Sportifs étrangers venant en France: pas de vaccins, pas de compétitions

Dans cette photo d'archive prise le 7 juin 2021, le Serbe Novak Djokovic réagit après avoir remporté un point contre l'Italien Lorenzo Musetti lors de son match de tennis du quatrième tour en simple masculin contre le jour 9 du tournoi de tennis Roland Garros 2021 à Paris.(AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 7 juin 2021, le Serbe Novak Djokovic réagit après avoir remporté un point contre l'Italien Lorenzo Musetti lors de son match de tennis du quatrième tour en simple masculin contre le jour 9 du tournoi de tennis Roland Garros 2021 à Paris.(AFP)
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Publié le Vendredi 21 janvier 2022

Sportifs étrangers venant en France: pas de vaccins, pas de compétitions

  • La question a surgi la semaine dernière alors que le monde du sport était suspendu à la saga ahurissante concernant Djokovic, sur un siège éjectable depuis son arrivée en Australie
  • Jusqu'ici la règle n'était claire que pour les sportifs évoluant en France

PARIS : Au lendemain de l'expulsion d'Australie de la star mondial du tennis Novak Djokovic, le gouvernement français a précisé lundi sa doctrine sur les sportifs étrangers venant pour une grande compétition, Roland-Garros inclus: comme tout le monde ils devront être vaccinés. 

"Le pass vaccinal s'applique à tout le monde, aux bénévoles, aux sportifs de haut-niveau y compris venant de l'étranger et jusqu'à nouvel ordre", a indiqué le ministère des Sports lundi. 

A moins d'un assouplissement des règles d'ici là, l'actuel N.1 mondial Djokovic devra donc se faire vacciner pour participer au deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année, à Paris (22 mai - 5 juin). Non vacciné, le champion serbe a été expulsé de Melbourne avant le début de l'Open d'Australie, où il briguait un 21e titre majeur record.

Ceci est valable pour toutes les compétitions comme prochainement pour le tournoi des Six Nations (5 février–19 mars), ont précisé à l'AFP plusieurs sources gouvernementales. 

Jusqu'ici la règle n'était claire que pour les sportifs évoluant en France. 

Obligation pour entrer dans une enceinte sportive

Dès l'annonce de la mise en place du pass vaccinal, le ministère des Sports avait précisé que celui-ci s'appliquerait aux sportifs professionnels qui travaillent en France. Qu'ils soient Français ou étrangers, ils devront avoir le sésame pour entrer dans un équipement sportif. Le fameux "ERP", établissement recevant du public, un stade ou une salle, comme n'importe qui.

Mais quid des sportifs étrangers qui viennent en France dans le cadre d'une compétition ?

La question a surgi la semaine dernière alors que le monde du sport était suspendu à la saga ahurissante concernant Djokovic, sur un siège éjectable depuis son arrivée en Australie.

Mais aussi après les propos polémiques du chef de l'Etat, Emmanuel Macron, assumant sa gestion de la crise sanitaire, lâchant: "les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder", sans faire de distinction.

En guise de première réponse, la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu, avait laissé entendre que la bulle sanitaire d'un évènement comme Roland-Garros pourrait permettre à un joueur non vacciné -- comme Djokovic -- de venir jouer en France, puisqu'en tout cas pour entrer sur le sol français il n'était pas nécessaire d'être vacciné. 

Un sportif "qui ne sera pas vacciné (...) pourra participer à la compétition parce que le protocole, la bulle sanitaire de ces grands événements sportifs, le permettra" avait ensuite déclaré le 7 janvier la ministre sur France Info, semblant ainsi ouvrir une exception pour les sportifs non vaccinés venant concourir en France. 

Une précision étonnante car très en amont du tournoi de Roland-Garros alors que la gestion de cette crise sanitaire sans précédent contraint les pouvoirs publics à parfois changer de pied d'une semaine sur l'autre. Les préparatifs du tournoi majeur coincideront par ailleurs avec la fin de la campagne présidentielle en France. 

