La Maison des arts islamiques fait voyager les visiteurs à travers l’histoire

Anas Serafi, le fils du fondateur du musée, devant le textile rouge de revêtement intérieur de la Kaaba, pièce particulièrement rare, au musée de la Maison des arts islamiques.
Anas Serafi, le fils du fondateur du musée, devant le textile rouge de revêtement intérieur de la Kaaba, pièce particulièrement rare, au musée de la Maison des arts islamiques.
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Publié le Jeudi 17 février 2022

La Maison des arts islamiques fait voyager les visiteurs à travers l’histoire

  • L’art islamique couvre un large éventail de formes artistiques, y compris l’architecture, la calligraphie, la peinture, le verre, la céramique et les textiles
  • La salle des textiles présente deux exemplaires uniques de mahmals qui ont été utilisés pendant le Hajj entre le XIIIe et le milieu du XXe siècle

DJEDDAH: L’art islamique est connu à travers le monde pour ses motifs floraux, en forme d’arabesques, géométriques et calligraphiques exceptionnels et somptueux. Il couvre un large éventail d’expressions artistiques comme l’architecture, la calligraphie, la peinture, le travail du verre et de la céramique, les textiles.

Ses origines remontent à plusieurs siècles et on le retrouve sur les bâtiments, les mausolées, les musées et les palais construits par les différents empires à travers les âges, en Orient et en Occident.

La Maison des arts islamiques, récemment ouverte à Djeddah, est un musée unique dans le Royaume. On y retrouve plus d’un millier d’expositions historiques précieuses qui viennent de plusieurs pays. Les objets disposés reflètent la diversité de l’art islamique de différentes époques.

Les collections, qui viennent de ventes aux enchères internationales et de collections privées, sont le résultat d’années d’un travail acharné et de multiples recherches.

Le musée a été fondé par Saleh ben Hamza Serafi, un homme d’affaires saoudien, propriétaire de la Fondation Mohammed Saleh Serafi et actionnaire de la banque Albilad. Le musée a ouvert ses portes le 23 septembre dernier, après que Stefano Carboni, PDG de la Commission des musées d’Arabie saoudite, lui a accordé une licence d’exploitation.

La création de la Maison des arts islamiques est conforme aux objectifs de l’ambitieux programme de développement et de diversification Vision 2030 du Royaume, qui prévoit notamment d’augmenter le nombre de musées saoudiens à travers le pays.

Selon ses fondateurs, le nouveau musée se veut un centre d’information et de recherche scientifique ainsi qu’un modèle de dialogue et d’échange culturel susceptible d’attirer des visiteurs du monde entier.

«L’idée de la création du musée est née là il y a sept ans, lorsqu’Anas Serafi, le fils du fondateur du musée, a commencé à rassembler des pièces pour sa collection spéciale», déclare le conservateur du musée, Mohammed al-Kurbi, à Arab News.

«Après cela, nous avons commencé à réfléchir à la manière dont nous pourrions le développer en nous basant sur les musées internationaux, puisque nous voulions construire le musée selon les normes mondiales.»

EN BREF

Le musée a été fondé par Saleh ben Hamza Serafi, un homme d’affaires saoudien, propriétaire de la Fondation Mohammed Saleh Serafi et actionnaire de la banque Albilad.


La création de la Maison des arts islamiques est conforme aux objectifs de l’ambitieux programme de développement et de diversification Vision 2030 du Royaume, qui prévoit notamment d’augmenter le nombre de musées saoudiens à travers le pays.

La Maison des arts islamiques comprend six salles principales. Chacune d’elle est consacrée à une forme particulière d’art islamique.

«Nous avons passé en revue les musées d’art islamique qui existent dans la région et à travers le monde. Nous avons découvert que les musées d’art islamique sont généralement divisés en cinq à six sections», précise M. Al-Kurbi. «Chaque section évoque une histoire et un matériel différents qui ont trait à l’art islamique», poursuit-il.

«Nous avons donc décidé de mettre en place six salles différentes à l’intérieur du musée de Djeddah: la poterie et le verre, les pièces de monnaie, l’art de la communication culturelle entre musulmans et non-musulmans sur le plan artistique, la calligraphie, les manuscrits et, pour finir, la salle des textiles, dans laquelle nous mettrons l’accent sur le revêtement de la Kaaba et du mahmal

«Nous tenions à représenter les écoles d’art de premier plan liées à chaque section et nous avons inclus, dans chaque salle, un chef-d’œuvre qu’on ne peut trouver ailleurs dans le monde», ajoute-t-il.

La narration est un aspect important de chacune des six salles. La salle de la poterie, par exemple, fait voyager les visiteurs à travers l’histoire pour qu’ils découvrent comment les industries primitives se sont développées et comment la poterie a été colorée, émaillée, dorée et ornée d’écritures islamiques au fil du temps.

La salle des textiles met en lumière l’histoire des caravanes de pèlerinage et présente deux exemplaires uniques de mahmals qui ont été utilisés pendant le Hajj entre le XIIIe et le milieu du XXe siècle.

Un mahmal est une structure en bois sans passagers recouverte de textiles de cérémonie luxueux et transportée à dos de chameau dans le cadre des caravanes qui emmenaient les pèlerins à La Mecque pour le Hajj. Il était utilisé par les sultans des empires au pouvoir pour mettre en relief leur rôle de souverains ou de protecteurs des Lieux saints de l’islam. On y stockait une couverture de la Kaaba, des accessoires en or ou des textiles brodés.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.


L'Américain Paul Auster, auteur de la «Trilogie new-yorkaise», disparaît à l'âge de 77 ans

L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
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  • Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues
  • Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993

NEW YORK: Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise", est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé une amie de la famille.

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué Jacki Lyden dans un email à l'AFP, après avoir informé le New York Times.

"Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau +Vous quittez le Cancerland+ qui marque la frontière du pays", avait-elle dit.

Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."