Important incendie au siège du Parlement sud-africain, au Cap

Vue générale d'un bâtiment en feu dans l'enceinte du Parlement sud-africain à Cape Town le 2 janvier 2022. (Obed Zilwa/AFP)
Vue générale d'un bâtiment en feu dans l'enceinte du Parlement sud-africain à Cape Town le 2 janvier 2022. (Obed Zilwa/AFP)
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Publié le Dimanche 02 janvier 2022

Important incendie au siège du Parlement sud-africain, au Cap

  • Le feu s'est déclaré dans un ancien bâtiment du Parlement, aux alentours de 03H00 GMT
  • C'est dans cet immense bâtiment victorien, à la façade rouge brique et blanche, que le dernier président de l'apartheid, FW de Klerk, a annoncé en février 1990 la fin du régime raciste

LE CAP, Afrique du Sud : L'épaisse colonne de fumée noire a alerté la ville: un important incendie, que les pompiers n'avaient pas encore maîtrisé dans la matinée, s'est déclenché dimanche au siège du Parlement sud-africain au Cap.

«Le toit a pris feu et le bâtiment de l'Assemblée nationale est également en feu», a déclaré un représentant des services de secours et d'incendie de la ville, qui ont demandé des renforts sur place.

«L'incendie n'est pas maîtrisé et des fissures dans les murs du bâtiment ont été signalées», a-t-il mis en garde en début de matinée.

Aucun bilan n'a été donné et l'origine de l'incendie n'est pas encore connue.

«Le feu est monté actuellement au 3e étage, les premiers éléments indiquent qu'il a démarré dans les bureaux avant de se propager vers le gymnase», ont précisé les secours.

- Cathédrale voisine -

Le feu s'est déclaré dans un ancien bâtiment du Parlement, aux alentours de 03H00 GMT. En début de matinée, des flammes et la fumée étaient visibles au-dessus du bâtiment.

Des Captoniens affolés par la fumée au-dessus de la ville ont rapidement partagé des photos sur Twitter.

C'est dans cet immense bâtiment victorien, à la façade rouge brique et blanche, que le dernier président de l'apartheid, FW de  Klerk, a annoncé en février 1990 la fin du régime raciste.

L'actuelle «Assemblée nationale est pour l'instant en sécurité», a déclaré sur place à la presse l'ancienne maire du Cap et actuelle ministre, Patricia de Lille. Les équipes de secours «contrôlent la situation», a-t-elle assuré.

Des camions de pompiers sont arrivés en renfort, toutes sirènes hurlantes, quelques heures après le début de l'incendie visible depuis l'autoroute. Depuis une grue, des pompiers munis d'une lance à eau tentaient de calmer les flammes.

Les services de secours craignent que le feu ne se propage rapidement dans ces vieilles salles ornées de riches tapis et rideaux.

Les rues du quartier huppé ont été rapidement bouclées. Le cordon de sécurité s'étend jusqu'aux fleurs encore étalées sur le parvis de la cathédrale Saint-Georges voisine, en hommage au héros de la lutte anti-apartheid Desmond Tutu dont les obsèques ont eu lieu ici la veille.

Ses cendres ont été inhumées dans l'église le matin même, au cours d'une cérémonie privée.

La ville a déjà été victime d'un important incendie en avril. Un feu sur la montagne de la Table surplombant la cité côtière s'était propagé et avait détruit des trésors de la bibliothèque de la prestigieuse Cape Town University en contrebas.

Le Cap est le siège du Parlement composé de l'Assemblée nationale et d'une chambre haute nommée Conseil national des provinces, alors que le gouvernement est installé à Pretoria.


Deux espions russes présumés à la solde du régime de Poutine arrêtés en Allemagne

Identifiés comme Dieter S. et Alexander J, ils sont accusés d'avoir effectué des repérages pour des cibles potentielles en vue d'attaques (Photo, AFP).
Identifiés comme Dieter S. et Alexander J, ils sont accusés d'avoir effectué des repérages pour des cibles potentielles en vue d'attaques (Photo, AFP).
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  • Les deux hommes, qui possèdent également la nationalité allemande, ont été interpellés à Bayreuth, ville de Bavière
  • Des policiers ont également perquisitionné les domiciles et les lieux de travail des deux hommes mercredi

BERLIN: Les autorités allemandes ont annoncé jeudi l'arrestation de deux espions russes présumés, soupçonnés d'avoir planifié des actes de sabotage y compris contre l'armée américaine pour soutenir le "régime criminel de Poutine" dans sa guerre contre l'Ukraine.