« Pas de dérogation quand on est une star »

Dix jours après les propos de Roxana Maracineanu, et avec l'expulsion de Novak Djokovic, il n'est plus question d'envisager une exception pour ces stars du sport non vaccinés.  

"Il n'est pas question que pour des grands sportifs, des artistes, des +personnalités+, on déroge à la règle. La règle elle s'applique à tous", a martelé le patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale Christophe Castaner sur les ondes de BFM-RMC lundi matin.  

Djokovic "n'a pas vocation à jouer s'il ne respecte pas une règle qui va s'appliquer aux spectateurs, aux ramasseurs de balles, aux professionnels qui vont travailler et tenir une boutique sur Roland-Garros. Dans quel monde serions-nous si on décidait que, parce qu'on est une star, on peut déroger à la règle ?", a-t-il ajouté. 

Cette obligation d'être vacciné peut également signifier qu'il n'y aura plus de bulle sanitaire stricto sensu autour d'une compétition internationale mais ce n'est pas encore tranché. 

Dès ce week-end, la Coupe d'Europe de rugby va être concernée par cette nouvelle doctrine. Si la loi sur la pass vaccinal est bien promulguée, le pass vaccinal s'appliquera, a-t-on précisé au ministère des Sports. 

Elle s'appliquera aussi aux prochaines compétitions internationales, le Grand Slam de judo à Paris (5-6 février), ainsi que le tournoi des Six Nations. D'après la presse britannique, plusieurs joueurs de rugby internationaux anglais ne sont pas vaccinés.


Foot: Kylian Mbappé officialise son départ du Paris SG

L'attaquant français du Paris Saint-Germain Kylian Mbappe applaudit les supporters à la fin de la demi-finale retour de la Ligue des champions de l'UEFA entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le Borussia Dortmund, au stade du Parc des Princes à Paris le 7 mai. 2024. (Photo, AFP)
L'attaquant français du Paris Saint-Germain Kylian Mbappe applaudit les supporters à la fin de la demi-finale retour de la Ligue des champions de l'UEFA entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le Borussia Dortmund, au stade du Parc des Princes à Paris le 7 mai. 2024. (Photo, AFP)
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  • Sa dernière saison parisienne aura été très mouvementée avec une mise à l'écart à l'été 2023, après son refus d'activer une option dans son contrat lui permettant de rester jusqu'en 2025

PARIS: L'attaquant Kylian Mbappé a officialisé vendredi son départ du Paris SG en fin de saison après sept ans passés au club parisien, sans annoncer sa future destination.

"C'est ma dernière année au Paris SG, je ne vais pas prolonger et je vais terminer mon aventure dans quelques semaines, je vais jouer mon dernier match au Parc des Princes dimanche" (en championnat contre Toulouse, ndlr), a annoncé le joueur de 25 ans sur son compte Instagram.

Arrivé au PSG en provenance de Monaco peu avant la fermeture du mercato estival en 2017, Mbappé s'est forgé un palmarès impressionnant dans la capitale où il a conquis six titres de champion de France (2018, 2019, 2020, 2022, 2023 et 2024) en plus de celui en 2017 avec Monaco.

Il a également remporté trois coupes de France avec le club de la capitale (2018, 2020 et 2021).

C'est également au PSG qu'il s'est affirmé au niveau international avec à la clé le titre ultime de champion du monde avec les Bleus en Russie en 2018, devenant du même coup une superstar internationale.

Sa dernière saison parisienne aura été très mouvementée avec une mise à l'écart à l'été 2023, après son refus d'activer une option dans son contrat lui permettant de rester jusqu'en 2025.

Même s'il n'a pas dévoilé sa future destination, la presse espagnole affirme depuis quelques mois que Mbappé et le Real Madrid ont signé un accord qui verrait le joueur français rejoindre le géant espagnol le 1er juillet prochain.

