Alliance française de Trieste - Italie - Mercredi 16 mars - 19h
La particularité de la francophonie libanaise est qu’elle ne date pas du moment du mandat français institué en 1920 mais qu’elle remonte à bien plus loin, aux Croisades puis à François Ier et à Louis XIV. Une francophonie voulue et non imposée, partagée par les deux grandes communautés religieuses du pays, chrétiennes et musulmanes. Le trilinguisme libanais et le mélange du français au libanais dans la communication de tous les jours.
Karl Akiki est professeur associé à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban), chef du département de Lettres françaises et vice-doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Il est également directeur du Laboratoire de recherche « Littératures et Arts » et rédacteur en chef de la revue scientifique « InteraXXIons ». Après une thèse portant sur « La Recette du roman populaire, façon Alexandre Dumas » soutenue à l’Université Sorbonne nouvelle-Paris 3, il consacre ses recherches à l’étude de la paralittérature et à toutes les formes audiovisuelles qui accompagnent la littérature de consommation. Il s’intéresse en particulier au fonctionnement des séries télévisées qui suivent le fonctionnement narratif du roman-feuilleton et à leur réception. Il s’intéresse également à la littérature libanaise francophone dans l’attrait qu’elle provoque sur un lectorat occidental.
Lauréat 2021 du Prix Richelieu-Senghor, soutenu par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), pour son engagement en faveur de la francophonie dans un environnement difficile, au Liban et au Proche-Orient.