Pendaison de trois Irakiens condamnés à mort pour «terrorisme»

Trois Irakiens condamnés à mort pour «terrorisme »ont été pendus mardi dans une prison du sud de l'Irak. (Photo, AFP)
Trois Irakiens condamnés à mort pour «terrorisme »ont été pendus mardi dans une prison du sud de l'Irak. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 14 décembre 2021

Pendaison de trois Irakiens condamnés à mort pour «terrorisme»

  • Un des hommes exécutés mardi avait été condamné à la peine capitale pour sa participation à un attentat à la voiture piégée
  • Un deuxième a été condamné pour un attentat similaire dans la province de Kerbala

NASSIRIYA : Trois Irakiens condamnés à mort pour "terrorisme" ont été pendus mardi dans une prison du sud de l'Irak, ont indiqué deux sources de sécurité.

Ces pendaisons ont eu lieu à la prison de Nassiriya, où sont envoyés les condamnés à mort, a précisé la première source, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat en raison de la sensibilité du sujet.

Comme pour chaque exécution en Irak, l'ordre a été ratifié par le président de la République, Barham Saleh, qui se dit à titre personnel opposé à la peine de mort.

Un des hommes exécutés mardi avait été condamné à la peine capitale pour sa participation à un attentat à la voiture piégé à l'été 2013 dans la ville de Nassiriya, selon cette source.

Un deuxième a été condamné pour un attentat similaire dans la province de Kerbala (centre), selon la même source qui n'était pas en mesure de fournir de date de cette attaque.

Selon une seconde source de sécurité, les  trois hommes pendus ont été "condamnés dans des affaires de terrorisme".

L'Irak est le quatrième pays qui exécute le plus au monde, selon Amnesty International. L'ONG dit avoir recensé plus de 50 exécutions dans le pays en 2020, dont de nombreux individus accusés d'avoir appartenu au groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Défait en 2017, l'EI a un temps imposé son règne de la terreur sur un tiers de l'Irak à la faveur d'une montée en puissance fulgurante en 2014.

Mais l'Irak a aussi connu de longues années de violences après l'invasion américaine en 2003 et la chute du régime de Saddam Hussein.

Le pays a été secoué par un conflit confessionnel meurtrier mais aussi des attentats quasi-quotidiens perpétrés par les jihadistes d'Al-Qaïda.

Pour la justice irakienne, le "terrorisme", mais aussi les homicides volontaires valent la peine de mort par pendaison à leurs auteurs.

Avec les pendaisons de mardi, au moins 17 personnes condamnées pour "terrorisme" ont été exécutées depuis début 2021 en Irak, selon un décompte de l'AFP.

Ces exécutions ont toutes eu lieu à la prison de Nassiriya que les Irakiens surnomment "al-Hout", "la baleine" en arabe, car on n'en ressort jamais vivant.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Short Url
  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

Short Url
  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.