Altaïr, le portail aux 120 000 archives de l’IMA

L’Institut du Monde arabe (IMA) à l’occasion de l’exposition Splendeurs de l’écriture du Maroc en 2017 (Archives, Christophe ENA/AFP)
L’Institut du Monde arabe (IMA) à l’occasion de l’exposition Splendeurs de l’écriture du Maroc en 2017 (Archives, Christophe ENA/AFP)
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Publié le Samedi 18 juillet 2020

Altaïr, le portail aux 120 000 archives de l’IMA

  • « L’IMA s’est fixé comme objectif de faire connaître et rayonner la culture arabe en France et dans le monde. »
  • « Les documents numérisés de la bibliothèque en ligne sont une mine d’or pour les étudiants et les chercheurs en sciences humaines du monde entier »

PARIS : Altaïr, qui tire son origine de l’expression arabe Alnasr Altaïr (« l’aigle en vol »), est une plate-forme qui recense de multiples ressources documentaires sur le monde arabe dont une partie est désormais disponible en ligne. Selon sa direction, l’Institut du monde arabe (IMA) s’est fixé comme objectif de faire connaître et rayonner la culture arabe en France et dans le monde. Le programme numérique propose près de 120 000 documents parmi lesquels des spectacles, des conférences et des débats, des expositions, des concerts, des lectures, des photographies, des œuvres de musées, des livres et des enregistrements audio et vidéo.

Un riche patrimoine accessible à tous

La rubrique musée est organisée en 3 pôles. Le premier concerne le fonds d’archéologie et d’art de l’islam ; il répertorie plus de 620 pièces en matériaux naturels comme la pierre, le bois, l’ivoire, et en matériaux transformés comme le papier, le parchemin, le cuir, le métal, le verre et le textile.

Le deuxième pôle, la collection ethnographique, regroupe plus de 330 objets émanant de la vie quotidienne dans le monde arabe aux xixe et xxe siècles. Les visiteurs pourront y trouver des objets rares – vêtements, armes, bijoux, mobilier, outils et ustensiles, instruments de musique et tant d’autres objets – dont certains ont disparu aujourd’hui.

Le troisième pôle, enfin, est consacré à l’art moderne et contemporain et réunit près de 500 œuvres représentatives de toutes les tendances de la création dans le monde arabe. Il rassemble des créations de plusieurs générations de plasticiens : peintres, sculpteurs et photographes. « L’accès à ce riche patrimoine, à ces objets et à ces créations attise ma curiosité et m’incite à explorer la culture et les traditions du monde arabe. C’est un outil formidable par lequel nos enfants, nés en France, vont pouvoir découvrir notre patrimoine », nous explique Karima, ingénieure dans une entreprise privée et mère de trois enfants.

Une photothèque, constituée depuis 1982, est également accessible sur le portail. Les clichés couvrent les 22 pays de la Ligue arabe plus l’Espagne, la Turquie et l’Iran. D’illustres artistes photographes y sont représentés, de Jules Gervais-Courtellemont, Marcelin Flandrin, les frères Neurdein, Alexandre Leroux, J. André Garrigues, à Pascal Sébah, les frères Zangaki et Émile Béchard.

Grâce à la numérisation croissante des documents et le développement de la réalité virtuelle, les internautes pourront bientôt accéder à plus de 400 ressources pour découvrir ou approfondir leurs connaissances sur la culture arabe.

Enrichir ses connaissances du monde arabe

Dans un second temps, la bibliothèque du portail Altaïr s’enrichira de documentaires et de web-documentaires consacrés aux expositions, aux spectacles, aux rencontres et débats, aux forums ainsi qu’à des artistes. « L’objectif est de mettre à la disposition du public des documents de qualité pour faciliter et encourager l’étude et la compréhension du monde arabe, sa langue, sa culture et son évolution », peut-on lire sur le site Internet de l’IMA.

Créée dans les années 1980, la bibliothèque dispose d’une vaste palette de documents encyclopédiques multilingues sur la civilisation arabo-musulmane classique et le monde arabe contemporain. Les thématiques sont diverses : la littérature arabe contemporaine, l’histoire du monde arabe, l’islam, les arts… Grâce au partenariat avec la Bibliotheca Alexandrina en Égypte, plus de 1000 titres numérisés sur le patrimoine arabe parmi lesquels des films et des CD, sont également proposés.

« Les documents numérisés de la bibliothèque en ligne sont une mine d’or pour les étudiants et les chercheurs en sciences humaines du monde entier ; c’est aussi un formidable moyen de populariser l’histoire et la culture du monde arabe », nous confie Mohamed, spécialiste en réseaux informatiques et enseignant-chercheur, qui vit en région parisienne depuis plus de quarante ans.

En effet, de nombreux documents invitent à la réflexion : ainsi le document relatif à La médecine arabe au Moyen Âge, qui permet de découvrir les penseurs arabes, passeurs de l’héritage antique au même titre qu’Aristote ou Hippocrate et de réaliser que, au Moyen Âge, les connaissances de la médecine arabe étaient par exemple plus avancées que celles de la médecine occidentale.

Sur le plan social et politique, une sélection intitulée Révolutions arabes regroupe de nombreux ouvrages, essais, débats, films documentaires et de fiction, romans et bandes dessinées sur un sujet : celui des mouvements d’émancipation qui se sont déroulés en Tunisie, en Égypte, en Irak, en Libye, en Algérie et au Liban. Les documents montrent comment ces révolutions ont souvent été menées par une jeunesse dynamique qui aspire au changement.

Parmi les publications à découvrir sur la plate-forme :

La promesse du printemps : Tunisie 2011-2017. Aziz Krichen, Pierre Vermeren. Éditions de la Sorbonne (2018).

Le parfum d’Irak. Fleurat Alani, L. Cohen. Nova Éditions (2018)

Introduction aux mondes arabes en (r)évolution. Assia, Boutaleb, Marie Vannetzel, Amin Allal. De Boeck Supérieur (2018).

L’Afrique du Nord après les révoltes arabes. Luis Martinez (2019).

Algérie 2019, la reconquête. Salah Guermiche. Orients Éditions (2019)

Algérie, la nouvelle indépendance. Jean-Pierre Filui. Le Seuil (2019).

Les petits de décembre. Khaouter Adimi. Le Seuil (2019).


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.