«Déni cosmique»: Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio contre la comète

Sur cette photo d'archive prise le 5 décembre 2021, les acteurs américains Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence assistent à la première mondiale de «Don't Look Up» de Netflix à New York. «Don't Look Up» sortira le 24 décembre 2021. (Mike Coppola / Getty Images Amérique Du Nord/AFP)
Sur cette photo d'archive prise le 5 décembre 2021, les acteurs américains Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence assistent à la première mondiale de «Don't Look Up» de Netflix à New York. «Don't Look Up» sortira le 24 décembre 2021. (Mike Coppola / Getty Images Amérique Du Nord/AFP)
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Publié le Samedi 18 décembre 2021

«Déni cosmique»: Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio contre la comète

  • Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence incarnent deux obscurs astronomes qui tentent vainement d'alerter une opinion publique américaine divisée
  • L'astronome américaine Amy Mainzer, qui a inspiré le personnage joué par Jennifer Lawrence, a jugé le film «très cathartique»

PARIS : Donner du baume au cœur des scientifiques confrontés au déni: c'est la vertu inattendue du film «Don't Look Up, déni cosmique», une comédie en forme de parabole sur la fin de l'humanité, sur Netflix le 24 décembre.

Dans cette comédie satirique, une comète menace de détruire toute forme de vie sur la Terre.

Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence incarnent deux obscurs astronomes qui tentent vainement d'alerter une opinion publique américaine divisée, dans un pays dirigé par une présidente incompétente jouée par Meryl Streep.

L'analogie avec la crise climatique est délibérée, et le tournage du film, pendant la pandémie, semble l'avoir rendu encore plus pertinent.

«En ce moment, nous avons tellement de mal à nous concentrer sur la vérité, et avec la crise du Covid, une nouvelle controverse scientifique s'est ouverte», a constaté Leonardo DiCaprio, lors d'une conférence de presse en ligne.

«C'est tellement triste et frustrant de voir ceux qui ont dédié leur vie à connaître la vérité être mis de côté parce que les gens n'aiment pas cette vérité», a complété Jennifer Lawrence.

Dans le film, où jouent également Ariana Grande, Cate Blanchett ou Mark Rylance, les deux astronomes peinent en particulier à convaincre une présidente américaine obsédée par le pouvoir, jouée avec une jubilation et une bonne dose de narcissisme par Meryl Streep.

L'inspiration n'a pas été difficile à trouver: «il y a tellement de directions dans lesquelles on peut puiser des choses, parce qu'il y a tellement de gens grotesques qui s'invitent, sans vergogne, dans la vie publique», a déclaré l'actrice. En face, «plus que jamais», nous avons besoin de «bonnes personnes».

L'astronome américaine Amy Mainzer, qui a inspiré le personnage joué par Jennifer Lawrence, a jugé le film «très cathartique», et notamment la diatribe passionnée du personnage de DiCaprio contre le déni consistant à ignorer les avertissements de la science.

«On a assisté à une projection avec d'autres scientifiques à Los Angeles et ils applaudissaient. C'était vraiment quelque chose à voir», a-t-elle ajouté. «Ce que je tenais à faire, c'était donner à voir la frustration de la communauté scientifique», a ajouté Leonardo DiCaprio.

- Mourir en tweetant -

Mais loin du cours théorique, «Don't Look Up: Déni Cosmique» est avant tout une bonne comédie, portée aussi par la performance de Jonah Hill, qui incarne l'odieux fils et directeur de cabinet de la présidente.

Que ferait l'acteur de «Supergrave», «En Cloque» ou «Funny People» si la fin du monde approchait? «Je crois que je tweeterais!», a-t-il plaisanté: «Partager avec les gens mes pensées sympas, mes opinions sur d'autres trucs comme les films, la vie quotidienne des stars ou leurs histoires de coeur (...) Et je pense que dans leurs derniers moments, c'est ce que les gens voudraient lire!».

«Je mourrais en postant des commentaires sur TikTok», a renchéri en riant Jennifer Lawrence.

Envoyer un message fort mais de manière amusante, c'était l'intention du scénariste et réalisateur Adam McKay, 53 ans, qui après des comédies avait réalisé un film remarqué sur la crise financière («The Big Short: le casse du siècle», 2015) ou sur l'ancien vice-président américain Dick Cheney («Vice»).

«Si vous pouvez rire (du changement climatique), ça signifie que vous mettez de la distance, et c'est important. Vous pouvez être conscient de l'urgence et être triste, tout en gardant un certain sens de l'humour», a-t-il déclaré.

Un projet qui ne pouvait que faire mouche auprès de Leonardo DiCaprio, engagé depuis des années pour le climat.

«Ca faisait des décennies que j'attendais un film sur le sujet, un thème sur lequel chacun cherche comme il peut apporter à sa pierre. Adam a vraiment trouvé la façon de faire», a déclaré l'acteur.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com