A l'approche des talibans, Ghani affirme qu'il n’avait le choix que de partir

L’ex-président Ashraf Ghani a démenti les accusations largement répandues selon lesquelles il aurait quitté l’Afghanistan avec des millions volés. (Photo, AP)
L’ex-président Ashraf Ghani a démenti les accusations largement répandues selon lesquelles il aurait quitté l’Afghanistan avec des millions volés. (Photo, AP)
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Publié le Vendredi 31 décembre 2021

A l'approche des talibans, Ghani affirme qu'il n’avait le choix que de partir

  • Un conseiller ne lui avait donné que quelques minutes pour décider d’abandonner la capitale
  • Les propos d’Ashraf Ghani sont en contradiction avec d’autres récits

ISLAMABAD: L’ex-président afghan a confié qu’il n’avait d’autre choix que de quitter brusquement Kaboul alors que les talibans se rapprochaient de lui et a nié qu’un accord était en cours de préparation pour une prise de pouvoir pacifique, contestant les récits d’anciens responsables afghans et américains.

L’ancien président Ashraf Ghani a raconté dans une interview diffusée jeudi sur la BBC qu’un conseiller ne lui avait donné que quelques minutes pour décider d’abandonner la capitale. Il a également démenti les accusations largement répandues selon lesquelles il aurait quitté l’Afghanistan avec des millions volés.

Le départ soudain et secret de M. Ghani, le 15 août, a laissé la ville sans direction, alors que les forces américaines et de l’Otan en étaient aux dernières étapes de leur retrait chaotique du pays après vingt ans.

«Ce matin-là, je ne me doutais pas que je partirais en fin d’après-midi», a indiqué M. Ghani à la radio de la BBC.

Cependant, ses propos sont en contradiction avec d’autres récits.

L’ancien président Hamid Karzi a déclaré à l’Associated Press dans une interview accordée au début du mois, que le départ de M. Ghani a sabordé l’opportunité pour les négociateurs du gouvernement, dont lui-même et le président du Haut Conseil pour la réconciliation nationale, Abdallah Abdallah, de conclure un accord de dernière minute avec les talibans, qui s’étaient engagés à rester en dehors de la capitale.

Après avoir appelé le ministre de la Défense Bismillah Khan, le ministre de l’Intérieur et le chef de la police, et découvert que tous avaient fui la capitale, M. Karzai a précisé qu’il avait invité les talibans à Kaboul «pour protéger la population afin que le pays et la ville ne sombrent pas dans le chaos et que les éléments indésirables qui pilleraient probablement le pays, ne pillent pas les magasins».

Toutefois, dans son interview radio avec le général britannique Sir Nick Carter, ancien chef d’état-major de la défense, M. Ghani a expliqué qu’il avait fui «pour empêcher la destruction de Kaboul», affirmant que deux factions talibanes rivales se dirigeaient vers la ville et étaient prêtes à y entrer et à livrer une bataille acharnée pour en prendre le contrôle. Il n’y avait aucune preuve de l’entrée des factions rivales que M. Ghani avait mentionnées.

Les insurgés ont rapidement pris le contrôle du palais et, selon les travailleurs humanitaires, qui se sont exprimés sous le couvert de l’anonymat et qui se trouvaient sur place à ce moment-là, les talibans se sont déplacés pour protéger leurs installations.

Pourtant, l’entrée des talibans dans la capitale a été accueillie avec une peur généralisée et un désir profond de la part de beaucoup de gens de fuir leur pays désespérément pauvre, malgré les milliards d’euros versés par la communauté internationale au cours des vingt années de pouvoir des gouvernements soutenus par les États-Unis.

Dans son interview, M. Ghani a nié les accusations largement répandues selon lesquelles il aurait quitté l’Afghanistan avec de l’argent volé. L’inspecteur général spécial américain pour la reconstruction de l’Afghanistan, John Sopko, a été chargé d’enquêter sur ces allégations.

Les gouvernements afghans successifs, ainsi que les entrepreneurs indépendants étrangers et afghans, ont été accusés de corruption généralisée au cours des vingt dernières années. M. Sopko a publié des dizaines de rapports documentant les incidents de corruption les plus flagrants. Washington a dépensé 146 milliards de dollars (1 dollar = 0,88 euro) pour la reconstruction de l’Afghanistan depuis le renversement des talibans en 2001. Pourtant, avant même le retour des insurgés en août, le niveau de pauvreté dans ce pays était de 54%.

