Miss Inde couronnée Miss Univers en Israël malgré les appels au boycott

Miss Inde, Harnaaz Sandhu, a été couronnée Miss Univers. (Photo, AFP)
Miss Inde, Harnaaz Sandhu, a été couronnée Miss Univers. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 13 décembre 2021

Miss Inde couronnée Miss Univers en Israël malgré les appels au boycott

  • Harnaaz Sandhu a remporté la distinction suprême sur les rives de la mer Rouge, devançant Miss Paraguay, Nadia Ferreira, et Miss Afrique du Sud Lalela Mswane
  • Selon les estimations des organisateurs, la cérémonie du couronnement devait être regardée par 600 millions de téléspectateurs dans 172 pays

EILAT : Miss Inde, Harnaaz Sandhu, a été couronnée Miss Univers dans la ville israélienne d'Eilat lundi, lors d'un concours marqué par les appels au boycott pour soutenir la cause palestinienne.

La 70e édition de la compétition annuelle, qui se tenait pour la première fois en Israël, a par ailleurs dû composer avec la pandémie de coronavirus, et notamment l'émergence du variant Omicron.

Harnaaz Sandhu a remporté la distinction suprême sur les rives de la mer Rouge, devançant Miss Paraguay, Nadia Ferreira, et Miss Afrique du Sud Lalela Mswane.

Le ministère sud-africain des Sports, de la Culture et des Arts avait exhorté cette dernière à ne pas se rendre à Eilat, évoquant "les atrocités commises par Israël contre les Palestiniens".

«Complicité»

Des organisations palestiniennes avaient également appelé les candidates à ne pas participer à l'événement. 

"Nous exhortons toutes les participantes à se retirer, pour éviter toute complicité avec le régime d'apartheid d'Israël et sa violation des droits humains des Palestiniens", a notamment appelé la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d'Israël.

Dans une interview accordée à l'AFP à Jérusalem en novembre, la Miss Univers 2021 Andrea Meza, du Mexique, avait, elle, affirmé que le concours devrait se tenir à l'écart de la politique.

"Miss Univers n'est pas un mouvement politique, ni religieux", a-t-elle déclaré. 

L'Indonésie et la Malaisie, pays qui n'ont pas de relations diplomatiques avec Israël, n'ont pas envoyé de candidates, mais ont évoqué des difficultés liées à la pandémie.

Parmi les concurrentes figuraient Miss Maroc Kaouthar Benhalima et Miss Bahreïn Manar Nadeem Deyani, dont les pays ont normalisé leurs relations avec Israël l'année dernière.

Les Emirats arabes unis -qui ont également normalisé leurs relations avec Israël et où le Premier ministre Naftali Bennett est attendu dimanche pour une visite historique-, n'ont pas non plus envoyé de candidat "en raison de contraintes de temps" lors de la sélection de leur Miss nationale.

Critiques

Les concurrentes ont atterri en Israël à la fin du mois dernier et ont depuis visité des sites touristiques, faisant parfois l'objet de critiques pour insensibilité culturelle.

Lors d'un arrêt dans la ville bédouine de Rahat, elles portaient des robes avec des broderies palestiniennes traditionnelles tout en roulant des feuilles de vigne – ce que Miss Philippines Beatrice Luigi Gomez a tweeté comme étant une "journée dans la vie d'un bédouin".

En Israël, les Bédouins, un peuple traditionnellement nomade, appartiennent à la communauté des Palestiniens citoyens de l'Etat hébreu, qui se plaint depuis longtemps de discrimination de la part des autorités israéliennes en matière de logement et d'éducation. 

"Le colonialisme, le racisme, l'appropriation culturelle, le patriarcat, le +whitewashing+, le tout au même endroit", a tweeté Ines Abdel Razek du groupe de défense de l'Institut palestinien de diplomatie publique.

Les participantes au concours doivent être âgées de 18 à 28 ans et peuvent ne jamais s'être mariées ni avoir eu d'enfant. 

Selon les estimations des organisateurs, la cérémonie du couronnement devait être regardée par 600 millions de téléspectateurs dans 172 pays.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.