LebElon? Après le rachat de Twitter par Elon Musk, les Libanais le supplient d'acheter leur pays

(Reuters/Shutterstock)
(Reuters/Shutterstock)
Short Url
Publié le Jeudi 28 avril 2022

LebElon? Après le rachat de Twitter par Elon Musk, les Libanais le supplient d'acheter leur pays

  • Pour le meilleur et pour le pire, le peuple libanais demande au milliardaire de considérer l'achat de sa nation
  • Il reste à savoir si et comment il répondra aux demandes de certains Libanais qui souhaitent qu'il achète leur pays

DUBAΪ: L'entrepreneur excentrique, tweeteur et PDG de Tesla, Elon Musk, a acheté cette semaine sa plate-forme de réseaux sociaux préférée, Twitter, pour quarante-quatre milliards de dollars (1 dollar = 0,95 euro) – un montant approximativement équivalent au produit intérieur brut (PIB) de la Jordanie. 

L'ambition de M. Musk de «sauver» Twitter et, comme il l’entend, la liberté d'expression, a donné de l'espoir à certains Libanais qui lui demandent désormais d'envisager d'acheter leur pays. 

Si Elon Musk peut révolutionner l'industrie des voitures électriques et tenter de secouer les réseaux sociaux, il est sûrement capable de sauver le Liban, affirment-ils. Même s'il ne peut pas le faire et qu'il échoue complètement dans sa tentative, comme certains commentateurs prédisent que ce sera le cas avec Twitter, de nombreux Libanais se demandent si la situation dans leur pays pourrait être pire. 

Certains critiques suggèrent que M. Musk est impulsif et effronté et qu'il a acheté Twitter sur un coup de tête. C’est tout simplement faux; la démarche a été largement préméditée. En réalité, il envisageait cette acquisition, dans une certaine mesure, depuis plus de quatre ans. 

En décembre 2017, il a indiqué sur Twitter son attrait pour la plate-forme et lorsqu'un utilisateur lui a suggéré de l'acheter, il a demandé combien cela coûterait. Ce mois-ci, Elon Musk a décidé de passer à l'action sans se soucier de savoir si la plate-forme était à vendre ou non. 

En février, le ministre ukrainien de la Transformation numérique a posté un message sur Twitter demandant à M. Musk de rendre son système d'Internet par satellite, Starlink, disponible en Ukraine. Elon Musk a répondu dans les vingt-quatre heures : «Le service Starlink est désormais actif en Ukraine. D'autres terminaux sont en route.» 

Il reste à savoir si et comment il répondra aux demandes de certains Libanais qui souhaitent qu'il achète leur pays. 


L’université du prince Sultan organise une table ronde sur l’exploration spatiale

Short Url
  • L’avenir des missions humaines dans l’espace a été évoqué lors de la table ronde organisée à l’université du prince Sultan
  • Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient présents à la table ronde

RIYAD: Mardi, des délégations de la Nasa et de l’Agence spatiale saoudienne se sont rendues à l’université du prince Sultan afin de discuter avec les étudiants de l’avenir des missions humaines dans l’espace.

Une table ronde intitulée «Au-delà de la Terre: voyages vers les étoiles» a réuni l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson, et les astronautes saoudiens Rayannah Barnawi, Ali al-Ghamdi et Mariam Fardous, qui ont partagé leurs propres expériences dans l’espace.

Img
Le président de l’Agence spatiale saoudienne, Abdallah al-Swaha, s’est récemment entretenu avec l’administrateur de la Nasa, Bill Nelson. (Photo fournie)

Ils ont par ailleurs évoqué l’avenir des missions humaines dans l’espace et ont encouragé les étudiants de l’université à participer aux aspirations du Royaume dans le domaine spatial.

Le PDG de l’Agence spatiale saoudienne, Mohammed al-Tamimi, et l’ambassadeur des États-Unis au Royaume, Michael Ratney, étaient également présents à cette table ronde. 

 


Tunisie: le bâtonnier dénonce des «abus de pouvoir» après l'arrestation d'avocats

L'avocat tunisien Hatem Meziou (au centre) s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège du barreau de Tunis à la suite d'une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024 (Photo, AFP).
L'avocat tunisien Hatem Meziou (au centre) s'adresse aux journalistes lors d'une conférence de presse au siège du barreau de Tunis à la suite d'une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024 (Photo, AFP).
Short Url
  • Les deux avocats ont été emmenés de force par des policiers alors qu'ils se trouvaient à la Maison de l'avocat
  • Depuis que le président Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, plusieurs ONG ont déploré une régression des droits et libertés

TUNIS: Le bâtonnier de l'Ordre des avocats en Tunisie a appelé mardi à mettre fin aux "abus de pouvoir" après l'intervention musclée de la police à deux reprises dans des locaux professionnels pour arrêter des avocats.

Lors d'une conférence de presse, Hatem Meziou a demandé au président tunisien Kais Saïed d'"intervenir en urgence", réclamant "une justice indépendante et équitable, sans abus de pouvoir ni recours à la violence".

Depuis que le président Saied s'est emparé des pleins pouvoirs à l'été 2021, plusieurs ONG ont déploré une régression des droits et libertés dans le pays berceau du Printemps arabe.

Le bâtonnier a critiqué "des actes criminels graves" commis selon lui par des policiers lors des arrestations mouvementées samedi de l'avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, et lundi soir de leur confrère Mehdi Zagrouba.

"Ils nous ont traités comme des criminels ou des barbares. Nous ne sommes pas des hors-la-loi", a protesté le bâtonnier, soulignant que toute arrestation d'avocat nécessite des autorisations de la corporation.

Les deux avocats ont été emmenés de force par des policiers alors qu'ils se trouvaient à la Maison de l'avocat, siège de  l'Ordre, ce qui reflète "un manque de respect pour la profession", a ajouté M. Meziou.

 


Algérie: disparu depuis 26 ans, un homme retrouvé séquestré chez son voisin

Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid (Photo, Facebook).
Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid (Photo, Facebook).
Short Url
  • L'homme, âgé de 45 ans, disparu mystérieusement sans laisser de trace en 1998, a été retrouvé dans la maison d'un voisin perquisitionnée par les gendarmes
  • Le parquet a précisé que le suspect, un employé municipal local de 61 qui vivait comme si de rien n'était pendant toutes ces années

ALGER: Un Algérien porté disparu depuis 26 ans a été retrouvé séquestré chez son voisin dans une un village du centre de l'Algérie, ont annoncé les autorités mardi.

L'homme, âgé de 45 ans, disparu mystérieusement sans laisser de trace en 1998, a été retrouvé dans la maison d'un voisin perquisitionnée par les gendarmes à la suite d'une dénonciation publiée sur les réseau sociaux, a indiqué dans un communiqué le bureau du procureur  du gouvernorat de Djelfa, à 300 km d'Alger, où ces rocambolesques évènements ont eu lieu.

Selon les médias locaux, l'homme était retenu dans l'enclos de bétail de son voisin, dans le village d'El-Guédid.

incapable de crier 

Des proches, cités par des médias, ont affirmé que l'homme pouvait pendant sa captivité voir et entendre les membres de sa famille à travers une ouverture dans l'enclos "mais était incapable de crier ou de fuir à cause d'un sort que son ravisseur lui avait jeté".

Le parquet a précisé que le suspect, un employé municipal local de 61 qui vivait comme si de rien n'était pendant toutes ces années, a été arrêté et sera jugé à l'issue de son interrogatoire.