 


Après sa démission, l'ambassadeur de Géorgie en France appelle «  au retrait  » d'une loi controversée

 L'ambassadeur de Géorgie en France, qui vient de démissionner en raison d'un projet de loi controversé dans son pays sur l'"influence étrangère", appelle "au retrait" du texte et espère que sa décision "va faire réfléchir" ceux qui soutiennent son adoption, dans un entretien vendredi au journal Le Monde. (AFP).
L'ambassadeur de Géorgie en France, qui vient de démissionner en raison d'un projet de loi controversé dans son pays sur l'"influence étrangère", appelle "au retrait" du texte et espère que sa décision "va faire réfléchir" ceux qui soutiennent son adoption, dans un entretien vendredi au journal Le Monde. (AFP).
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  • L'ambassadeur de Géorgie en France, qui vient de démissionner en raison d'un projet de loi controversé dans son pays sur l'"influence étrangère", appelle "au retrait" du texte et espère que sa décision "va faire réfléchir"
  • Gotcha Javakhishvili a annoncé, jeudi, présenter sa démission en raison des "tensions" liées à ce projet de loi, qui entrave selon lui les relations du pays avec ses partenaires étrangers

PARIS: L'ambassadeur de Géorgie en France, qui vient de démissionner en raison d'un projet de loi controversé dans son pays sur l'"influence étrangère", appelle "au retrait" du texte et espère que sa décision "va faire réfléchir" ceux qui soutiennent son adoption, dans un entretien vendredi au journal Le Monde.

Gotcha Javakhishvili a annoncé, jeudi, présenter sa démission en raison des "tensions" liées à ce projet de loi, qui entrave selon lui les relations du pays avec ses partenaires étrangers.

Ce texte, initiative du parti au pouvoir, a provoqué la colère d'une partie de la population qui le juge contraire aux aspirations européennes de ce pays du Caucase. Egalement critiqué par les Occidentaux, il est inspiré d'une loi utilisée depuis des années par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes en Russie.

"Aujourd'hui, nos amis européens nous critiquent et Moscou nous complimente. Cela m'est insupportable. Mon pays a tellement souffert de la Russie", affirme dans le quotidien français M. Javakhishvili, qui avertit: "L'Europe ne doit pas abandonner la Géorgie car elle pourrait devenir une autre Ukraine".

Le projet de loi avait été présenté l'année dernière puis abandonné après des manifestations d'ampleur, mais le gouvernement géorgien a choisi d'en réintroduire une version très légèrement modifiée. Elle prévoit d'imposer à tout média ou ONG recevant plus de 20% de son financement de l'étranger de s'enregistrer en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

"Je suis fier du dynamisme de la société civile géorgienne. L'étiqueter comme +agent de l'étranger+ est réducteur, car elle a un rôle vital pour la démocratie", estime M. Javakhishvili.

Il précise que sa démission est une "question de principe et d'honneur".

"J'appelle au retrait de ce projet de loi", lance-t-il, ajoutant: "Peut-être que mon départ va faire réfléchir ceux qui soutiennent l'adoption de cette loi".

"Avec le retour du projet de loi, je me suis retrouvé dans une situation très inconfortable, notamment face à mes interlocuteurs, à l'Elysée et au Quai d'Orsay, à qui j'avais promis qu'il avait été abandonné et qu'on n'y reviendrait jamais", explique le diplomate géorgien.

"J'aurais du mal à trouver des arguments pour leur expliquer pourquoi il est de retour aujourd'hui. Cette situation ne me permettait plus de porter le message européen de mon pays", juge-t-il.

Le gouvernement géorgien "continue de dire qu'il veut que la Géorgie intègre l'UE, mais comment serait-ce possible avec une telle loi, et malgré les avertissements de nos partenaires ?", interroge-t-il.