Les deux hommes, qui possèdent également la nationalité allemande, ont été interpellés à Bayreuth, ville de Bavière, dans le sud-est du pays, a précisé le parquet anti-terroriste dans un communiqué.

Identifiés comme Dieter S. et Alexander J, ils sont accusés d'avoir effectué des repérages pour des cibles potentielles en vue d'attaques, dont des "installations des forces armées américaines" stationnées sur le sol allemand.

Selon l'hebdomadaire Der Spiegel, la grande base américaine bavaroise de Grafenwöhr, où des soldats ukrainiens sont formés à l'utilisation de chars américains de combat Abrams, était notamment dans leur viseur.

La ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser a salué le travail des services de sécurité qui ont "empêché de possibles attentats à l'explosif qui devaient frapper et saper notre aide militaire à l'Ukraine".

"Il s'agit d'un cas particulièrement grave d'activité présumée d'agents pour le régime criminel (du président russe Vladimir) Poutine", a-t-elle dénoncé sur son compte X.

«Prêt à commettre» des attentats

Des policiers ont également perquisitionné les domiciles et les lieux de travail des deux hommes mercredi.

Concrètement, ils sont soupçonnés "d'avoir été actifs pour un service de renseignement étranger" dans ce que les procureurs qualifient eux aussi de "cas particulièrement grave" d'espionnage.

Le principal accusé, Dieter S., échangeait des informations avec une personne liée aux services de renseignement russes depuis octobre 2023 en vue d'éventuels actes de sabotage sur le territoire allemand.

"Les actions visaient en particulier à saper le soutien militaire apporté par l'Allemagne à l'Ukraine contre la guerre d'agression russe", ont déclaré les procureurs.

Dieter S. se serait déclaré prêt auprès de ce contact à "commettre des attentats à l'explosif et des incendies criminels, principalement contre des infrastructures militaires et des sites industriels en Allemagne".

À cette fin, il a rassemblé des informations sur des cibles potentielles, pris des photos et tourné des vidéos de certaines cibles potentielles comme des transports et d'équipements militaires, puis aurait ensuite communiqué ces informations à son contact.

Alexander J. s'est joint à lui à partir de la fin mars 2024, selon le parquet.

Dieter S. est également accusé d'appartenir à une organisation "terroriste" étrangère, les procureurs le soupçonnant d'avoir été un combattant d'une milice armée séparatiste de la "République populaire de Donetsk", dans l'est de l'Ukraine, entre 2014 et 2016.

Ne pas se laisser «intimider»

L'Allemagne ne va pas se laisser "intimider", a déclaré la ministre de l'Intérieur, ajoutant que son pays, plus gros fournisseur européen d'armes à Kiev, continuerait "à soutenir massivement l'Ukraine".

L'annonce des arrestations intervient alors que le ministre de l'Economie Robert Habeck effectue jeudi une visite surprise à Kiev.

L'Allemagne a fait face à plusieurs affaires d'espionnage présumé pour le compte de la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine au début de l'année 2022.

Un ancien agent secret allemand est actuellement jugé à Berlin pour avoir transmis des informations classées secrètes au services de sécurité russes (FSB) à l'automne 2022, accusation qu'il nie catégoriquement.

En novembre 2022, un Allemand a été condamné à une peine avec sursis pour avoir fait passer des informations aux services de renseignement russes alors qu'il travaillait comme officier de réserve pour l'armée allemande.

"Nous savons que l'appareil du pouvoir russe prend également pour cible notre pays, nous devons réagir à cette menace de manière déterminée", a commenté le ministre de la Justice Marco Buschmann.


