de personnes qui meurent actuellement de Covid-19 chaque jour, lors d'une manifestation en faveur d'un accord visant à renoncer à la protection des brevets pour les vaccins Covid-19 le 30 novembre 2021 à Genève. (Fabrice Coffrini/AFP)
Des militants devant une installation de chaises formant le nombre de 10000, nombre de personnes qui meurent actuellement de Covid-19 chaque jour, lors d'une manifestation en faveur d'un accord visant à renoncer à la protection des brevets pour les vaccins Covid-19 le 30 novembre 2021 à Genève. (Fabrice Coffrini/AFP)
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Publié le Vendredi 10 décembre 2021

La Suisse imposera des restrictions supplémentaires aux non-vaccinés

  • L'accès aux établissements culturels et aux installations de sport et de loisirs ainsi qu'aux manifestations serait réservé aux personnes vaccinées ou guéries
  • Le nombre d'infections avec le variant Delta, qui prédomine actuellement, est très élevé et la charge qui pèse sur les unités de soins intensifs a fortement augmenté

GENÈVE : Le gouvernement suisse a proposé vendredi toute une série de restrictions pour les non-vaccinés face à la multiplication des cas de Covid-19 et une situation épidémiologique qualifiée de "très critique" et à l'évolution "défavorable".

Comme le prévoit le fonctionnement de la Confédération, ces mesures sont soumises à la consultation jusqu'au 14 décembre auprès des cantons et des milieux intéressés afin de connaître leurs positions.

Le Conseil fédéral (gouvernement) a mis sur pied deux options.

La première prévoit, pour les espaces intérieurs, l'introduction de la règle dite des "2G" (en allemand "geimpft oder genesen", ou accès aux seules personnes vaccinées ou guéries) avec obligation de porter le masque et de consommer assis. 

L'accès aux établissements culturels et aux installations de sport et de loisirs ainsi qu'aux manifestations serait réservé aux personnes vaccinées ou guéries. 

Un test négatif serait en outre nécessaire (règle des 2G+) lorsqu'il n'est pas possible de porter le masque ou de consommer assis, comme dans les discothèques, les bars et pour certaines activités de loisirs. 

La seconde variante prévoit de fermer les endroits où il n'est pas possible de porter le masque. 

Dans les deux cas, les mesures de base sont renforcées avec le travail à domicile obligatoire, la limitation des rencontres privées par exemple, et la réintroduction de l'enseignement à distance dans les universités.

Comme les autres pays de la région, la Suisse, qui compte quelque 8,6 millions d'habitants, fait face à une hausse des infections ces dernières semaines. Le pays a enregistré 11 340 morts du Covid-19 depuis le début de la pandémie.

Face à la nouvelle vague d'infections, la Suisse a récemment élargi le port du masque, tout comme l'obligation du pass sanitaire.

Le nombre d'infections avec le variant Delta, qui prédomine actuellement, est très élevé et la charge qui pèse sur les unités de soins intensifs a fortement augmenté. Selon les estimations des experts gouvernementaux, un premier palier critique en soins intensifs pourrait être atteint mi-décembre.

Les autorités estiment par ailleurs que les cas du nouveau variant fortement contagieux Omicron devraient se multiplier en Suisse ces prochaines semaines et que cette souche du virus pourrait devenir, selon son degré de contagiosité, prédominante dès la mi ou la fin janvier.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.