France: deux policiers grièvement blessés par balle dans un commissariat de Paris

Le parquet de Paris a expliqué à l'AFP que trois enquêtes avaient été ouvertes: pour "tentative de meurtre sur la femme", pour "tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique" ainsi qu'une troisième, confiée à la "police des polices" (IGPN), pour "violences volontaires avec armes par personne dépositaire de l'autorité publique". (AFP).
Le parquet de Paris a expliqué à l'AFP que trois enquêtes avaient été ouvertes: pour "tentative de meurtre sur la femme", pour "tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique" ainsi qu'une troisième, confiée à la "police des polices" (IGPN), pour "violences volontaires avec armes par personne dépositaire de l'autorité publique". (AFP).
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  • Le chef de la police de Paris, Laurent Nuñez, s'est rendu sur place vers 00H00 locales
  • Il a expliqué devant la presse que l'assaillant avait été interpellé vers 22H00

PARIS: Deux policiers ont été grièvement blessés par balle jeudi soir dans un commissariat du sud de Paris par un homme qui s'est emparé de l'arme d'un agent, après avoir été interpellé pour l'agression au cutter d'une femme.

Les faits se sont déroulés peu avant 22H30 locales (20H30 GMT) à l'intérieur du commissariat, selon une source proche du dossier qui a précisé que l'un des deux policiers avait son pronostic vital engagé. Ce que le parquet de Paris, sollicité par l'AFP, a confirmé plus tard.

Le chef de la police de Paris, Laurent Nuñez, s'est rendu sur place vers 00H00 locales (22H00 GMT).

Il a expliqué devant la presse que l'assaillant avait été interpellé vers 22H00 (20H00 GMT) dans un immeuble d'un quartier sud de Paris pour une "agression très violente d'une femme" au "cutter".

"Les policiers sont intervenus et l'ont ramené ici (au commissariat) et c'est au moment de sa prise en charge qu'il a subtilisé l'arme" d'un agent et a blessé "gravement" deux policiers.

Ces derniers ont été immédiatement transportés à l'hôpital, de même que l'agresseur, qui a également été blessé "grièvement" par un tir de riposte, a détaillé M. Nuñez.

Le parquet de Paris a expliqué à l'AFP que trois enquêtes avaient été ouvertes: pour "tentative de meurtre sur la femme", pour "tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique" ainsi qu'une troisième, confiée à la "police des polices" (IGPN), pour "violences volontaires avec armes par personne dépositaire de l'autorité publique".

Ce dernier type d'enquête est toujours mené lorsqu'un policier fait usage de son arme.

Le parquet a ajouté que le mis en cause, "blessé au thorax, avait été conduit à l'hôpital", sans que son pronostic vital ne soit engagé.

Les fusillades survenant dans les locaux mêmes d'un commissariat sont extrêmement rares en France.

Pronostic vital « toujours engagé» pour un des policiers blessés 

Le pronostic vital d'un des deux policiers blessés par balle dans le commissariat du 13e arrondissement de Paris par un homme interpellé était "toujours engagé" vendredi matin, a indiqué le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.

"Son pronostic vital est toujours engagé", a déclaré le préfet de police sur France Info.

Il a expliqué que les policiers du 13e arrondissement étaient intervenus jeudi soir pour une "agression extrêmement violente au cutter sur une femme qui a été grièvement blessée". "L'homme était manifestement très excité", a-t-il dit. Les policiers l'ont amené au commissariat et l'ont fait souffler dans  un éthylotest. C'est à ce moment que l'homme s'est emparé de l'arme d'un fonctionnaire, a poursuivi le préfet.

S'agissant du profil de l'auteur des tirs, Laurent Nunez n'a pas donné d'éléments, renvoyant aux enquêtes en cours. "On ne sait pas s'il connaissait la femme" qu'il a agressée, a-t-il dit, ajoutant que les policiers appelés sur place avaient dû "défoncer la porte" de l'appartement.

Comme on lui demandait si les faits au sein du commissariat pourraient s'apparenter à du terrorisme, il a répondu: "il est trop tôt. La procureur de Paris (Laure Beccuau) communiquera là dessus".