Ce que l’islamologie doit aux penseurs et savants Juifs

Capture d'écran du site de l'Institut du Monde Arabe.
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Le Mercredi 16 février 2022

Ce que l’islamologie doit aux penseurs et savants Juifs

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  • Abraham Geiger, Ignaz Goldziher et plus près de nous Georges Vajda, Maxime Rodinson ou Haïm Zafrani ont contribué d’une manière décisive à la réforme des études islamiques et islamologiques
  • «Si l’on cherche à cerner les origines intellectuelles des premières analyses réformatrices sur l’Islam en Occident, c’est bien dans la direction des penseurs de l’Aufklärung et non des philosophes français qu’il faut regarder», écrit Nadia Marzouki

Institut du Monde Arabe - Le 17 février 2022

Pour plus d'informations

Rencontre avec Maurice Ruben-Hayoun, spécialiste de philosophie médiévale et de la pensée judéo-allemande moderne, et Mohammed Kenbib, directeur de l'Institut Royal pour la Recherche sur l'histoire du Maroc, autour de l'héritage des penseurs et savants juifs dans l'islamologie. Rencontre animée par François l’Yvonnet, philosophe et éditeur.

Abraham Geiger (1810-1874) Ignaz Goldziher (1850-1921) et plus près de nous Georges Vajda (1908-1981), Maxime Rodinson (1915-2004) ou Haïm Zafrani (1922-2004) sont autant d’historiens, linguistes, sociologues, philosophes qui ont contribué d’une manière décisive à la réforme des études islamiques et islamologiques. Ils restent des référents majeurs dans l’approche et le décryptage de la genèse et de la dynamique de l'Islam.
« Si l’on cherche à cerner les origines intellectuelles des premières analyses réformatrices sur l’Islam en Occident, c’est bien dans la direction des penseurs de l’Aufklärung et non des philosophes français qu’il faut regarder. Plus précisément, c’est vers les penseurs de l’Haskala qu’il faut se tourner. L’Haskala est un mouvement social et culturel qui émerge à la fin du XVIIIe siècle chez des juifs d’Europe centrale et orientale et qui s’inspire fortement des idées de l’Aufklärung allemande », écrit Nadia Marzouki.