En début de semaine, l’Organized Crime and Corruption Reporting Project, un regroupement de journalistes d’enquêtes comptant 150 journalistes dans plus de 30 pays, a classé Ashraf Ghani parmi les dirigeants les plus corrompus du monde. Le président du Belarus, Aleksandr Lukashenko, a été désigné comme le plus corrompu. M. Ghani; le président syrien, Bachar al-Assad; le président turc, Recep Tayyip Erdogan; et l’ancien chancelier autrichien Sebastian Kurz font partie des finalistes pour le titre de plus corrompu.

Après avoir été informé par son conseiller en matière de sécurité nationale, Hamdullah Mohib, que sa force de protection personnelle n’était pas en mesure de le défendre, M. Ghani a annoncé qu’il allait partir. Affirmant que M. Mohib, qui «était littéralement terrifié», ne lui a laissé que deux minutes pour décider de partir ou non, M. Ghani a insisté sur le fait qu’il ne savait pas où il serait emmené, même après être monté dans l’hélicoptère qui se préparait à évacuer Kaboul.

M. Ghani n’a pas abordé la question de l’effondrement rapide de l’armée afghane dans les semaines qui ont précédé l’arrivée définitive des talibans à Kaboul, mais il a imputé la responsabilité de l’effondrement de son gouvernement à un accord signé entre les États-Unis et les talibans en 2020. Cet accord fixait les conditions du retrait définitif des dernières forces américaines et de l’Otan, mettant fin à la plus longue guerre des États-Unis. Il prévoyait également la libération de 5 000 prisonniers talibans, ce qui, selon M. Ghani, a renforcé la force des insurgés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


L’Ambassade du Maroc à Tokyo célèbre le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI

L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
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  • L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume
  • Le Japon a salué la stabilité du Maroc et le renforcement des liens économiques bilatéraux

TOKYO : L’Ambassade du Royaume du Maroc à Tokyo a célébré mercredi le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI.

L’événement a rassemblé des parlementaires éminents, des personnalités politiques japonaises, des diplomates, des chefs d’entreprise ainsi que des responsables gouvernementaux, conférant à la célébration une dimension solennelle et prestigieuse.

L’Ambassadeur Rachad Bouhlal a accueilli les invités en soulignant les réformes visionnaires et cohérentes menées par le Roi Mohammed VI tout au long de ses 25 années de règne. Ces réformes ont largement contribué à faire du Maroc « un pays moderne, ouvert et inclusif », tout en favorisant son développement économique et social, le positionnant comme un modèle pour d'autres nations.

L’Ambassadeur a également adressé ses salutations à l’Empereur et l’Impératrice du Japon, à la Famille impériale ainsi qu’au Gouvernement et au peuple japonais.

Il a mis en avant le rôle du Maroc en tant que hub régional d’investissement et d’innovation, notamment dans les secteurs industriel et des infrastructures. Il a notamment cité le port de Tanger-Med, aujourd’hui le plus grand port de la Méditerranée, ainsi que l’expansion de la ligne à grande vitesse Al Boraq, première du genre en Afrique.

L’Ambassadeur Bouhlal a souligné que le Maroc figure parmi les premiers pays africains à adopter les énergies renouvelables, ce qui lui permet d’attirer des industries à forte valeur ajoutée. Il a précisé que le Royaume est désormais le premier constructeur de voitures particulières en Afrique, avec un rôle déterminant joué par les entreprises japonaises reconnues pour leur expertise technologique, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays.

Par ailleurs, le Maroc et le Japon ont signé un mémorandum d’entente pour la promotion de l’investissement et du commerce. Selon les données du tourisme international des Nations unies, le Maroc a accueilli 17,4 millions de touristes en 2024, soit une hausse de 20 % par rapport à 2023, ce qui en fait la première destination touristique du continent africain.

Le ministre japonais de la Sécurité économique, KIUCHI Minoru, a salué les avancées du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI. Il a exprimé l’admiration du Japon pour les réformes marocaines en faveur de la modernisation et de la justice sociale. Le ministre a souligné que la stabilité politique et l’ouverture du Royaume en font un partenaire de confiance, attirant un nombre croissant d’investissements japonais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


L'écrivain israélien David Grossman qualifie de "génocide" la situation à Gaza

Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
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  • Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza
  • Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël

ROME: Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza, affirmant en avoir "le cœur brisé", dans une interview publiée vendredi dans le quotidien italien La Repubblica.

"J'ai refusé pendant des années d'utiliser ce terme: "génocide". Mais maintenant je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser, après ce que j'ai lu dans les journaux, après les images que j'ai vu et après avoir parlé avec des personnes qui y ont été", dit-il.

