Ouragan Agatha: fortes pluies à Cuba, au moins trois morts

De fortes pluies, liées au passage de l'ouragan Agatha, ont frappé vendredi la capitale cubaine (Photo, AFP).
De fortes pluies, liées au passage de l'ouragan Agatha, ont frappé vendredi la capitale cubaine (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 04 juin 2022

Ouragan Agatha: fortes pluies à Cuba, au moins trois morts

  • Un homme de 44 ans, porté disparu, a été retrouvé mort dans la soirée dans la province occidentale de Pinar del Rio
  • Deux autres décès avaient déjà été signalés dans la province de La Havane

LA HAVANE: De fortes pluies, liées au passage de l'ouragan Agatha, qui ont frappé vendredi la capitale cubaine et plusieurs provinces, ont fait au moins trois morts, et des milliers d'habitants privés d'électricité, selon les autorités.

"Des pluies intenses et fortes, ainsi que des orages, ont affecté les régions occidentale et centrale de Cuba avec des précipitations accumulées supérieures à 200 millimètres, et continueront le reste de la journée de vendredi et demain samedi", a indiqué l'Institut de météorologie de Cuba (Insmet).

Un homme de 44 ans, porté disparu, a été retrouvé mort dans la soirée dans la province occidentale de Pinar del Rio, après être tombé dans un ruisseau, a rapporté le site d'information d'Etat Cubadebate, qui a également signalé la disparition d'un autre citoyen dans cette région.

Deux autres décès avaient déjà été signalés dans la province de La Havane, dont celui d'un homme de 69 ans. Plusieurs quartiers de la capitale, dont la vieille ville et le centre, ont été touchés par les fortes précipitations.

"Les gens avaient presque de l'eau jusqu'à la taille", a déclaré Luis Antonio Torres, premier secrétaire du Parti communiste de Cuba (PPC) dans la capitale, alors qu'il visitait une zone fortement touchée, où un pont est tombé et où l'eau a pénétré dans certaines maisons.

Le phénomène est dû au passage de l'ouragan Agatha lundi au Mexique, retrogradé mardi en tempête tropicale mais qui pourrait se réactiver en ouragan dans les prochains jours, alors qu'il est sorti sur l'Atlantique, selon le centre des ouragans de Miami.

Les médias d'Etat ont montré des images de sauveteurs évacuant des habitants dans des barques.

Effondrements à La Havane 

Dans la capitale, 60 effondrements de logements ont été recensés et environ 400 habitants ont été evacués, tandis que près de 2 000 autres ont quitté eux-mêmes leurs habitations pour se mettre à l'abri, ont indiqué les autorités.

Au total, 50 000 clients de la province de La Havane sont privés d'électricité, ont-elles précisé.

Les pluies "ont provoqué des inondations depuis la province de Pinar del Rio jusqu'à celle de Sancti Spiritus (centre) ainsi que dans l'île de la Juventud (sud)", selon l'Insmet.

L'agence a appelé à "une attention continue à la situation hydrométéorologique dans chaque territoire", en raison de la saturation de l'eau dans le sol par les pluies.

Selon le Centre des ouragans, la tempête a des vents maximum de 65km/h et se déplace à une vitesse de 7km/h et devrait donc atteindre la péninsule de Floride samedi.

La saison des ouragans débute chaque année le 1er juin et se termine le 30 novembre pour l'Atlantique nord, le Golfe du Mexique et les Caraïbes. L'institut de météorologie prévoit la formation de 17 ouragans cette saison, plus que la moyenne historique de 14 par an entre 1991 et 2020.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.