Mode : le festival de Hyères récompense la folie créative du Belge Tom Van der Borght

Les créateurs d'accessoires français Sandrine Paskusz-Koffi et Thibaut Rodde présentent des modèles de lunettes,lors  du Festival International de la Mode et de la Photographie à Hyères. (AFP)
Les créateurs d'accessoires français Sandrine Paskusz-Koffi et Thibaut Rodde présentent des modèles de lunettes,lors du Festival International de la Mode et de la Photographie à Hyères. (AFP)
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Publié le Dimanche 18 octobre 2020

Mode : le festival de Hyères récompense la folie créative du Belge Tom Van der Borght

  • Colorée et loufoque, multipliant les ornements qui bougent à la manière de mollusques ou d'antennes, cette collection a séduit le jury et le public de la ville de Hyères, pour cette 35e édition du plus vieux concours de mode, qui sert de tremplin aux jeun
  • « Je veux trouver une nouvelle définition du luxe. Nous sommes habitués aux matériaux luxueux classiques comme l'or ou le cuir. J'aime beaucoup utiliser les choses que les autres ne trouvent pas intéressantes »

HYERES : Le Belge Tom Van der Borght, créateur de vêtements fabriqués en matériaux recyclés "dont personne ne veut" et qu'il faut « oser porter », a obtenu dimanche le Grand prix mode au festival international de Hyères (sud de la France).  

Colorée et loufoque, multipliant les ornements qui bougent à la manière de mollusques ou d'antennes, cette collection a séduit le jury et le public de la ville de Hyères, pour cette 35e édition du plus vieux concours de mode, qui sert de tremplin aux jeunes créateurs.  

« Je veux trouver une nouvelle définition du luxe. Nous sommes habitués aux matériaux luxueux classiques comme l'or ou le cuir. J'aime beaucoup utiliser les choses que les autres ne trouvent pas intéressantes », a déclaré à l'AFP Tom Van der Borght, 42 ans, créateur et artiste spécialisé en performance. 

Dans sa collection, un pull en couleurs acidulées est fait à partir de filaments en plastique servant à afficher les prix. 

Un sac en « cuir marin » est fabriqué à partir de peaux de poissons récupérées dans l'industrie du sushi. 

Macramé ou patchwork, les techniques sont classiques, mais son luxe à lui, c'est de donner une seconde vie à des pièces destinées à être jetées. Comme des stocks de paillettes qu'il rachète à des commerçants de son quartier ou des échantillons de fourrure végétale, dont il a fait un manteau bleu électrique et jaune.

Et la portabilité, dans tout cela ? « Tu peux le porter si tu oses le porter », lance Tom Van der Borght. « L'avenir de la mode n'est pas de rester dans une case très restrictive et conformiste, il est temps de nous libérer de toutes les restrictions », estime-t-il.

Le grand prix du jury accessoires de mode est revenu aux Français Ddiddue et Juana Etcheberry. Avec une esthétique raffinée à l'opposé du lauréat mode, mais dans une démarche similaire, ils fabriquent des casquettes à partir d'objets « destinés à l'enfouissement ».

« On intercepte des bottes en caoutchouc, des toiles de parapente, des bassinets des parachutes, des pots de fleurs. On les retravaille en faisant des surpiqûres (...) dans un style japonais, comme des anciennes étoffes de samouraï », explique à l'AFP Juana Etcheberry. 

Le duo, frère et soeur à la ville, a également été récompensé par le prix de la maison de luxe Hermès, nouveauté de cette saison, pour leur bracelet graphique en cuir, entouré d'anneaux métalliques en lévitation qu'il ont voulu à la fois « protecteur et aéré ». 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.