Le Roundnet, un jeu d'enfants devenu la coqueluche de grands sportifs

Des personnes jouent au roundnet sur le National Mall à Washington, DC, le 19 juillet 2019. (AFP).
Des personnes jouent au roundnet sur le National Mall à Washington, DC, le 19 juillet 2019. (AFP).
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Publié le Lundi 28 mars 2022

Le Roundnet, un jeu d'enfants devenu la coqueluche de grands sportifs

  • Dans une salle à Saint-Denis, près de Paris, des médaillés olympiques s'amusent en tapant la balle d'une main pour la faire rebondir sur un petit filet circulaire bordé de jaune et posé à moins d'un mètre du sol
  • Pauline Ranvier, vice-championne olympique française par équipes aux Jeux de Tokyo l'été dernier en fleuret, est accro au roundnet, sport d'extérieur qui tente de se faire une place en indoor avec l'Urban Roundnet

SAINT-DENIS: Un filet rond (roundnet) rebondissant, une balle, deux équipes de deux joueurs et le jeu est lancé! Le roundnet, également appelé spikeball, est l'échauffement préféré de nombreux sportifs de haut niveau. Il est même devenu un sport à part entière.

Dans une salle à Saint-Denis, près de Paris, entre quatre murs transparents, des médaillés olympiques s'amusent en tapant la balle d'une main pour la faire rebondir sur un petit filet circulaire bordé de jaune et posé à moins d'un mètre du sol. Le partie s'anime, les joueurs s'en donnent à coeur joie dans cette pratique particulièrement tonique.

Pauline Ranvier, vice-championne olympique française par équipes aux Jeux de Tokyo l'été dernier en fleuret, est accro au roundnet, sport d'extérieur qui tente de se faire une place en indoor avec l'Urban Roundnet, dont le fief est basé à Saint-Denis.

"Il y a pas mal de tactique, il faut jouer entre la force et l'adresse, ça nous apporte beaucoup de choses, à nous les escrimeurs: les déplacements, on va chercher loin, on court donc c'est vraiment cool et on s'y est retrouvé. Même les filles qui, au début, n'aimaient pas trop ça, maintenant elles adorent !", lance à l'AFP Pauline Ranvier, qui le pratique depuis quatre ans.

Inventé en 1989 par un fabricant de jouets comme jeu de plage, le roundnet a ensuite connu une traversée du désert avant d'être relancé pleinement en 2008 par un Américain, Chris Ruder. Mais ce n'est qu'en 2015 que le jeu se déploie après avoir été remarqué dans un épisode d'une émission de téléréalité américaine (Shark Tank).

De la NBA au foot anglais

Les années suivantes, de nombreuses vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des sportifs de haut niveau s'entraîner à coup de roundnet, comme des basketteurs de la franchise NBA des Dallas Mavericks ou encore des joueurs du club de football anglais de Crystal Palace.

En France, les fleurettistes féminines ont donné de la visibilité à la pratique avec des posts de leurs entraînements lors des JO-2020.

"Le sport est arrivé en 2015-2016 en France, il y a un essor exponentiel depuis 2-3 ans. Finalement le Covid a pas mal aidé à la pratique de ce sport puisqu'il ne demande pas beaucoup d'installation et c'était une des pratiques qu'on pouvait faire en extérieur pendant le confinement. C'est un sport qui est mixte, accessible, très facile à appréhender. On joue un peu partout", souligne auprès de l'AFP Jean-Romain Sintes, président et associé fondateur d'Urban Roundnet.

"C'est un bon échauffement, parfois on peut rendre le jeu très dur, très fort, avec de la puissance et des balles très rapides, mais on peut aussi faire une balle courte, ce qui est très intéressant. Comme pour l'escrime, vous devez regarder votre adversaire, voir ce qu'il fait et comment il joue", explique à l'AFP l'escrimeur hongkongais Cheung Ka Long.

Sport «mainstream» en devenir

Le champion olympique 2020 de fleuret, venu à Paris pour une compétition en décembre et "coincé" depuis en raison de la quarantaine imposée dans son pays, profite de son long séjour en France pour pratiquer notamment le roundnet.

La pratique a passé un cap avec la création de la Fédération internationale de roundnet (IRF) - en extérieur - qui organisera ses premiers Mondiaux en septembre en Belgique. En France, la fédération nationale a vu le jour en 2020 sous l'impulsion de Louis Jouve, joueur aux côtés de son frère Thomas.

"La première fois que vous jouez, c'est l'éclate! Tous les sportifs de haut niveau qui essaient s'amusent tout de suite et l'intègrent dans leur routine", assure Louis Jouve à l'AFP.

Selon lui, il y aurait 200.000 joueurs en France. "La première fois que j'ai joué en 2015, personne ne connaissait. Aujourd'hui 80% des gens en ont entendu parler. Ca va devenir un sport +mainstream+ (grand public)", projette-t-il.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com