"Je veux parler comme une personne qui a fait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas en arriver à qualifier Israël d'Etat génocidaire", assure-t-il.

"Et maintenant, avec une douleur immense et le cœur brisé, je dois constater ce c'est ce qui se passe devant mes yeux. "Génocide". C'est un mot avalanche: une fois que tu l'as prononcé, il ne fait que grossir, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance", ajoute M. Grossman dont les œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais ou l'italien.

Interrogé sur ce qu'il pensait en lisant les chiffres sur les morts à Gaza, il a répondu: "je me sens mal".

"Mettre ensemble les mots +Israël+ et +famine+, le faire en partant de notre histoire, de notre supposée sensibilité aux souffrances de l'humanité, de la responsabilité morale que nous avons toujours dit avoir envers chaque être humain et non seulement envers les juifs... tout ça c'est dévastateur", poursuit M. Grossman.

Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël, "principalement parce que je ne vois pas d'alternative", saluant dans ce contexte la volonté du président français Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l'Etat palestinien.

"Je pense que c'est une bonne idée et je ne comprends pas l'hystérie avec laquelle elle a été accueillie en Israël", dit-il.

"Il est clair qu'il faudra avoir des conditions précises: pas d'armes. Et la garantie d'élections transparentes dont sera exclu quiconque pense à utiliser la violence contre Israël", a conclu l'écrivain.


L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza

Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
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  • L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire
  • L'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis

Gaza, Territoires palestiniens: L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire, au moment où la pression s'accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé.

En amont de cette visite de l'émissaire du président Donald Trump, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis.

Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une "famine généralisée" selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire.

Entretemps, les bombardements et tirs israéliens ont continué dans le territoire palestinien, où la Défense civile a fait état de 22 Palestiniens tués, dont huit qui attendaient de l'aide.

"Qu'ont fait nos fils et nos filles? Qu'ont fait les enfants pour mériter cette famine? Ayez pitié de nous!", se lamente la sexagénaire Yasmine al-Farra à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où elle pleure son fils tué.

Steve Witkoff et l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de la GHF "afin de connaître la vérité sur les sites d'aide", a indiqué M. Huckabee.

- "Nourrir les gens" -

M. Witkoff a ensuite précisé sur X que leur visite, de "plus de cinq heures", avait pour but "de fournir à @POTUS (le président Trump) une compréhension claire de la situation humanitaire et d'élaborer un plan visant à livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants de Gaza".

Selon le site américain Axios, M. Trump a déclaré travailler sur un plan à Gaza "pour nourrir les gens".

La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système d'aide mis en place par l'ONU.

Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués à Gaza, dont 859 près des sites de la GHF, une organisation au financement opaque, "la plupart" par l'armée israélienne, a affirmé l'ONU.

Dans un rapport, HRW a dénoncé un système humanitaire "militarisé" qui a provoqué selon l'ONG des "bains de sang". Elle a qualifié de "crimes de guerre" les "meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes".

L'armée israélienne, sollicitée par l'AFP, a dit examiner les rapports faisant état de victimes civiles près des zones de distribution d'aides.

Depuis une semaine, des avions de plusieurs pays ont largué des vivres à Gaza. Les autorités israéliennes ont annoncé que plus de 200 camions d'aide avaient été distribués jeudi par les organisations internationales.

Les agences internationales jugent ces aides insuffisantes et selon l'ONU 6.000 camions attendent le feu vert israélien pour entrer à Gaza.

- Vidéo d'un otage -

M. Witkoff, qui s'était rendu à Gaza en janvier, a rencontré jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l'étranger pour faire taire les armes à Gaza.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Vendredi, le Hamas a diffusé une vidéo d'un otage israélien, identifié par les médias israéliens comme Evyatar David, 24 ans. L'otage y apparaît amaigri et visiblement affaibli, détenu dans un tunnel.

L'AFP n'a pas pu déterminer l'authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement.

Dans un rapport d'enquête publié vendredi, la chaîne publique britannique BBC a affirmé avoir recueilli des témoignages de membres du personnel médical, de groupes de défense des droits humains et de témoins sur plus de 160 enfants touchés par balle pendant la guerre à Gaza. Elle a ajouté que 95 avaient été touchés à la tête ou à la poitrine et que, selon des témoins, 57 d'entre eux auraient été visés par l'armée israélienne.

Interrogée à ce sujet, l'armée israélienne a déclaré que "toute atteinte intentionnelle aux civils, et en particulier aux enfants, est strictement interdite" par l'armée israélienne et le droit international.