Pénélope Bagieu ou la «frise» de la quarantaine

Pénélope Bagieu a 40 ans et ne le vit pas comme un moment de crise, au contraire: sa dernière bande dessinée, des fragments autobiographiques sur sa jeunesse, lui fait dire qu'elle est beaucoup plus heureuse aujourd'hui. (AFP)
Pénélope Bagieu a 40 ans et ne le vit pas comme un moment de crise, au contraire: sa dernière bande dessinée, des fragments autobiographiques sur sa jeunesse, lui fait dire qu'elle est beaucoup plus heureuse aujourd'hui. (AFP)
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Publié le Samedi 19 mars 2022

Pénélope Bagieu ou la «frise» de la quarantaine

  • «Et puis qu'est-ce qui nous reste après dans notre vie, si à 40 ans on a le Grand Prix?!», plaisante-t-elle
  • Rien ne s'est déroulé comme prévu. Après ses études en art, elle est devenue illustratrice. «Une libération de passer mon temps à faire ce que j'aimais, et pas en cachette»

ANGOULEME: Pénélope Bagieu a 40 ans et ne le vit pas comme un moment de crise, au contraire: sa dernière bande dessinée, des fragments autobiographiques sur sa jeunesse, lui fait dire qu'elle est beaucoup plus heureuse aujourd'hui.


Elle a fêté cet anniversaire en janvier en se mettant "tout son bras droit" hors service à cause d'une mauvaise chute. Péripétie vite oubliée.


Est-ce plus douloureux d'être battue deux années de suite en finale du Grand Prix d'Angoulême, la récompense la plus prestigieuse de la BD? "Je suis arrivée au deuxième tour, déjà je trouve ça extraordinaire! Ça fait très chaud au cœur que les gens pensent à nous spontanément", dit-elle, après une séance de dédicaces à Angoulême.

"Et puis qu'est-ce qui nous reste après dans notre vie, si à 40 ans on a le Grand Prix?!", plaisante-t-elle.  

S'aventurer sur des terrains nouveaux, visiblement. "Les Strates", publié en novembre, est présenté par son éditeur Gallimard BD comme "son premier récit autobiographique", une frise incomplète de son enfance et de son adolescence.


On aurait pensé qu'il y avait toute son existence dans le blog qui l'a rendue célèbre, transformé en livre, "Ma vie est tout à fait fascinante", ou dans la série des "Joséphine". En vérité, pas tant que cela.


"C'était plutôt essayer de tirer d'anecdotes qui m'arrivaient, ou qui arrivaient à des amis, des situations marrantes pour en faire un dessin. Ça ne rentrait jamais dans ma vie personnelle", se souvient Pénélope Bagieu.


L'autobiographie assumée dans ce dernier ouvrage, en revanche, "ça n'avait pas vocation à être lu". Elle concevait ces planches comme un loisir: "J'ai fait ça pendant des années entre d'autres bouquins (...) Il y a des histoires que j'ai écrites il y a dix ans. Au bout d'un moment j'en avais vraiment plein".


«Pas du tout nostalgique»
Toutes évoquent des temps révolus, les années 80 et 90, sans internet ni téléphone portable. Quand la jeune fille avait un message pour sa mère, elle l'écrivait sur un post-it que celle-ci lirait à son retour. Pour parler au garçon qui lui plaisait, il fallait le demander à ses parents au bout du fil.

"Je ne suis pas du tout nostalgique de cette époque-là. Vraiment, s'il y a bien une période de ma vie que je ne regrette pas, c'est l'adolescence", prévient-elle.

Selon la dessinatrice, "courage, c'est vachement mieux après! Je le dis à tous les ados: ne pense pas que c'est ça ton horizon. C'est le moment le plus ingrat et le plus insatisfaisant de tous".


D'ailleurs, remarque-t-elle, "ce n'est pas le plus facile à publier. Parce qu'il faut se dire que ça va aller dans les mains de tout le monde. Mes histoires de 5e 4 vont être potentiellement lues par des gens qui étaient avec moi en 5e 4".


Pénélope Bagieu dessinait déjà à l'époque, à 12 ans. Elle n'imaginait pas en vivre un jour.


"L'école a très bien fait son travail de m'expliquer que ce n'était pas un métier, que je n'y arriverais pas", ironise-t-elle, alors que "c'était une certitude, dans ma famille, que j'allais faire ça de ma vie. Et j'étais la seule à ne pas du tout y croire", raconte-t-elle. 


"Je voulais être prof d'anglais, la seule matière où j'étais tout le temps première. Je me disais que j'aurais le temps de faire du dessin en dehors", poursuit-elle.


Rien ne s'est déroulé comme prévu. Après ses études en art, elle est devenue illustratrice. "Une libération de passer mon temps à faire ce que j'aimais, et pas en cachette pendant des cours de maths, en espérant ne pas me faire griller!".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.