La conception de Stonehenge inspirée de l'Égypte ancienne, selon de nouvelles recherches

Pendant des décennies, les universitaires ont présumé que la disposition des pierres était conçue pour marquer les saisons, les Britanniques organisant des festivals de solstices sur le site du monument. (FICHIER/Shutterstock)
Pendant des décennies, les universitaires ont présumé que la disposition des pierres était conçue pour marquer les saisons, les Britanniques organisant des festivals de solstices sur le site du monument. (FICHIER/Shutterstock)
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Publié le Mercredi 02 mars 2022

La conception de Stonehenge inspirée de l'Égypte ancienne, selon de nouvelles recherches

  • Le célèbre monument préhistorique en pierre du Royaume-Uni a mis plus de mille cinq cents ans à être entièrement créé
  • La population du sud de la Grande-Bretagne au troisième millénaire av. J-C. connaissait les méthodes liées au calendrier développées en Égypte et en Mésopotamie, selon le professeur Timothy Darvill

LONDRES: La conception de Stonehenge, le célèbre monument préhistorique en pierre du Royaume-Uni, pourrait avoir été inspirée par les pratiques de l'Égypte ancienne, selon une nouvelle recherche.

Pendant des décennies, les chercheurs ont cru que la disposition des pierres était conçue pour marquer les saisons, les Britanniques organisant des festivals de solstices sur le site du monument.

Cependant, le professeur Timothy Darvill, chercheur à l’université de Bournemouth, a soutenu dans la revue Antiquity que la population du sud de la Grande-Bretagne au troisième millénaire avant notre ère avait acquis des connaissances sur les méthodes liées au calendrier développées en Égypte et en Mésopotamie.

Son analyse se concentre sur les grandes pierres gris-vert sarsen que les anciens Britanniques ont ajoutées au site en 2 500 avJ.-C., Darvill affirmant qu'ils les ont ajoutées pour marquer une année de douze mois, chacun de trente jours.

Il estime que chaque jour était représenté par l'une des 30 pierres dans un cercle, mais que toutes les pierres ne sont plus là. Cependant, les pierres sarsen ne complètent pas la figure, car les anciens Britanniques auraient eu besoin de cinq jours de plus pour atteindre 365.

Ces jours supplémentaires auraient été représentés par cinq arcs de «trilithe» complets, en forme de fer à cheval, au centre du monument.

Le site inclut également quatre pierres de «station» au-delà du cercle de sarsen, qui, selon Darvill, ont été ajoutées pour compter les jours bissextiles, et calculer également les solstices d'hiver et d'été.

La conception est similaire au «calendrier civil» qui a été développé dans l'Égypte ancienne durant une ère de glorification du dieu soleil Ra. Il a été achevé vers 2 650 avJ.-C.

Il a pu être exporté vers les îles britanniques, car l'analyse de l'ADN ancien ainsi que d'autres stratégies de recherche archéologique de premier plan ont révélé un grand mouvement de population au cours du troisième millénaire av. J-C., a précisé Darvill.

Alors que Stonehenge a mis plus de mille cinq cent ans pour être entièrement créé, l'équipe de Darvill a constaté que tous les éléments du calendrier proposé ont été rassemblés au cours de la même période.

«Les gens en parlent depuis longtemps comme d’un calendrier, mais personne n'a jamais proposé de schéma qui fonctionne», a-t-il précisé.

«C'est la première fois que nous avons des éléments qui ont du sens en termes d'utilisation des pierres qui s'y trouvent au même moment. De nombreuses tentatives antérieures ont associé des parties du monument qui n'ont jamais été visibles ou utilisées en même temps.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.