«Grand silence»: la presse française rend hommage à l'acteur Jean-Louis Trintignant

Jean-Louis Trintignant au 70e Festival de Cannes, en mai 2017 (AFP)
Jean-Louis Trintignant au 70e Festival de Cannes, en mai 2017 (AFP)
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Publié le Samedi 18 juin 2022

«Grand silence»: la presse française rend hommage à l'acteur Jean-Louis Trintignant

  • France inter consacre une soirée spéciale de près de deux heures à cette «figure incontournable du cinéma et du théâtre français»
  • Les médias ne manquent pas de rappeler le drame personnel de l’acteur, qui avait dit dans un livre d’entretiens publié en 2018 être «mort le 1er aout 2003», date du décès de sa fille

PARIS : La presse rendait sobrement hommage samedi à Jean-Louis Trintignant, «figure majeure et farouche» du cinéma et du théâtre français qui avait joué dans quelques 120 films avant de s’éteindre vendredi à l'âge de 91 ans.

Cigarette aux lèvres et le regard ailleurs, il apparaît sur un cliché de 1974 en noir et blanc en Une de Libération, avec ces mots: «Jean Louis Trintignant, le grand silence», une référence au western spaghetti éponyme de Sergio Corbucci (1968) dans lequel l’acteur incarne un vengeur muet.

C’est pourtant de sa «voix inimitable», que se souvient Patrice Chabanet pour le Journal de la Haute Marne, «une mélodie à elle toute seule, (qui) trahissait une grande maîtrise dans l'expression: pas d'envolée lyrique, pas un mot de trop», écrit-t-il dans son éditorial célébrant cette «légende française».

«Jean-Louis Trintignant : et Dieu créa l'acteur»: pour combler ce silence, France inter consacre une soirée spéciale de près de deux heures à cette «figure incontournable du cinéma et du théâtre français».

Au fil de rediffusions d’entretiens souvent émouvants, on pourra l'entendre «longuement, dans la durée, pour le plaisir d’écouter cette voix» suggère Laurent Delmas.

En Une, le Figaro évoque un «grand homme de cinéma et de théâtre», «sauvage et subtil», un «être hypersensible et frêle (qui) a tourné dans quelque 130 films et connaissait 1.500 poèmes par coeur».

Pourtant, note le Monde, «en dépit de sa voix de velours et de sa présence unique, le comédien n’aura réussi son grand rendez-vous avec la scène qu’au soir de sa vie».

- «Part d’ombre» -

«Avec un charisme hors du commun, Jean-Louis Trintignant faisait partie de ces rares comédiens nés pour donner leur génie à un réalisateur ou un metteur en scène. Une personnalité entière qui n’a jamais trahi sa passion avec des rôles médiocres ou pour de l’argent», abonde Jean-Michel Servant dans son éditorial en hommage à «l’éternel élégant» pour le Midi-Libre.

Mais c’était «plus qu’un jeu d’acteur impeccable. Il possédait une part d’ombre mystérieuse, impénétrable, incommensurable», lit-on encore dans le Midi-Libre, qui consacre trois pages au Gardois.

Les médias ne manquent pas de rappeler le drame personnel de l’acteur, qui avait dit dans un livre d’entretiens publié en 2018 être «mort le 1er aout 2003», date du décès de sa fille Marie Trintignant sous les coups de Bertrand Cantat.

«Après +Un homme et une femme+ … Un homme et sa fille» ose sur un ton léger le dessinateur Alex, qui figure des retrouvailles au paradis en Une de Libération Champagne.

«Comble du tragique, cette perte aura aussi donné, durant les vingt dernières années de sa vie, une dimension sublime à ses personnages», note Jean-Michel Servant.

Dans son article intitulé «L'amour dans l'âme» pour Libération, Anne Diatkine, s'attarde sur cette personnalité «majeure et farouche», «obsédé par l'idée du suicide et marqué par les tragédies intimes» qui «sans tapage et des centaines de fois en soixante ans, arrêtait le cinéma, annonçait qu'il ne ferait plus jamais l'acteur».

«Malheureusement, aujourd'hui, il ne se contredira plus. Plus aucun metteur en scène, plus aucun cinéaste ne fera le voyage vers sa maison près d'Uzès, dans la garrigue où il vivait avec son épouse Marianne Hoepfner, une ancienne pilote de course, pour le persuader de revenir sur un plateau, qu'un personnage a absolument besoin de lui ou que, tout simplement, jouer lui ferait du bien».


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com