«Hit The Road», premier film de Panah Panahi, fils d'un grand nom du cinéma iranien

Panah Panahi est le fils de Jafar Panahi, l'un des cinéastes iraniens contemporains les plus primés (Photo, AFP).
Panah Panahi est le fils de Jafar Panahi, l'un des cinéastes iraniens contemporains les plus primés (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 22 avril 2022

«Hit The Road», premier film de Panah Panahi, fils d'un grand nom du cinéma iranien

  • Panah Panahi est le fils de Jafar Panahi, l'un des cinéastes iraniens contemporains les plus primés
  • Le film est plutôt une chronique douce-amère des relations au sein de cette famille

PARIS: Voir son père, le cinéaste Jafar Panahi persécuté par les autorités de son pays n'a pas ôté à son fils, Panah, le goût du 7e art: à 38 ans, le réalisateur iranien fait ses premiers pas sur les écrans avec "Hit The Road" (titre original: Jaddeh Khaki).

Le film, "road trip" drôle et touchant sur une famille conduisant un fils de Téhéran à la frontière pour qu'il puisse quitter le pays, se passe dans l'Iran contemporain. A bord, un père de famille à la jambe dans le plâtre, une mère au rire indéchiffrable et un grand frère silencieux...

"J'ai des amis proches qui ont fui l'Iran, donc c'est une question très concrète pour moi", a expliqué Panah Panahi lors d'une interview au dernier festival de Cannes, sur la Riviera française. Dans le film, "le garçon se retrouve dans une impasse totale", poursuit le réalisateur, qui explique qu'il n'avait pas la situation spécifique de l'Iran dans le viseur.

Le film est plutôt une chronique douce-amère des relations au sein de cette famille. "Je voulais éviter d'être trop spécifique, pour que si des gens d'autres pays voient le film, et que leur fils ou leur frère est confronté au même type de problèmes, ils puissent s'y identifier".

Panah Panahi est le fils de Jafar Panahi, l'un des cinéastes iraniens contemporains les plus primés, Prix du Scénario à Cannes en 2018 avec "Trois Visages", trois ans après un Ours d'Or pour "Taxi Téhéran". Ce dernier est aussi un artiste dissident, qui a été condamné en 2011 à six ans de prison et 20 ans d'interdiction de réaliser ou d'écrire des films, voyager ou s'exprimer dans les médias, pour "propagande contre le régime", après avoir soutenu le mouvement de protestation de 2009 contre la réélection de l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique.

Pas de quoi freiner son fils, lorsqu'il a songé à passer derrière la caméra: "Ces questions n'étaient pas les plus importantes pour moi", a déclaré à l'AFP Panah Panahi, "mon principal problème, au long de ma vie, c'était de savoir comment avoir une identité distincte de celle de mon père".

Finalement, "j'ai décidé de penser uniquement à ce que je veux accomplir et de ne pas m'occuper des problèmes de mon père ou de ces comparaisons (avec lui). Sinon, je ne serais jamais parvenu à faire des films".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.