Australie: le centre commercial rouvre ses portes, cinq jours après l'attaque au couteau

Le centre commercial de Sydney où six personnes ont été tuées lors d'une attaque à l'arme blanche a rouvert ses portes jeudi, des visiteurs attristés passant devant les rangées de boutiques encore fermées pour rendre hommage aux victimes. (AFP)
Le centre commercial de Sydney où six personnes ont été tuées lors d'une attaque à l'arme blanche a rouvert ses portes jeudi, des visiteurs attristés passant devant les rangées de boutiques encore fermées pour rendre hommage aux victimes. (AFP)
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  • Les magasins rouvriront normalement vendredi, près d'une semaine après qu'un homme de 40 ans a mené une attaque meurtrière dans le vaste complexe commercial
  • Tout au long de la semaine, de nombreuses personnes ont déposé des fleurs devant le centre commercial, généralement bondé de familles venues faire leurs courses

SYDNEY: Le centre commercial de Sydney où six personnes ont été tuées lors d'une attaque à l'arme blanche a rouvert ses portes jeudi, des visiteurs attristés passant devant les rangées de boutiques encore fermées pour rendre hommage aux victimes.

Les magasins rouvriront normalement vendredi, près d'une semaine après qu'un homme de 40 ans a mené une attaque meurtrière dans le vaste complexe commercial Westfield Bondi Junction.

Mais la réouverture partielle de jeudi a été présentée comme une occasion pour les habitants de Sydney choqués de se recueillir.

Cela permet d'exprimer notre solidarité, nos condoléances et de "tourner la page sur ce qui a été une période très difficile" pour la ville, a déclaré le chef du gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns.

Il s'agit, selon lui, d'un "premier pas vers la guérison".


L'Iran assure aux Etats-Unis ne pas vouloir "une expansion des tensions" avec Israël (ministre

Un membre de l’armée israélienne passe devant un missile balistique iranien (R) qui est tombé en Israël le week-end dernier, lors d’une visite des médias à la base militaire de Julis près de la ville israélienne de Kiryat Malachi le 16 avril 2024.(AFP)
Un membre de l’armée israélienne passe devant un missile balistique iranien (R) qui est tombé en Israël le week-end dernier, lors d’une visite des médias à la base militaire de Julis près de la ville israélienne de Kiryat Malachi le 16 avril 2024.(AFP)
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  • "Ce qui peut accroître les tensions dans la région, c'est le comportement du régime sioniste", a dit Hossein Ami-Abdollahian à son arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi à New York pour une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
  • A New York, M. Amir-Abdollahian a prévu de s'entretenir avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et avec d'autres ministres des Affaires étrangères en marge de la réunion du Conseil de sécurité

Téhéran : Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que son pays avait fait passer plusieurs "messages" aux Etats-Unis pour assurer que l'Iran ne cherchait "pas une expansion des tensions" au Moyen-Orient avec Israël, a indiqué jeudi son ministère.

"Ce qui peut accroître les tensions dans la région, c'est le comportement du régime sioniste", a dit Hossein Ami-Abdollahian à son arrivée dans la nuit de mercredi à jeudi à New York pour une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.

Israël a indiqué mercredi qu'il se réservait "le droit de se protéger" face à l'Iran à la suite de l'attaque menée dans la nuit de samedi à dimanche par Téhéran contre son territoire avec des drones et des missiles.

M. Ami-Abdollahian a insisté sur le fait que "des messages avaient été envoyés avant et après l'opération" aux Etats-Unis, essentiellement par l'intermédiaire de l'ambassade suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran en l'absence de relations diplomatiques entre les deux pays. Ces échanges visaient "à établir une compréhension correcte de l'action de l'Iran", selon lui.

"Nous avons dit clairement aux Américains que la décision (...) de répondre au régime" israélien, à la suite de la frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, était "définitive", a dit le ministre.

"Nous avons essayé de dire clairement aux Etats-Unis dans ces messages que nous ne sommes pas à la recherche d'une expansion des tensions dans la région", a-t-il ajouté.

A New York, M. Amir-Abdollahian a prévu de s'entretenir avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et avec d'autres ministres des Affaires étrangères en marge de la réunion du Conseil de sécurité qui doit débattre d'une demande des Palestiniens de devenir un membre à part entière des Nations unies.